Interventions sur "stock"

414 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

La pénurie de médicaments est, certes, un phénomène ancien, mais nous constatons tout de même que, entre 2016 et 2017, le nombre de médicaments en rupture de stock a augmenté de plus de 30 %. Ce sont 405 signalements qui ont été effectués en 2016, contre plus de 530 en 2017, et, à ce jour, plus de 800 médicaments manquent très régulièrement. Un Français sur quatre, comme l'a rappelé M. Door, s'est vu refuser la délivrance d'un traitement pour cause de pénurie. L'ANSM a multiplié par plus de vingt le nombre de signalements de pénuries depuis 2008. Face à ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Bouyx :

La France connaît depuis plusieurs dizaines d'années des ruptures de stock de médicaments, aussi bien dans le secteur officinal que dans le secteur hospitalier. Ces pénuries sont préjudiciables d'abord aux patients, auxquels elles font courir des risques supplémentaires, au début de leur traitement, comme dans le suivi et la poursuite de celui-ci. Chaque jour, des professionnels de santé, médecins, pharmaciens et infirmiers, passent de nombreuses heures à chercher des t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

...rnier, a présenté vingt-huit mesures pour lutter contre les pénuries et améliorer la disponibilité des médicaments en France. Pour déployer sa stratégie, elle a installé un comité de pilotage, réunissant tous les acteurs, dès septembre 2019. En outre, l'article 48 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 a également créé un nouveau mécanisme prévoyant de constituer quatre mois de stock destiné au marché national pour certains médicaments, afin de se prémunir contre une éventuelle pénurie. Cependant, le contexte de crise sanitaire pose la question de la capacité française à assurer sa sécurité d'approvisionnement en médicaments. En effet, comme cela a été dit, la France dépend de la Chine et de l'Inde pour 80 % de son apport en matières premières pour les composants actifs des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

...ion. La liste était longue ; elle s'est encore allongée avec la crise sanitaire que nous vivons, entraînant des situations intenables et inacceptables pour les patients et pour les personnels confrontés au virus. Quelles en sont les causes ? La première, que nous avons tous citée, est la délocalisation massive des moyens de production ; vient ensuite le système de flux tendu visant à réduire les stocks ; enfin, certains laboratoires peu scrupuleux usent volontairement de stratégies de raréfaction de produits, voire de la production, faute d'une rentabilité suffisante. Quelles solutions préconisais-je dans mon texte ? Parmi d'autres, je citerai la relocalisation, grâce à un régime fiscal avantageux, avec des abattements importants ; le renforcement du rôle et des moyens de l'ANSM et la respons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...édation des patients. Le nombre de patients hospitalisés est désormais en baisse. Cependant, nous savons que l'épidémie peut resurgir et que nos hôpitaux peuvent rapidement connaître des besoins importants. La reprise de l'activité chirurgicale dépend aussi de la disponibilité de ces médicaments. Aussi, monsieur le secrétaire d'État, je souhaiterais obtenir une présentation précise de l'état des stocks au niveau national. Certains disent que la France ne serait pas réapprovisionnée en propofol avant la fin du mois de juin. Qu'en est-il ? Ma deuxième question porte sur la répartition de ces médicaments : le 27 mars dernier, dans un souci d'optimisation des stocks, vous avez décidé d'instaurer un nouveau système, la répartition de cinq médicaments anesthésiques étant désormais assurée par le mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Ma question est proche de celle de M. Lurton. La crise du coronavirus a nécessité, en milieu hospitalier, l'usage accru de certaines spécialités pharmaceutiques. Face à ces besoins importants, et compte tenu des difficultés de fabrication et d'approvisionnement, les autorités sanitaires ont instauré une gestion centralisée au niveau national des stocks de plusieurs médicaments, notamment le propofol, le midazolam et les spécialités à base de curare. Si cette gestion centralisée vise à assurer que les hôpitaux les plus exposés à la crise sanitaire aient les moyens d'y faire face, elle n'est pas sans poser d'autres problèmes importants. Le propofol par exemple, utilisé en réanimation, est quasiment indispensable pour une anesthésie générale. O...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

 « Les stocks de médicaments se comptent en jour. Ils sont si réduits que nous n'avons plus accès à certains médicaments. » Monsieur le secrétaire d'État, nous avons tous à l'esprit des appels au secours comme celui-ci, après les avoir entendus de la bouche même du personnel médical. Les tensions, comme vous dites, étaient fortes en Hauts-de-France, dont vous venez. La raison première ? Près de 80 % des subs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, entre 2017 et 2020, nous dit-on, 600 millions de masques destinés au grand public ou aux soignants ont été détruits. Vous avez affirmé que c'était du fait de leur péremption – alors qu'en réalité ce sont plus souvent les élastiques qui se périment – et de l'apparition de moisissures. Bref, le stock constitué au cours des années précédentes a été détruit. Résultat : lorsque nous avons eu besoin de ces masques, il n'y en avait plus, ce qui a conduit le Gouvernement à expliquer successivement qu'ils n'étaient pas nécessaires, puis pas forcément indispensables, puis pas si faciles à utiliser – on voit désormais ce qu'il en est dans les rues de France… Pourtant, en 2019, l'Académie nationale de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...r des masques FFP1 pour protéger les Français – je ne parle par des soignants – et les employeurs, hôpitaux comme entreprises privées, devaient se procurer des masques FFP2 pour protéger leurs salariés. C'est ainsi que, jusqu'à la disparition de l'EPRUS – l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires – , qui avait pourtant fait ses preuves, il a été décidé de constituer des stocks. Pourquoi l'État – peut-être ne pourrez-vous pas répondre cet après-midi, mais j'anticipe sur la suite – ne disposait-il pas de stocks ? Ce n'est pas seulement parce que les masques étaient périmés : ma question précédente portait sur les décisions politiques qui ont été prises à un moment ou à un autre, par les gouvernements successifs, de ne pas en racheter. Qui a contrôlé les stocks destinés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...n conférence de presse : « Il sera temps, le moment voulu, de tirer toutes les conséquences en matière de préparation de notre pays face à une menace qui, je le rappelle, constitue une première sanitaire depuis plus d'un siècle. » La crise sanitaire n'est pas encore derrière nous, mais des pistes de solution peuvent déjà émerger. Face à certaines difficultés de l'État central dans la gestion des stocks de masques, les collectivités territoriales ont effectué un travail considérable en achetant massivement à l'étranger, dès le début de la crise, des masques jetables et réutilisables, et en prenant diverses initiatives de commandes et de fabrications locales de ces produits de santé. J'ai une pensée particulière pour le département du Nord, qui a su se montrer exemplaire en distribuant de nombre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...de l'abandon de notre souveraineté. Les déclarations du Gouvernement sur le port du masque par la population ont pu paraître floues, et celle du Président de la République, selon laquelle la France n'avait « jamais été en rupture de masques », nous semble relever du déni de réalité. Bien au-delà des déclarations, la plus grande incompréhension réside dans les décisions relatives à la gestion des stocks de masques, bien avant l'épidémie. Il ne s'agit pas de désigner des coupables, mais de reconstituer un processus de décision, qui s'est manifestement révélé inefficace, pour ne pas dire dangereux en pleine crise sanitaire. L'objectif est évidemment que ces erreurs ne se reproduisent plus. Nous commençons à avoir un peu de recul et d'information sur ces dysfonctionnements. En 2017, l'État avait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

...À propos des masques, la situation résulte visiblement d'un enchaînement de décisions prises dans les années 2000. Dans une première étape, nous nous sommes massivement approvisionnés pour nous protéger en cas de crise sanitaire Toutefois, après l'épisode de grippe A de 2009, pendant laquelle l'État avait considérablement dépensé, la doctrine a évolué : une distinction a été introduite entre les stocks stratégiques de l'État, gérés à l'époque par l'EPRUS, et les stocks tactiques, à la charge des établissements de santé ; depuis lors, les masques FFP2 sont réservés aux soignants directement exposés, et la responsabilité de constituer des stocks est confiée aux employeurs. Résultat de ce changement de doctrine : le stock de masques chirurgicaux est tombé d'1 milliard en 2009 à 150 millions en 2...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

...t de Francis Delattre, alors sénateur : elle permet certes de réaliser des économies considérables mais entraîne des ruptures d'approvisionnement de plus en plus fréquentes. Pendant l'épidémie, nous avons fait face à une véritable pénurie, qui a obligé à une gestion restrictive de la distribution de masques et à des commandes tardives et urgentes. Nous devons revoir notre politique de gestion des stocks, d'autant que la crise peut durer et que d'autres menaces sanitaires sont à prévoir. Envisagez-vous un changement de doctrine et, si oui, lequel ? Il convient de souligner le rôle majeur joué par les collectivités locales, notamment les régions : elles ont souvent été plus réactives pour approvisionner les hôpitaux et les professionnels de santé, quand bien même il s'agissait d'une responsabili...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

C'est assez simple : l'établissement chargé de la gestion des stocks sanitaires a été démantelé et on a décidé qu'ils seraient gérés par les établissements de santé, déjà asphyxiés par l'austérité. Voilà comment les stocks ont fondu comme neige au soleil, voilà comment les politiques d'austérité ont menacé notre sécurité sanitaire. Vous allez me répondre que ce n'était pas de votre responsabilité, mais de celle des précédents gouvernements. Nous sommes d'accord ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Monsieur le ministre, vous avez d'abord expliqué aux citoyens du pays que les masques étaient inutiles, puis qu'ils étaient indispensables exclusivement pour les soignants, puis que les Français risquaient de ne pas bien les utiliser. Enfin, une fois venu le déconfinement, l'heure est à la multiplication des stocks de masques grand public, rendus obligatoires dans les transports puis dans les collèges et les lycées. Le sujet est trop sérieux pour en rire et pour faire l'objet d'un gag. Mais quel fiasco pour la sixième puissance économique mondiale ! Vous avez usé et abusé d'un argument fallacieux, l'inutilité des masques, pour cacher une réelle pénurie. En réalité, les commandes ont été passées tardivement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...rsque le Président de la République dit que « le jour d'après [… ] ne sera pas un retour au jour d'avant ». Vous répondez que vous essayez de faire au mieux ; nous demandons encore mieux que ce mieux. Au cas où la pandémie durerait – il faudrait alors vivre avec – et où il manquerait de nouveau des masques, il est important que nous puissions savoir si des dispositions seront prises en matière de stockage, et lesquelles, et que vous nous apportiez des précisions concernant la production. La question de la gratuité des masques est également importante car c'est un problème de santé publique. J'en profite d'ailleurs pour signaler qu'elle fera l'objet d'une proposition du groupe communiste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

Monsieur le ministre, c'est avec une totale humilité que je souhaite aborder la question de la gestion des stocks de masques. Nous avons entendu tant de leçons de la part de ceux-là mêmes qui, il y a quelques années, jugeaient utile de déstocker. Il nous faut comprendre la situation pour tirer les leçons des différentes difficultés rencontrées. Je souhaite faire une rapide chronologie de la crise d'approvisionnement en masques, vue depuis mon activité de député du Grand Est, au coeur de la propagation de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

..., me disant qu'ils ne sont pas assez protégés alors qu'ils pratiquent des actes invasifs. Plusieurs professionnels de santé y ont malheureusement laissé leur vie. À compter de la mi-mars, ce sont les EHPAD et les services à domicile qui m'ont alerté. Puis, au mois d'avril, ce fut au tour des professionnels libéraux et enfin du grand public. Malgré la réquisition, il a été possible de trouver des stocks de masques, que j'ai moi-même collectés et distribués, en nombre bien insuffisant malheureusement au regard des besoins. Beaucoup a déjà été dit sur ce qui s'est passé avant la crise et sur ce qui se devrait se passer à son issue. Pour ma part, je souhaiterais revenir sur ce qui s'est passé pendant la crise. À la fin du mois de février, nous disposions de 117 millions de masques chirurgicaux. N...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

Je ne cherche pas à brocarder des responsables, mais simplement à comprendre le cheminement depuis la dissolution de l'EPRUS au sein de Santé publique France jusqu'à l'annonce européenne du stock d'urgence centralisé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Hammerer :

Monsieur le ministre, depuis le début de la crise, vous avez toujours prôné la transparence sur le stock de masques dont nous disposions. Vous avez affirmé que nous n'en avions pas suffisamment – et certainement, oui, nous n'avions pas assez de masques, comme pratiquement tous les pays de la planète touchés par la pandémie.