Interventions sur "stage"

74 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Comme vient de le dire Guillaume Garot, vous vous appuyez, madame la ministre, sur l'incitation, mais seulement au niveau de la phase aval. Des logements, des maîtres de stage, c'est parfait, mais si vous ne traitez pas la phase amont, vous pourrez faire tout ce que vous voudrez, en aval, les choses ne marcheront pas. Dans la phase amont, il faut prévoir que deux tiers des stages soient faits en dehors du CHU. C'est ainsi que les jeunes médecins découvriront l'exercice libéral de la médecine. Cette ambition quantitative est beaucoup plus puissante que l'amendement no 1...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Dans certaines formations supérieures d'autres secteurs d'activité, il y a l'obligation de suivre des stages, parfois même éloignés du métier auquel se destinent les étudiants. Ceux-ci en sont informés en amont, et ils font les stages. Le tout, c'est qu'ils soient informés de cette obligation dès leur entrée à l'université. Vous appelez à faire confiance aux collectivités, et vous avez raison. Si Guillaume Garot a été maire de Laval, moi, j'ai été maire d'Alençon et président du conseil de surveillanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

... nos collègues soulignait les spécificités des médecins ou des patientèles selon les territoires. Il est vrai que le rythme de travail des médecins, la nature de l'accompagnement des patientèles ou les pathologies seront très sensiblement différents selon les bassins de vie. C'est aussi vrai dans les zones rurales que dans les banlieues ouvrières. Nous voyons donc d'un bon oeil l'instauration de stages obligatoires, y compris dans les centres de soins municipaux, qui constituent d'intéressants laboratoires pour la formation des futurs médecins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

La réforme de 2017 du troisième cycle des études médicales a ouvert à de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales les stages formateurs en médecine libérale auprès de praticiens agréés maîtres de stage des universités, notamment pour compléter les objectifs professionnels de leur formation et leur permettre de découvrir de nouveaux lieux potentiels d'installation, au plus près des besoins de la population. Cet amendement tend, par conséquent, à aligner le code de la santé publique sur cette évolution. Par ailleurs, d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Ce sous-amendement tend à supprimer les alinéas 4 et 5 de l'amendement no 667, satisfaits par la rédaction de l'article 21 du projet de loi, qui prévoit déjà que les PADHUE pourront réaliser, de la même façon que les internes, une partie de leur parcours de consolidation des compétences dans des terrains de stage ambulatoires. Avis favorable à l'amendement, sous réserve de l'adoption du sous-amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

L'amendement de M. Serville tend à permettre aux étudiants de troisième cycle de médecine d'effectuer une partie de leurs stages pratiques, non pas uniquement auprès de praticiens généralistes, mais également auprès de praticiens spécialistes lorsque ces derniers exercent dans un territoire ultramarin. Il s'agit d'offrir un panel plus large de stages à ces étudiants pour lutter contre le phénomène de désertification médicale auquel sont confrontés les territoires d'outre-mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Je me demande pourquoi cet amendement s'insère ici puisqu'il concerne une obligation de stage en deuxième cycle, dont nous avons déjà débattu, comme Mme la ministre l'a rappelé. J'en profite pour relever le caractère inquiétant de l'argument selon lequel il serait inutile de rendre obligatoires des stages dans des zones sous-dotées du fait du déficit de maîtres de stage : n'y a-t-il donc pas de salut pour ces zones ? Vous êtes bien placée pour savoir, madame la ministre, que les professe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...de rester enfermés dans les hôpitaux universitaires. Ils pourraient très bien aller dans des centres hospitaliers généraux, comme il s'en trouve beaucoup en ville, et qui accueillent régulièrement les internes des facultés. Le problème n'est pas tant celui de l'obligation que le manque d'information, au niveau des facultés, par les doyens. Les jeunes ne savent pas qu'ils pourraient accomplir leur stage dans les centres hospitaliers périphériques généraux des régions, plutôt que de rester enfermés dans l'université.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Il vise, lui aussi, à ériger en objectif de la politique de santé l'égalité d'accès aux professions médicales et paramédicales pour les personnes en situation de handicap. Je voudrais cependant revenir sur ce que j'ai entendu tout à l'heure. Vous avez dit, madame la ministre de l'enseignement supérieur, que, pour qu'un étudiant en médecine effectue un stage dans une zone rurale, il faut qu'il en ait envie. Mais lorsqu'un fonctionnaire de police du Sud, né par exemple près des Pyrénées, ou un professeur des écoles ou du secondaire sont envoyés travailler dans des quartiers difficiles en région parisienne ou dans le Nord de la France, on ne leur demande pas s'ils en ont envie !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Je sais bien, madame la ministre, que les médecins ne sont pas des fonctionnaires. Toutefois, il me semble que c'est quand même la sécurité sociale qui les paye, et ce dans divers domaines, comme l'activité de maître de stage. Donc cela vaut quand même quelques engagements en retour envers la population et la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Vous avez raison : il est important que les étudiants soient sensibilisés aux différents territoires et modes d'exercice. Je défendrai un amendement pour leur permettre d'accomplir leur stage dans ces différents territoires et modes d'exercice. Toutefois, le contenu de la formation ne relevant pas du domaine de la loi, l'avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

...raînant une prise en charge bien trop tardive. La pénurie de gynécologues médicaux – leur nombre passera en 2019 sous la barre de 1 000 pour 28 millions de femmes – n'arrange en rien ces retards de diagnostic. Pourriez-vous, madame la ministre, nous instruire des évolutions dans ce domaine ? Quant à la maladie de Lyme, elle touche chaque année 27 000 personnes en France et les difficultés de dépistage sont telles que certains patients partent à l'étranger pour obtenir un diagnostic. Il est donc urgent de trouver des solutions face à la détresse et à la souffrance engendrées par ces difficultés d'accompagnement. Le renforcement de la formation des médecins en la matière en est une et c'est celle que cet amendement vous propose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

... les universités et, donc, sur les inégalités qui pourraient frapper certains territoires, sans doute ceux qui connaissent le plus de difficultés. La crainte est grande d'une formation à deux vitesses, avec des universités en périphérie qui rencontreraient plus de difficultés pour proposer les spécialités recherchées. Dans le même ordre d'idée, j'appelle à nouveau l'attention sur la question des stages et sur la volonté de développer une médecine de ville : il faut agir pour que les maîtres de stage aient moins de difficulté à trouver du temps afin de le consacrer, évidemment, à la médecine, et il faut également travailler avec les territoires, pour proposer aux stagiaires des parcours de vie – hébergement, accessibilité, cohérence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...e Gouvernement présente au Parlement un projet de réforme des études pleinement abouti et très clair. Enfin, pour ma part – je sais que les positions divergent dans tous les groupes à ce propos – , je souhaite que nous puissions revenir au cours de cette première lecture sur l'amendement de la majorité adopté en commission, contre l'avis du rapporteur, prévoyant pour les étudiants d'effectuer un stage en zone sous-dense. À mes yeux, il s'agit là d'une fausse bonne idée. S'il est essentiel de prévoir que les étudiants sortent des hôpitaux pour aller se former dans le cadre de la médecine de ville, ils ne doivent pas être bloqués au milieu de leurs études si, par exemple, l'offre de stage n'est pas assez importante sur le territoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...er aussi serré. Si nous sommes favorables à cette évolution, le Gouvernement ne présente pas de manière claire et aboutie l'impact de son projet, s'agissant notamment de la future méthode d'évaluation qui se fondera sur le profil des étudiants et leur parcours. De plus, quels sont les besoins du territoire ? Soyons attentifs à ne pas bloquer les étudiants en plein milieu de leurs études avec le stage obligatoire en zone sous-dense, avant tout passage en troisième cycle, introduit par amendement en commission. Les offres de stages ne sont pas assez importantes sur l'ensemble du territoire, et il n'est pas question de créer des déséquilibres ou des disparités entre les formations. C'est bien le projet professionnel dans son ensemble qui doit être pris en compte, dans un souci de cohérence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

... psychique. Les étudiants nous ont souvent alertés sur les conséquences de ces ECN, qui aboutissaient à un classement et une sélection sur le fondement des seules compétences théoriques, sans prendre en compte l'empathie et les aptitudes relationnelles, qui ne sont pas évaluables par QCM. Malheureusement, cette sélection se faisait souvent au détriment des étudiants qui passaient plus de temps en stage, auprès de leurs pairs et des patients. Je salue donc cette suppression des ECN : il est possible que cette réforme des études de médecine et de la PACES facilite le travail entre confrères. Les étudiants sont dans une perpétuelle compétition, de la PACES aux ECN, laquelle induit une hiérarchie permanente. Peut-être la fin des ECN favorisera-t-elle les formations pluriprofessionnelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

...ine générale, dont les praticiens font le plus défaut aujourd'hui ? L'un des méfaits des ECN était de reléguer la médecine générale en queue de classement : elle n'attirait pas les meilleurs éléments de nos facultés de médecine. Ma second question relaie l'inquiétude, déjà exprimée, quant à l'amendement adopté en commission visant à imposer des contraintes aux étudiants en médecine en matière de stage. Je sais que vous êtes fondamentalement opposée à de telles contraintes dans le cadre de l'exercice de la profession de médecin : je pense que vous l'êtes également pour les stages. C'est manifestement par erreur que la commission s'est engagée dans cette voie, qui fait partie des fausses bonnes idées régulièrement diffusées en médecine. On ne fait pas de bonnes réformes contre ceux qui en sont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Je salue la fin des ECN, mais je m'inquiète d'un amendement déposé par M. le rapporteur Thomas Mesnier relatif aux stages dans les zones sous-denses. Mme Dufeu-Schubert, de la majorité, a déposé un autre amendement, de bon sens, afin de favoriser l'arrivée de médecins dans les zones sous-denses, notamment les zones rurales, telles que Saint-Gaudens, dans ma circonscription. Les collectivités territoriales s'y sont mobilisées avec les médecins du secteur, pour créer une maison et y accueillir les stagiaires et les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Cet amendement vise à rendre obligatoire la réalisation d'un stage en libéral. La découverte du monde professionnel est essentielle pour les étudiants. Un stage en milieu libéral permet de mieux cerner les qualifications demandées et la responsabilité personnelle qui incombe à toute profession libérale. Il permet également aux étudiants de cultiver l'esprit d'entreprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

C'est vrai, les ministres l'ont d'ailleurs répété, les stages en ambulatoire sont indispensables – un amendement sera déposé à ce sujet : toutefois, la rédaction de votre amendement laisse entendre qu'il suffirait d'avoir suivi un stage en libéral en deuxième cycle pour passer en troisième cycle, ce qui n'est pas souhaitable. Avis défavorable.