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...e. Le feront-ils dans de bonnes conditions au cours de ces trois mois de découverte du milieu libéral, s'ils se retrouvent dans un milieu déjà saturé de travail, avec des médecins complètement débordés, qui nous demandent seulement de les aider à pouvoir continuer à travailler dans de bonnes conditions, et à épargner du temps médical et du temps de soins ? Encore une fois, il faut développer les stages dans les zones sous-denses : il est extrêmement important de faire découvrir et la médecine libérale, et la médecine libérale des territoires sous-dotés à tous les futurs médecins, mais pas sous la forme d'une obligation. Ce n'est pas un problème de coercition, c'est un problème de faisabilité et de réalisme
Je trouve dommage de renoncer à cette disposition. Très franchement, on peut tout à fait organiser ce rythme. On sait que, pour les externes, certains cours ne sont pas obligatoires, et que l'on peut organiser des déplacements de quelques jours ou quelques semaines dans les zones sous-denses pour des étudiants en médecine sans leur faire manquer des enseignements obligatoires. En outre, les stages en CHU sont, eux aussi, déjà surchargés : les étudiants y sont déjà trop nombreux – ceux qui ont été étudiants en médecine le savent.
À la place, je travaillais comme aide-soignant pour payer mes études. J'ai appris beaucoup plus en exerçant comme aide-soignant ou comme aide opératoire en bloc opératoire qu'en effectuant certains stages. Si nous voulons susciter des vocations, nous devons agir auprès des étudiants : ainsi, nous ne serons pas obligés d'être coercitifs plus tard.
L'obligation d'effectuer un stage en zone sous-dense est une fausse bonne idée. Tout d'abord, nous devons disposer de maîtres de stage répartis sur l'ensemble du territoire, tant dans les zones sous-denses que dans les zones normales. En outre, nous devons laisser aux doyens des facultés de médecine la possibilité d'orienter les étudiants là où ces maîtres de stages sont disponibles. Ces stages obligatoires, qui dureront entre si...
Je le répète, ce stage obligatoire en zone sous-dense n'est pas réalisable. Il faudrait qu'un nombre suffisant de médecins soient capables d'accueillir ces jeunes, qui sont même des tout jeunes n'ayant suivi qu'une ou deux années de formation et qui n'ont donc pas encore la compétence nécessaire pour profiter vraiment de ce stage en médecine générale. Il existe des stages de troisième cycle, dont un prochain amendement...
J'ai bien écouté tout ce qui vient d'être dit. Mme Tamarelle-Verhaeghe nous a parlé de faisabilité, mais j'ai bien peur que si un amendement n'impose pas de stage en zone sous-dense, rien ne sera fait pour inciter les médecins exerçant dans ces zones à devenir maîtres de stage. Lorsqu'une mesure n'est pas considérée comme faisable, rien n'est fait pour lever les obstacles et elle n'est jamais mise en oeuvre. Je rappelle que l'entrée en vigueur de ces dispositions a été reculée d'un an et que les externes n'auront donc l'obligation d'effectuer ce stage que...
Dans le prolongement du débat que nous venons d'avoir, cet amendement vise à revaloriser la médecine générale en instaurant un stage de trois mois en médecine générale pour la validation du deuxième cycle. Il permettra de faire découvrir la profession à l'étudiant tout en lui apportant une expérience utile. Par ailleurs, il sensibilisera l'ensemble des étudiants aux enjeux de la médecine générale libérale, alors qu'un élève sur cinq effectue l'intégralité de son externat en milieu hospitalier. Enfin, cet amendement permettra d...
L'amendement no 658 est intéressant. Il est vrai que les étudiants en médecine, en particulier les internes, effectuent des stages obligatoires, mais il est ici question de faire sortir les étudiants de deuxième cycle de l'hôpital pour les envoyer dans les cabinets libéraux et leur faire connaître la médecine libérale. Or les chiffres montrent que tous les étudiants ne font pas de stage en médecine libérale : ils ne peuvent donc pas connaître ce type d'exercice de la médecine. Il conviendra de renforcer l'information en la ...
Il a pour objet d'ouvrir différentes voies pour les stages, notamment un stage de recherche en troisième année, qui pourrait être pris en compte dans la validation des connaissances pratiques. J'ai été parmi les premiers étudiants à bénéficier des doubles cursus médecine-sciences via l'École de l'Inserm Lilian-Bettencourt, en 2003. Ces cursus, qui se sont développés depuis, étaient à la discrétion de quelques parcours d'excellence dans certaines facult...
Avis défavorable. Un tel stage entre pleinement dans le projet et le parcours de l'étudiant. L'amendement est donc déjà satisfait.
Il vise à encourager la réalisation de stages hors établissement hospitalier public. Les étudiants stagiaires à l'hôpital sont de plus en plus nombreux à évoquer des difficultés, en raison du manque de formation des tuteurs et des conditions de travail dégradées de ces derniers, qui rendent d'autant plus difficile l'encadrement d'étudiants. La plupart des étudiants de troisième cycle effectuent leurs différents stages dans le secteur hospi...
En multipliant les terrains de stage hors de l'hôpital public, on pourrait irriguer les territoires par des internes très rapidement. C'est par ailleurs une condition préalable à l'augmentation du nombre de médecins formés.
En encourageant les internes à effectuer des stages en dehors de l'hôpital public, on les sensibiliserait aux pratiques de la médecine libérale.
Cet amendement du groupe Les Républicains vise à encourager les étudiants internes à effectuer des stages à l'extérieur de l'hôpital, notamment en milieu libéral, auprès de médecins ou dans des cliniques privées. Comme je l'avais dit hier, le nec plus ultra ne doit plus être exclusivement la formation en centre hospitalier universitaire – CHU. Vous me direz que cette pratique d'un stage hors établissement public existe déjà, mais il faudra renforcer la communication et l'information autour de cette...
Vous avez raison de vouloir développer les stages en dehors de l'hôpital. Depuis les ordonnances Debré, ce sujet relève de la loi. L'amendement no 1891, que je vous proposerai après l'article 2 et qui modifie le code de l'éducation, me paraît plus approprié car il vise, outre les hôpitaux autres que publics, les différents modes d'exercice ainsi que différents territoires – villes ou zones sous-denses. Je vous demande de retirer ces amendement...
L'accueil d'internes lors des stages permet, d'une part, d'assurer l'offre de soins dans les centres hospitaliers à court terme, et, d'autre part, d'attirer et de fidéliser des praticiens en vue d'une installation à long terme. Cet amendement a pour objet de réduire les fortes disparités territoriales que nous connaissons et qui mettent à mal l'égalité d'accès aux soins pour nos concitoyens. Il vise donc à répartir de manière plus...
En 2017, pour la première fois dans notre pays, le nombre de médecins salariés a dépassé le nombre de médecins exerçant en libéral. Si demain, nous voulons toujours des médecins qui exercent selon différents modes, dont le mode libéral, il importe de graver dans le marbre de la loi le principe selon lequel les stages pourront être effectués indistinctement à l'hôpital public, en libéral, dans l'hospitalisation privée et dans le secteur médico-social, afin de couvrir la totalité du champ de la pratique médicale.
Je suis d'accord avec vous sur le fond. Mais ce que vous proposez est déjà possible en pratique. Nous l'avons peut-être insuffisamment souligné depuis le début, ce qui doit guider le choix du lieu des stages, c'est la qualité de l'encadrement dont les étudiants pourront bénéficier. Celle-ci peut se trouver dans les établissements aussi bien publics que privés, et en ambulatoire. Je proposerai un amendement afin d'encourager une telle démarche, mais il ne me paraît pas souhaitable d'imposer dans la loi un seul type de stage. Avis défavorable.
Je suis désolé de vous contredire, madame la rapporteure, mais l'amendement se contente de préciser que les postes ouverts doivent comprendre le secteur libéral, l'hospitalisation privée et le secteur médico-social. Je plaide non pas pour un mode d'exercice en particulier, mais pour une ouverture des stages à l'ensemble des secteurs, ainsi que vous devez l'écrire vous-même dans votre amendement. Un avis de sagesse serait de bon aloi.
Il a pour objectif de favoriser l'ouverture de lieux de stage dans les établissements privés et auprès des praticiens libéraux, selon des modalités de conventionnement avec les universités à définir par décret. L'objectif est de renforcer la connaissance du secteur privé et de l'exercice libéral, dans lesquels une partie des étudiants seront amenés à exercer, et de renforcer la capacité des futurs professionnels de santé à mener des carrières mixtes.