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Quant au présent amendement, il poursuit le même but que celui de mon collègue Cyrille Isaac-Sibille : compléter les DMP. Je propose donc qu'à l'occasion de chaque acte de téléconsultation, le professionnel de santé établisse avec le patient un bilan vaccinal et renseigne le dossier médical partagé sur les éventuelles mises à jour à effectuer.
... – vaccin obligatoire auquel échappent tout de même 10 % de cette population. Rappelons que l'adhésion des Français à la vaccination reste élevée, puisque 75 % des personnes âgées de 15 à 75 ans indiquent y être favorables. Pour sensibiliser à l'importance de la vaccination, je propose avec cet amendement que le professionnel de santé effectue un bilan vaccinal avec le patient à l'occasion d'une téléconsultation : il vérifiera que le patient est à jour de ses vaccins et pourra lui apporter des informations pratiques et répondre à d'éventuelles questions.
Monsieur le ministre, vous ne répondez pas à une question que ma collègue Firmin-Le Bodo et moi-même vous avons posée. Nous ne sommes pas opposés à la téléconsultation mais sommes-nous assurés que, derrière les actes, il y a toujours un médecin formé ? Des scandales et des abus ont pu être constatés ; des données médicales circulent parfois très loin, sans que l'on soit certain qu'elles soient consultées par un médecin à la fin ! Nous avons besoin d'un cadre beaucoup plus protecteur pour les patients, dans leur intérêt. Vous devez nous répondre aussi sur ce poi...
Il a été déposé par notre collègue Descoeur. Pour obtenir la prise en charge d'un acte de téléconsultation, les patients doivent s'adresser un médecin exerçant physiquement dans leur territoire. Or la psychiatrie est une spécialité dont la répartition géographique est très inégale. C'est ainsi que 23 % des psychiatres libéraux se concentrent à Paris, alors qu'un département comme le Cantal en compte moins de cinq. Cela entraîne un allongement du délai pour obtenir une consultation, qui peut parfois dé...
Tout à fait. Je voudrais souligner que, si nous sommes favorables à la téléconsultation et à son remboursement, y compris en psychiatrie, nous sommes aussi très inquiets à l'idée que des entreprises commerciales puissent profiter de la situation en percevant le remboursement de la sécurité sociale, sans que nous soyons certains que c'est bien un médecin qui a réalisé la consultation et prescrit les médicaments au patient. C'est la raison pour laquelle les députés de gauche se sont l...
Nous sommes tous conscients, bien sûr, de la pertinence de la téléconsultation. L'article 32 permet la prise en charge à 100 % par l'assurance maladie de l'ensemble des actes de téléconsultation jusqu'au 31 décembre 2021. Mais cette mesure aura des implications budgétaires qui méritent d'être surveillées, afin d'éviter tout débordement. Le présent amendement prévoit donc un bilan de la mesure à mi-parcours, après six mois, dans un souci d'information et de compréhension et ...
Au travers de cet amendement, nous demandons un rapport sur les conséquences de la prise en charge de la téléconsultation : celle-ci mérite d'être évaluée, comme cela a été souligné. La question de la rupture d'égalité doit aussi être étudiée : le ticket modérateur acquitté par le patient lorsqu'il consulte son médecin n'existe pas pour la télémédecine. Sans doute est-ce la raison pour laquelle les députés de gauche se sont levés tout à l'heure : l'amendement en faveur duquel ils ont voté aurait abouti à la suppress...
Sans doute vais-je dénoter par rapport à mes collègues, mais je demande pour ma part un rapport sur l'opportunité et la pertinence éventuelle de prolonger l'exemption, pour l'assuré, de ticket modérateur sur les actes de téléconsultation. Ce rapport pourrait aussi porter sur les conditions de la sécurisation et de la régularisation nécessaires du secteur, que nous avons évoquées précédemment. Il pourrait enfin s'interroger ultérieurement, si le nombre d'actes de téléconsultation continuait d'augmenter, sur l'opportunité d'étendre le remboursement à 100 % à tous les actes, y compris pour les consultations au cabinet du médecin. L...
Dans l'optique de mieux réguler le service des urgences, je propose, avec cet amendement d'appel, de rendre possible une téléconsultation en amont d'un passage dans ce service.
Monsieur le ministre, il y a quelques instants, vous avez failli vous énerver en nous présentant, avec passion et fougue, tout l'intérêt et toute l'attention que vous portez à la télémédecine. Vous nous avez notamment indiqué que pendant la crise sanitaire, les téléconsultations ont été multipliées par plus de cent. Mais vous auriez dû préciser, monsieur le ministre, que derrière chaque caméra, chaque ordinateur, il y avait un médecin – le plus souvent, un médecin de ville – , et que la médecine de ville a aussi fonctionné de manière considérable pendant la crise sanitaire. Alors pourquoi, dans le cadre de l'article 33, renvoyer à des délais indécents la revalorisation...
... un jeune médecin qu'à la condition qu'il s'installe là où un autre médecin part à la retraite. Je sais très bien que les mesures de ce type n'ont pas l'assentiment de tous les médecins, mais j'ai aussi le sentiment qu'en proposant un tel amendement, nous défendons les médecins de campagne. En effet, ceux-ci risquent de se voir dépossédés du coeur de leur activité en raison du développement de la téléconsultation et de tout ce qui se met actuellement en place pour transférer une partie de leur activité vers d'autres corps professionnels. À l'inverse, monsieur le ministre, quand vous défendez le développement de ces nouvelles techniques comme vous l'avez fait tout à l'heure – de manière un peu excessive, si vous me permettez de vous le dire – , vous faites le jeu des grands groupes, sans doute américains,...
...bre de rendez-vous et les vaccinations retardées. Nous sommes face à une reprise de la pandémie, avec des zones très touchées. Ce matin, toutes les radios parlaient de Marseille et d'autres villes. Comment empêcher cette déprogrammation et quelles démarches peuvent être mises en œuvre pour parvenir à maintenir autant que possible le suivi de ces enfants et de ces adolescents ? Vous avez abordé la téléconsultation. Quelle est son efficacité réelle ? Des doutes persistent sur cette question. Vous avez également abordé les inégalités sociales de santé. J'appartiens au département de la Seine-Saint-Denis, où les phénomènes de diabète et de surpoids sont nombreux. Ce département est également confronté à un retour en force de la tuberculose. Comment percevez-vous ces inégalités sociales devant la santé ? Quel...
Pendant cette période de crise sanitaire, les mères ont accouché dans des conditions parfois difficiles, car leurs familles ne pouvaient pas leur rendre visite. Les hospitalisations étaient plus que réduites afin de préserver un cadre sanitaire optimal. A la sortie des maternités, comment avez-vous perçu l'accompagnement de ces mères et quel a été le suivi de ces bébés ? Mme Hubinois a parlé de téléconsultations, mais pour les nouveau-nés, ce dispositif n'est pas adapté. Les parents ont besoin d'une visite classique avec leur pédiatre ou leur médecin de famille. Dans ce contexte particulier, comment le suivi des nourrissons a-t-il été assuré ?
... engouement de la part des praticiens, notamment libéraux. Il est également important de développer la télémédecine au sein des déserts médicaux. Si la volonté du gouvernement est de l'élargir au sein des EHPAD et des territoires sous-dotés, celle-ci doit être accompagnée d'un financement fort. Certaines maisons de retraite, de santé ou pharmacies sur nos territoires se sont déjà lancées dans la téléconsultation afin d'accompagner les patients non dotés de moyens informatiques à domicile ou les personnes âgées. Ne pouvons-nous pas envisager la création de centres d'e-santé et de formation pour ces professionnels ? Même si le remboursement par l'assurance maladie de la téléconsultation est une avancée majeure, comment financer davantage ces dispositifs très coûteux ? Enfin, la fusion de la CMU-C et de l'...
Chacun d'entre nous est fréquemment mis en contact téléphonique avec des plateformes appelant pour le compte de sociétés françaises, mais qui sont basées à l'étranger. Pourra-t-on avoir la certitude que les téléconsultations seront réalisées par des médecins français, et non sous-traitées par des médecins se trouvant éventuellement à l'autre bout du monde ?
Ce point peut effectivement revêtir une certaine importance en termes d'acceptation du dispositif de téléconsultation par la population.
Pensez-vous que les infirmières, qui se déplacent beaucoup auprès des personnes âgées, pourraient, dans la perspective de délégations supplémentaires dans le suivi des maladies chroniques, jouer un rôle important en matière de téléconsultation ? Avons-nous, d'autre part, des données comparées sur les risques d'erreurs de diagnostic entre la téléconsultation et la consultation en cabinet ?
On imagine que l'installation des cabines de téléconsultation dans les officines de pharmacie sera aussi complexe que coûteuse. Vous avez également évoqué l'idée d'ambulances équipées de satellites – technologie qui n'est du reste pas entièrement satisfaisante. Est-ce qu'à l'aide d'une tablette, une infirmière peut accompagner une téléconsultation depuis un lieu couvert par la 4G ?
Bonjour à toutes et à tous. Merci d'être parmi nous. Je commencerai par une question synthétique s'adressant à Médiveille, à Qare et à Médecin direct. Avec la montée en puissance du numérique et des téléconsultations, quelles marges de progression envisagez-vous pour vos sociétés au cours des cinq prochaines années ? Quels sont les obstacles réglementaires qui pourraient freiner votre développement ? Ma seconde question porte sur la couverture numérique et vous concerne également tous les trois. Quel devrait être, selon vous, le bon niveau de débit internet pour apporter une réponse de qualité partout sur l...