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...vent des difficultés pour apprendre, privés qu'ils sont d'interactions, travaillant uniquement à travers des écrans. Or l'apprentissage passe aussi par la rencontre de l'autre. Ces jeunes se voient déjà comme une génération fantôme et nous appellent à l'aide, mais l'on se contente de leur dire qu'ils doivent tenir, tenir encore, et, comme en temps de guerre, rester confinés, loin des amphis, des stages, des amis, dans leur colocation devenue triste, dans leur chambre de cité universitaire qui n'a jamais semblé aussi étouffante. Il leur faut tenir au domicile de leurs parents, qu'ils s'étaient pourtant promis de quitter, pour s'envoler un peu. Les jeunes et les étudiants sont aussi oubliés dans la stratégie de vaccination du Gouvernement. Ils sont au bout d'une très longue chaîne, face à un ho...
...avant la crise sanitaire. Avant le premier confinement, déjà 20 % des étudiants vivaient sous le seuil de pauvreté, et 40 % d'entre eux dépendaient d'au moins une aide financière. Avant la crise sanitaire, les étudiants étaient déjà considérés comme un public fragile. Depuis un an, les petits boulots ont disparu : 36 % des étudiants salariés, c'est-à-dire un sur trois, ont perdu leur boulot. Les stages se font plus rares. Quant à la solidarité familiale, elle est mise à mal par la précarité grandissante qui touche toute la société. La précarité étudiante n'a pas été engendrée par la crise sanitaire, nous en convenons, mais la crise l'a dramatiquement exacerbée. Étant donné l'ampleur de cette dernière, cette précarité sera durable et risque de créer une véritable génération sacrifiée. Le souti...
J'appelle l'attention du Gouvernement sur les difficultés que rencontrent les étudiants dans leurs recherches de stages obligatoires pour valider leur diplôme. En raison de la crise économique, du manque de perspectives et des nouveaux dispositifs d'organisation du travail, de nombreuses entreprises freinent leur recrutement de stagiaires. Ceux-ci subissent ainsi, hélas, les conséquences directes de la crise : des offres de stage au compte-gouttes, et une gratification très basse. Le ministère de l'enseignement ...
...eprendre. Les associations culturelles, sportives ou autres sont prêtes à répondre aux multiples attentes de la jeunesse qui veut pratiquer les arts, la musique : or elles sont aujourd'hui entravées, à leur détriment mais, surtout, au détriment de la jeunesse. Les jeunes, qui sont esseulés, se désespèrent. Ma deuxième observation fera suite à la remarque de ma collègue Sandra Boëlle à propos des stages. À situation de crise – nous en traversons une depuis un an – , réponse de crise ! Vous l'avez dit, l'accès à l'emploi est la meilleure solution contre toute forme de pauvreté, et ce doit être notre première préoccupation. Que pensez-vous d'une mesure très concrète, qui serait de créer 300 000 emplois pour des jeunes aujourd'hui en difficulté, sur le modèle de l'activité partielle ? On le fait p...
Dans mon département, la Mayenne, de nombreux articles de presse relatent les difficultés des étudiants à trouver une entreprise où effectuer leur stage. Or la réalisation d'un stage conditionne l'obtention de leur diplôme. Quelques cas, parmi d'autres évoqués : diplôme d'État en économie sociale et familiale, DUT technique de commercialisation, licence professionnelle accompagnement de publics spécifiques. Les étudiants font état de très nombreuses lettres envoyées, sans résultat, alors que se profile la fin du délai prévu pour l'obtention d'un ...
...r. Cette mesure dans le secteur non marchand devra s'accompagner d'une mesure forte supplémentaire permettant aux entreprises du secteur marchand d'embaucher des jeunes sans aucune charge autre que le salaire. Car cette crise a un effet pervers : elle renforce le déterminisme social dans des proportions dramatiques. Seul le travail permettra aux jeunes de s'arracher à leur condition sociale. Les stages disponibles, tout comme les alternances, se réduisent comme peau de chagrin ; dès lors, ils deviennent réservés à une élite, celle qui a les réseaux nécessaires pour décrocher le stage ou l'alternance indispensable à la validation de son diplôme, …
...ère non désirée ou à arriver sur le marché du travail sans formation autre que théorique, donc avec une employabilité moindre. Tout comme vos paniers-repas à un euro n'empêchent pas la précarité alimentaire des étudiants, tant l'offre est inégalement répartie sur le territoire et largement sous-dimensionnée par rapport au nombre de bénéficiaires, la plateforme numérique de 30 000 propositions de stage ne permettra pas de répondre à l'ensemble des demandes, loin de là. Vous devez, madame la ministre, madame la secrétaire d'État, libéraliser temporairement mais urgemment les possibilités de stage, par exemple en augmentant le nombre de contrats de stage autorisés dans les entreprises tout en réduisant la durée de carence entre deux stagiaires sur un même poste. La même logique doit s'appliquer a...
… l'accompagnement à l'équipement numérique, les aides exceptionnelles à destination des étudiants ultramarins et de ceux ayant perdu un emploi ou un stage, l'aide exceptionnelle de solidarité, l'extension du dispositif garantie jeunes, dans le cadre du plan « 1 jeune 1 solution ». Cette pandémie replace les droits de l'enfant et de la jeunesse au coeur de notre action politique et publique. Les actions vont se poursuivre en collaboration – je le souhaite en tout cas – avec les jeunes eux-mêmes, et l'ensemble des acteurs qui oeuvrent à faire des dr...
...des qui leur sont apportées et la grande solidarité qui les unit. La présidence, les professeurs, le CROUS, les associations et les élus travaillent ensemble, depuis le confinement de mars 2020, pour aider les plus fragiles. Oui, la crise a également révélé la force des acteurs locaux, qui connaissent bien les réalités des territoires. Cela m'amène à évoquer le sujet de l'accès des étudiants aux stages, déjà peu aisé avant la crise sanitaire et particulièrement complexe aujourd'hui. Je salue à nouveau la collaboration des régions et de l'État pour favoriser l'apprentissage par le biais d'aides aux entreprises. Madame la ministre, une réflexion sur le sujet de l'accès aux stages me paraît nécessaire. Bien que nous ne puissions pas évoquer tous les aspects, fort nombreux, de la crise, il appara...
La récession économique n'augure en effet rien de bon pour l'avenir des plus précaires ; déjà, la prochaine période estivale s'annonce, pour la deuxième année consécutive, particulièrement délicate pour trouver un stage, un premier emploi ou un emploi alimentaire. Ce contexte nous impose d'oeuvrer urgemment à la construction d'une nouvelle protection sociale étudiante. Le Gouvernement doit donner les moyens de l'indépendance matérielle à ceux qui contribueront, une fois diplômés, à bâtir l'avenir de notre pays. Cette mobilisation de l'État est indispensable et doit se déployer dans l'urgence, car elle offre la ...
Si la covid-19 touche relativement peu les jeunes dans sa forme grave, les conséquences de la pandémie les frappent de plein fouet. « C'est dur d'avoir 20 ans en 2020 », reconnaissait le Président de la République. Annulation de stage, perte de petits boulots, enseignement à distance, violences intrafamiliales : les jeunes sont confrontés à de nombreux défis. Le Gouvernement, soucieux, a rapidement instauré des actions concrètes, des solutions adaptées à toutes les situations particulières. À tous ceux qui considèrent que l'action de l'État est insuffisante, je tiens à rappeler que 7 milliards d'euros vont être mobilisés pour ...
...urbées – années perdues, selon votre expression, madame la ministre. Le résultat du bac 2020 est en trompe-l'oeil, peut-être même constitue-t-il une bombe à retardement. La rentrée 2021 se prépare maintenant. Que fait le Gouvernement pour que la prochaine année scolaire et universitaire se déroule normalement ? Tous les enseignants seront-ils vaccinés d'ici là ? Ma deuxième question concerne les stages nécessaires à la validation d'une formation, souvent diplômante. La plupart de ceux qui doivent effectuer des stages ont le sentiment de revivre la galère du printemps dernier. À cause de la crise sanitaire, les entreprises n'ont ni le temps, ni le budget, pour recruter des stagiaires. Entre projets ajournés et équipes en télétravail, beaucoup hésitent à accueillir des étudiants. Au-delà des slo...
Tous sur ces bancs, nous rencontrons chaque jour des jeunes, qui connaissent des situations dont vous avez souligné la diversité, madame la secrétaire d'État. Ils ne sont pas seulement privés de vie sociale, ils sont confrontés à des difficultés extrêmes pour trouver un stage, un emploi en alternance, leur premier emploi, ou bien le petit job indispensable pour boucler la fin du mois. Certes, vous apportez des réponses, mais elles sont partielles et insuffisantes. Quelles actions concrètes pourriez-vous mener en faveur de l'emploi ? Pouvez-vous nous parler des idées nouvelles évoquées ces derniers jours, le mentorat et la bourse de stages ? Comment fonctionneront-ils ...
Je pose la question de mon collègue Régis Juanico. En France, la majorité pénale est fixée à seize ans, la majorité civique à dix-huit et la majorité sociale à seulement vingt-cinq ans : quelle étrangeté ! Depuis trop longtemps, les jeunes générations doivent effectuer un parcours du combattant fait de stages, de petits boulots, de contrats courts et précaires, avant d'acquérir le statut légitime d'adultes. Les jeunes aspirent à un droit à l'avenir, à l'autonomie, à un emploi stable, au logement, à la santé. Ils attendent une réponse qui va bien au-delà des aides et des primes ponctuelles instaurées par le Gouvernement, qui ne suffisent plus. Pendant les confinements, 40 % des étudiants ont dû arrête...
...e porter à deux ans maximum, au lieu d'un, le délai d'ajournement lorsque le tribunal ordonne des mesures de remise en état ou de réparation des dommages causés à l'environnement, afin de tenir compte du délai de mise en œuvre de ces mesures. Enfin, je proposerai que la juridiction puisse prescrire, comme peine complémentaire ou alternative à l'emprisonnement, la réalisation par le condamné d'un stage de sensibilisation à la protection de l'environnement. L'article 8 bis modifie le code de l'environnement afin de préciser qu'une décision de remise en état n'est pas nécessairement prononcée après l'arrêt de l'installation ou de l'activité. L'article 8 ter complète le code de l'environnement en précisant qu'un navire qui a rejeté des eaux de ballast peut faire l'objet d'une immob...
Je propose que la juridiction puisse prescrire, comme peine complémentaire ou alternative à l'emprisonnement, la réalisation par le condamné d'un stage de sensibilisation à la protection de l'environnement, comme il en existe aujourd'hui en matière de sécurité routière, de citoyenneté ou de lutte contre le sexisme. Une telle mesure, complémentaire aux mesures de remise en état, permettra de réduire la réitération d'infractions environnementales. Aujourd'hui, il n'existe pas de stage de sensibilisation à la protection de l'environnement. Il sera...
Je suis tout à fait séduit par l'esprit de votre amendement – il vaut mieux apprendre aux personnes condamnées à devenir responsables que de les mettre en prison –, mais le délai d'application de la peine risque de poser problème. Si le stage de sensibilisation à la protection de l'environnement se déroule quatorze ou quinze mois après le prononcé de la peine, il ne servira pas à grand-chose ! Or c'est bien ce qui se passe pour les délits en matière de citoyenneté : dans les faits, les travaux d'intérêt général sont exécutés au bout de douze à quatorze mois.
Je m'étonne que le suivi d'un stage de sensibilisation puisse être considéré comme une peine alternative à l'emprisonnement. Cette alternative risque d'être très sollicitée, ce qui pourrait même être contre-productif. Il vaudrait mieux prévoir une peine seulement complémentaire.
...nés à ce genre de peines alternatives. C'est un très bon outil, qui permet un réel accompagnement des personnes. Je suis donc très favorable à cet amendement. Pour être taquin, et sans vouloir imiter M. Julien Aubert, j'espère que les fameuses associations de protection de l'environnement dont nous parlions lors de l'examen de l'amendement CD9 s'engouffreront dans cette brèche et proposeront des stages de sensibilisation avec autant de force que celle dont elles font preuve dans leurs actions militantes…
Je ne suis pas opposé au principe de ces stages, mais j'abonderai dans le sens de Mme Frédérique Tuffnell. Pour être condamné à de la prison ferme pour un motif environnemental, il faut y mettre du sien… Si nous permettons au juge de proposer un stage de sensibilisation comme alternative à de la prison ferme, quel signal allons-nous envoyer ? Oui aux stages, mais, par pitié, pas comme alternative à l'emprisonnement !