Interventions sur "stage"

74 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Envoyer des étudiants en médecine suivre des stages en zone sous-dense, plus communément appelés déserts médicaux, n'est pas adapté. L'intégralité des syndicats étudiants, au premier rang desquels l'ANEMF – Association nationale des étudiants en médecine de France – , s'y sont opposés. Cette opposition résulte de plusieurs facteurs. Tout d'abord, cette mesure constitue un prémisse de la coercition à l'installation. On ne vous force pas à vous ins...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Si l'objectif de cette disposition votée contre l'avis des rapporteurs en commission paraît louable, il me semble important de revenir dessus car, dans ces zones sous-denses, nous manquons de maîtres de stage. Il semble également très difficile de vouloir envoyer des étudiants dans ces lieux de stage compte tenu de l'organisation des formations dans les facultés. Enfin, même si l'impulsion a été donnée, depuis deux ans, pour développer encore davantage la maîtrise de stage, ce qui nous permettra de faire en sorte que 100 % des étudiants de deuxième cycle passent, enfin, en médecine générale, cette mes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Que se passerait-il si nous ne votions pas ces amendements ? Il y aurait demain deux possibilités : soit les étudiants devraient redoubler, à défaut de stages disponibles en zone sous-dense, soit on devrait accepter un encadrement de moins bonne qualité. Pour ces raisons, je suis tout à fait favorable à ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

J'ai demandé la parole à double titre. D'abord parce que l'amendement suivant, dont je suis l'auteur, tombera si ces amendements sont acceptés ; j'en dirai donc quelques mots. Ensuite, parce que je trouve que prendre argument du manque de maîtres de stage pour ne plus permettre aux étudiants de découvrir les zones sous-denses, où ils pourraient s'installer ultérieurement, est une erreur fondamentale. J'ai, pour ma part, la chance d'habiter une ville qui compte 16 maîtres de stage pour 20 000 habitants : c'est l'une de celles où le nombre de maîtres de stage rapporté à la population est le plus élevé. Pourquoi ? Parce que les médecins qui enseigne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

...s comprennent aussi des banlieues de grandes villes, comme nous en sommes tous convenus. On parle aussi de coercition, mais à chaque fois l'argument change, si bien que l'on comprend que la raison est ailleurs. Dites-nous donc où est réellement le problème, cela nous permettra d'avancer et de gagner du temps. Vous écrivez vous-même dans votre rapport, monsieur Mesnier, qu'il faut généraliser les stages dans les zones sous-denses. C'est à n'y plus rien comprendre ! Les zones sous-denses constituant un problème, nous devons nous donner les moyens d'y envoyer des étudiants. Cela me semble être la raison.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

... un sujet éminemment important, et nous avons raison, collectivement, de souhaiter donner à un maximum de futurs médecins la possibilité de découvrir cet exercice. Pour ma part, je voterai l'amendement du rapporteur pour deux raisons essentielles. La première tient à un problème qui a été rappelé : appliquer l'article dans sa rédaction actuelle supposerait qu'il y ait suffisamment de terrains de stage ouverts, c'est-à-dire suffisamment de maîtres de stage dans les territoires sous-denses concernés. Cela ne signifie pas qu'il ne faille pas s'efforcer de progresser, mais il faut sans doute renforcer le métier de maître de stage, et accompagner davantage les maîtres de stage afin qu'ils soient plus nombreux dans les zones sous-denses. Seconde raison : les médecins des zones sous-denses vous le d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

...e. Le feront-ils dans de bonnes conditions au cours de ces trois mois de découverte du milieu libéral, s'ils se retrouvent dans un milieu déjà saturé de travail, avec des médecins complètement débordés, qui nous demandent seulement de les aider à pouvoir continuer à travailler dans de bonnes conditions, et à épargner du temps médical et du temps de soins ? Encore une fois, il faut développer les stages dans les zones sous-denses : il est extrêmement important de faire découvrir et la médecine libérale, et la médecine libérale des territoires sous-dotés à tous les futurs médecins, mais pas sous la forme d'une obligation. Ce n'est pas un problème de coercition, c'est un problème de faisabilité et de réalisme

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

Je trouve dommage de renoncer à cette disposition. Très franchement, on peut tout à fait organiser ce rythme. On sait que, pour les externes, certains cours ne sont pas obligatoires, et que l'on peut organiser des déplacements de quelques jours ou quelques semaines dans les zones sous-denses pour des étudiants en médecine sans leur faire manquer des enseignements obligatoires. En outre, les stages en CHU sont, eux aussi, déjà surchargés : les étudiants y sont déjà trop nombreux – ceux qui ont été étudiants en médecine le savent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

À la place, je travaillais comme aide-soignant pour payer mes études. J'ai appris beaucoup plus en exerçant comme aide-soignant ou comme aide opératoire en bloc opératoire qu'en effectuant certains stages. Si nous voulons susciter des vocations, nous devons agir auprès des étudiants : ainsi, nous ne serons pas obligés d'être coercitifs plus tard.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

L'obligation d'effectuer un stage en zone sous-dense est une fausse bonne idée. Tout d'abord, nous devons disposer de maîtres de stage répartis sur l'ensemble du territoire, tant dans les zones sous-denses que dans les zones normales. En outre, nous devons laisser aux doyens des facultés de médecine la possibilité d'orienter les étudiants là où ces maîtres de stages sont disponibles. Ces stages obligatoires, qui dureront entre si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Je le répète, ce stage obligatoire en zone sous-dense n'est pas réalisable. Il faudrait qu'un nombre suffisant de médecins soient capables d'accueillir ces jeunes, qui sont même des tout jeunes n'ayant suivi qu'une ou deux années de formation et qui n'ont donc pas encore la compétence nécessaire pour profiter vraiment de ce stage en médecine générale. Il existe des stages de troisième cycle, dont un prochain amendement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

J'ai bien écouté tout ce qui vient d'être dit. Mme Tamarelle-Verhaeghe nous a parlé de faisabilité, mais j'ai bien peur que si un amendement n'impose pas de stage en zone sous-dense, rien ne sera fait pour inciter les médecins exerçant dans ces zones à devenir maîtres de stage. Lorsqu'une mesure n'est pas considérée comme faisable, rien n'est fait pour lever les obstacles et elle n'est jamais mise en oeuvre. Je rappelle que l'entrée en vigueur de ces dispositions a été reculée d'un an et que les externes n'auront donc l'obligation d'effectuer ce stage que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Dans le prolongement du débat que nous venons d'avoir, cet amendement vise à revaloriser la médecine générale en instaurant un stage de trois mois en médecine générale pour la validation du deuxième cycle. Il permettra de faire découvrir la profession à l'étudiant tout en lui apportant une expérience utile. Par ailleurs, il sensibilisera l'ensemble des étudiants aux enjeux de la médecine générale libérale, alors qu'un élève sur cinq effectue l'intégralité de son externat en milieu hospitalier. Enfin, cet amendement permettra d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

L'amendement no 658 est intéressant. Il est vrai que les étudiants en médecine, en particulier les internes, effectuent des stages obligatoires, mais il est ici question de faire sortir les étudiants de deuxième cycle de l'hôpital pour les envoyer dans les cabinets libéraux et leur faire connaître la médecine libérale. Or les chiffres montrent que tous les étudiants ne font pas de stage en médecine libérale : ils ne peuvent donc pas connaître ce type d'exercice de la médecine. Il conviendra de renforcer l'information en la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget, rapporteur :

Il a pour objet d'ouvrir différentes voies pour les stages, notamment un stage de recherche en troisième année, qui pourrait être pris en compte dans la validation des connaissances pratiques. J'ai été parmi les premiers étudiants à bénéficier des doubles cursus médecine-sciences via l'École de l'Inserm Lilian-Bettencourt, en 2003. Ces cursus, qui se sont développés depuis, étaient à la discrétion de quelques parcours d'excellence dans certaines facult...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Avis défavorable. Un tel stage entre pleinement dans le projet et le parcours de l'étudiant. L'amendement est donc déjà satisfait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il vise à encourager la réalisation de stages hors établissement hospitalier public. Les étudiants stagiaires à l'hôpital sont de plus en plus nombreux à évoquer des difficultés, en raison du manque de formation des tuteurs et des conditions de travail dégradées de ces derniers, qui rendent d'autant plus difficile l'encadrement d'étudiants. La plupart des étudiants de troisième cycle effectuent leurs différents stages dans le secteur hospi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

En multipliant les terrains de stage hors de l'hôpital public, on pourrait irriguer les territoires par des internes très rapidement. C'est par ailleurs une condition préalable à l'augmentation du nombre de médecins formés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

En encourageant les internes à effectuer des stages en dehors de l'hôpital public, on les sensibiliserait aux pratiques de la médecine libérale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Cet amendement du groupe Les Républicains vise à encourager les étudiants internes à effectuer des stages à l'extérieur de l'hôpital, notamment en milieu libéral, auprès de médecins ou dans des cliniques privées. Comme je l'avais dit hier, le nec plus ultra ne doit plus être exclusivement la formation en centre hospitalier universitaire – CHU. Vous me direz que cette pratique d'un stage hors établissement public existe déjà, mais il faudra renforcer la communication et l'information autour de cette...