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...iveaux licence et master ; que l'enseignement est organisé autour d'un tronc commun dont l'importance correspond à la fourchette réglementaire – au minimum 80 % et au maximum 90 % du total des enseignements – , enfin que l'enseignement est mutualisé avec les autres filières de santé. L'amendement implique, en outre, de reconsidérer les modalités de répartition entre les cours à la faculté et les stages sur l'ensemble du second cycle pour augmenter le temps consacré aux stages en sixième année et supprimer l'exigence d'agrément pour les maîtres de stage. Cette exigence pèse, en effet, sur les praticiens et les dissuade de prendre des stagiaires, notamment en zone sous dense où ils sont déjà débordés.
Vous reprenez là les dispositions de votre proposition de loi. Nombre d'entre elles relèvent du niveau réglementaire, telle la validation des unités d'enseignement ou l'organisation des stages. Par ailleurs, certaines sont déjà satisfaites par le droit en vigueur et le texte que nous examinons, comme l'information transversale de l'article 1er ou les formations transversales paramédicales et médicales. L'avis est donc défavorable.
Il y a un point sur lequel ni la ministre ni la rapporteure n'ont répondu – la rapporteure l'a abordé sous l'angle des articles 34 et 37 et de ce qui relève ou pas du règlement, la ministre n'en a pas touché un mot. C'est le sujet de l'agrément pour les stagiaires et l'impact que ça peut avoir pour les maîtres de stage, qui sont effectivement débordés dans des zones peu denses et pour lesquels le développement des stages médicaux permettrait de familiariser certains futurs médecins au plaisir qu'il y a d'aller dans ces zones. J'aurais bien aimé que vous puissiez répondre sur l'opportunité. J'ai bien entendu les critiques que vous avez faites à mon collègue Arnaud Viala, mais je crois que c'est un point importa...
...pporteure, que c'est du niveau réglementaire : dont acte. Cependant, nous sommes ici pour débattre de quelque chose qui va fondamentalement modifier le paysage des études médicales dès l'année prochaine et on est en droit de s'interroger sur la façon dont les contenus seront construits. Je souscris parfaitement à la remarque de mon collègue Julien Aubert. La question de l'agrément des maîtres de stage, en particulier dans les zones sous-denses, est très épineuse et conditionne, non seulement la densité médicale de ces zones, mais aussi l'intérêt que les étudiants peuvent porter à ces territoires et, in fine, la question de devoir un jour adopter ou non des mesures coercitives, qui fait débat chez les professionnels qui nous écoutent et nous regardent.
Je reviens à la charge avec mon histoire de stage de recherche dès la troisième année d'étude tant il me semble vraiment important d'inscrire une telle mesure dans le marbre. Vous allez me répondre, je le sais, que des dispositifs existent déjà mais, en fait, la validation de stages de recherche ou de stages cliniques est à la discrétion des doyens d'UFR. J'ajoute qu'ils n'existent que dans le cadre de doubles cursus d'élite, soit dans certaine...
La formation pratique doit s'ouvrir à l'ensemble des structures agréées pour la formation ou auprès des maîtres de stage pour la formation des études de médecine afin que l'étudiant puisse découvrir les différentes modalités de l'exercice de la profession de médecin. Il convient aussi de proposer une professionnalisation précoce de la formation En outre, la mise en contact des futurs médecins avec des réalités différentes de celles qu'ils rencontrent dans les hôpitaux universitaires complétera utilement leur form...
Cet amendement propose que les étudiants en deuxième cycle effectuent deux stages de quatre mois auprès d'un médecin généraliste. Il s'agit de développer des stages en médecine générale dès le deuxième cycle des études médicales afin de faire découvrir cette spécialité aux étudiants et de faire naître chez eux une vocation. Cela, en outre, en renforcera l'attractivité alors que, aujourd'hui, un étudiant sur cinq ne découvrirait pas la médecine générale avant le choix de la sp...
La grosse difficulté pour la découverte de l'exercice libéral par les jeunes futurs médecins tient à la formation trop centrée sur les CHU – ce qui, dans le jargon, s'appelle l'hospitalo-centrisme. Nous proposons donc de faire en sorte que ces jeunes internes fassent de plus en plus de stages sur des terrains de médecine libérale : maisons de santé pluridisciplinaires, maisons médicales, centres de santé municipaux ou intercommunaux, centres hospitaliers, donc des petites structures publiques. Plus précisément, deux tiers des trois années du troisième cycle doivent être consacrés à des stages sur le terrain afin que les spécialistes en médecine générale découvrent la médecine libéra...
Nous avons donc travaillé sur ce sujet et, en particulier, sur la formation des médecins. La volonté du Gouvernement d'élargir la palette des stages possibles me semble tout à fait utile et bienvenue. Très bien. Néanmoins, il ne faut pas oublier une dimension du stage : il s'agit de faire découvrir la réalité d'un territoire et, ce faisant, d'inciter à s'y installer. Cela signifie que le stage est certes un moment de la formation mais, également, un outil pour favoriser l'installation des médecins dans des zones qui, aujourd'hui, n'en ont pa...
Toujours dans la même idée, il s'agit de faire en sorte que le contenu de la formation pratique permette d'expérimenter d'autres pratiques professionnelles dans d'autres territoires afin, une fois encore, de lutter contre la désertification médicale, d'offrir des opportunités, d'aller vers ces territoires, de les investir, de le faire en lien avec les élus locaux et les maîtres de stages, pour que l'on puisse enfin disposer, à l'avenir, de dispositifs efficients.
Mon amendement visait à inscrire dans le cursus de l'étudiant un stage de six mois dans les territoires sous-dotés. Je suis assez surpris que le service de la séance l'ait placé ici puisque nous avons déjà débattu de cette question tout à l'heure. Je le retire donc, mais je tiens à réaffirmer la nécessité de la lutte contre la désertification médicale. J'invite donc la ministre à prendre conscience que les territoires ruraux et urbains sont sous-dotés. Nous avons b...
Nous sommes tous convaincus ici de l'intérêt qu'il y a à ouvrir les stages, ce qui permet un plus grand nombre d'installations dans les zones sous-dotées. Comme vous l'avez dit, monsieur Garot, nous sommes tous convaincus du bien-fondé d'une incitation à s'installer dans les territoires. Pour cela, il faut ouvrir les stages, augmenter le nombre de maîtres de stage, prendre des mesures d'accompagnement – nous parlerons tout à l'heure du contrat d'engagement de service ...
...és dont, de toute évidence, il ne convient pas d'intégrer les stagiaires pour des raisons pratiques. Une fois cet argument – certes parfaitement valable – mis de côté, ne reste que le débat sur la philosophie du projet. Vous dites ne pas vouloir de la coercition, que votre philosophie est incitative. Il arrive pourtant parfois que l'on fasse de la coercition, et ce n'est pas le bagne de faire un stage en zone sous-dense. Je ne voudrais pas que nos échanges donnent l'impression aux futurs médecins qu'on les relègue dans des zones de seconde classe. Nous ne représentons pas des citoyens de seconde classe ! Je ne vois pas ces mesures comme de la coercition, mais comme une politique d'aménagement du territoire par laquelle l'État joue son rôle de stratège face à un impératif de santé publique. Qu...
...dre votre logique, madame la ministre de la santé. Vous vous félicitez que les collectivités se mobilisent pour mieux accueillir des internes en médecine. Je peux en témoigner : j'ai été maire de Laval où j'avais mis à disposition des logements du parc social pour accueillir des internes de la faculté d'Angers. Vous vous réjouissez aussi que de plus en plus de médecins acceptent d'être maîtres de stage. Et vous mettez en oeuvre des mesures d'accompagnement, en portant de 600 euros à 900 mensuels le dédommagement des maîtres de stage. Dans ces conditions, si les collectivités se mobilisent, si les médecins se mobilisent et que tout va mieux, pourquoi refuser de donner un caractère obligatoire aux stages dans les zones sous-denses ? Cela ne ferait que prolonger des mesures qui existent déjà et q...
Comme vient de le dire Guillaume Garot, vous vous appuyez, madame la ministre, sur l'incitation, mais seulement au niveau de la phase aval. Des logements, des maîtres de stage, c'est parfait, mais si vous ne traitez pas la phase amont, vous pourrez faire tout ce que vous voudrez, en aval, les choses ne marcheront pas. Dans la phase amont, il faut prévoir que deux tiers des stages soient faits en dehors du CHU. C'est ainsi que les jeunes médecins découvriront l'exercice libéral de la médecine. Cette ambition quantitative est beaucoup plus puissante que l'amendement no 1...
Dans certaines formations supérieures d'autres secteurs d'activité, il y a l'obligation de suivre des stages, parfois même éloignés du métier auquel se destinent les étudiants. Ceux-ci en sont informés en amont, et ils font les stages. Le tout, c'est qu'ils soient informés de cette obligation dès leur entrée à l'université. Vous appelez à faire confiance aux collectivités, et vous avez raison. Si Guillaume Garot a été maire de Laval, moi, j'ai été maire d'Alençon et président du conseil de surveillanc...
... nos collègues soulignait les spécificités des médecins ou des patientèles selon les territoires. Il est vrai que le rythme de travail des médecins, la nature de l'accompagnement des patientèles ou les pathologies seront très sensiblement différents selon les bassins de vie. C'est aussi vrai dans les zones rurales que dans les banlieues ouvrières. Nous voyons donc d'un bon oeil l'instauration de stages obligatoires, y compris dans les centres de soins municipaux, qui constituent d'intéressants laboratoires pour la formation des futurs médecins.
La réforme de 2017 du troisième cycle des études médicales a ouvert à de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales les stages formateurs en médecine libérale auprès de praticiens agréés maîtres de stage des universités, notamment pour compléter les objectifs professionnels de leur formation et leur permettre de découvrir de nouveaux lieux potentiels d'installation, au plus près des besoins de la population. Cet amendement tend, par conséquent, à aligner le code de la santé publique sur cette évolution. Par ailleurs, d...
Ce sous-amendement tend à supprimer les alinéas 4 et 5 de l'amendement no 667, satisfaits par la rédaction de l'article 21 du projet de loi, qui prévoit déjà que les PADHUE pourront réaliser, de la même façon que les internes, une partie de leur parcours de consolidation des compétences dans des terrains de stage ambulatoires. Avis favorable à l'amendement, sous réserve de l'adoption du sous-amendement.
L'amendement de M. Serville tend à permettre aux étudiants de troisième cycle de médecine d'effectuer une partie de leurs stages pratiques, non pas uniquement auprès de praticiens généralistes, mais également auprès de praticiens spécialistes lorsque ces derniers exercent dans un territoire ultramarin. Il s'agit d'offrir un panel plus large de stages à ces étudiants pour lutter contre le phénomène de désertification médicale auquel sont confrontés les territoires d'outre-mer.