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... faudrait alourdir le déficit, et je ne crois pas que ce soit le parti des auteurs de cet amendement. En plus d'être antisociale comparée à l'indemnité inflation, la baisse de la TVA est totalement antiécologique. Et je ne comprends pas que la gauche puisse défendre de telles mesures. D'ailleurs, c'est pour cela que Nicolas Sarkozy avait imaginé le chèque vert pour compenser l'augmentation de la taxe carbone. Il faut maintenir le signal prix sur toutes les activités polluantes et les énergies fossiles, et donc aider les personnes les plus modestes par des compensations sociales. On ne peut pas défendre la mesure que vous soutenez si l'on a un tant soit peu une éthique sociale et écologique. Je ne comprends pas qu'on le fasse sur les bancs de la gauche.
...r la TVA au sujet de cet amendement – cet argument concernait l'amendement précédent. Il est possible, dans le respect du droit européen, de baisser la TVA. C'est une question de choix politique. Comme M. Alauzet, je suis très surpris d'entendre Mme Pires Beaune et M. Bruneel défendre cette idée. S'il est une mesure beaucoup plus antisociale que celle que nous proposons, c'est bien la baisse des taxes, qui sera durable et devra être compensée par d'autres mesures, probablement pires.
Nous proposons une indemnité budgétaire, ciblée en faveur de ceux qui gagnent moins de 2 000 euros, et vous privilégiez une baisse de la fiscalité qui va concerner tous les déciles. Ce n'est pas cohérent avec ce que vous défendez habituellement lors des débats budgétaires, c'est vraiment surprenant. Je rappelle qu'en 2012, Nicolas Sarkozy avait dit que la baisse des taxes sur le carburant était une mesure démagogique, je partage son avis.
Monsieur le rapporteur général, vos propos contredisent ceux que vous avez tenus à propos de l'amendement visant à supprimer la TVA sur les taxes. Vous reconnaissiez que nous avions un petit peu raison car l'existence de taxes sur d'autres taxes exaspère les Français. Il nous faut apporter une réponse au sujet du consentement à l'impôt. Nous comprenons qu'il existe une difficulté en raison d'une directive européenne, mais la France doit demander à la faire évoluer, sinon il ne sert plus à rien d'être législateur. La mesure que nous prop...
Cet amendement vise à revenir sur la suppression de la taxe d'habitation pour les 20 % des contribuables les plus riches. Le Gouvernement prétend la supprimer en raison de son caractère injuste, et il a bien raison : les valeurs locatives prises en compte n'ayant pas été révisées depuis 1970, le montant de la taxe peut être complètement décorrélé du niveau de vie des contribuables. Les 20 % les plus riches – 6,3 millions de foyers – bénéficieront d'un ga...
Cet amendement vise à instaurer une taxe exceptionnelle – j'insiste sur ce dernier mot –…
…nous proposons donc de taxer à 50 % le surplus de bénéfices réels réalisés pendant la crise, au regard du résultat sur la même période l'année précédente. Je précise que cette taxe s'applique aux entreprises de plus de 500 salariés qui réalisent un chiffre d'affaires supérieur à 750 millions d'euros – vous voyez que nous n'exagérons pas. J'ajoute qu'une mesure exceptionnelle de cette nature a déjà été prise dans le passé –...
Les députés de la III
...mendement, tendant à modifier une disposition du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, le CESEDA, a pour objectif de rectifier une erreur de coordination introduite dans les dispositions fiscales dudit code par l'ordonnance du 16 décembre 2020, ce qui permettrait de rétablir l'état du droit antérieur, c'est-à-dire avant le 1er mai 2021. En effet, le cas d'exemption à la taxe sur les titres de séjour qui concerne la première délivrance de la carte de résident aux membres de la famille de l'étranger titulaire d'une carte de résident en qualité de réfugié a alors été supprimé – je sais que c'est un peu technique, mais ce point néanmoins très important pour les familles concernées. Cette exemption doit donc être réintroduite dans le CESEDA. En complément, monsieur le se...
Il vise à taxer les multinationales à hauteur de leur bénéfice réel réalisé en France. Le détournement des recettes publiques est estimé entre 80 et 100 milliards par an. Il serait bénéfique de pouvoir récupérer ces ressources.
Il s'agit d'un amendement d'appel à propos d'une question qui exaspère les Français depuis des décennies : l'impôt sur l'impôt. Elle a été traitée en partie pour la contribution sociale généralisée (CSG), dont une part est déductible de l'impôt sur le revenu, mais il reste la TVA sur les taxes intérieures de consommation portant sur l'énergie. Je suis sûr que nous sommes tous d'accord sur le principe. Aurons-nous, s'agissant de cette TVA, un suivi mettant en regard l'augmentation des recettes de TVA et les diminutions des taxes intérieures sur la consommation de produits énergétiques liées à la baisse en volume de la consommation de carburant ? On entend dire que l'État s'enrichit. C...
...tre dans notre rôle de nous assurer, dans le contexte actuel d'augmentation des prix de l'énergie, du suivi chiffré de l'évolution de la TVA et de la TICPE. Un mauvais débat s'installe sur de supposées cagnottes et sur le fait que l'État gagne de l'argent. C'est pourquoi j'ai demandé aux ministres, lors de leur audition le 3 novembre sur le présent texte, un suivi précis et régulier de toutes les taxes sur l'ensemble des énergies – essence, gaz, électricité – en 2022. Il importe que chacun puisse constater les évolutions des recettes ou des pertes de recettes fiscales. Il sera notamment intéressant de voir comment le plafonnement de la hausse des tarifs de l'électricité influera sur les recettes de l'État du point de vue de la TVA et de la taxe intérieure sur la consommation finale d'électric...
Il vise à supprimer les principales niches fiscales polluantes, telles que celle sur le gazole non routier, le kérosène aérien à usage commercial, le remboursement du gazole pour le transport routier, l'exonération de taxe sur le carburant maritime ou l'exonération de taxe carbone des sites industriels et des entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre. Les recettes attendues de ces suppressions atteindraient 24 milliards d'euros.
Il s'agit de revenir sur la suppression de la taxe d'habitation pour les 20 % des contribuables les plus riches. D'abord, elle n'était pas prévue dans le programme d'Emmanuel Macron – mais on sait ce que deviennent les promesses. Ensuite, elle est injuste, car les 20 % de contribuables les plus riches capteront 8 des 17 milliards amputés au budget de l'État. Enfin, elle constitue une coupe supplémentaire dans l'autonomie financière des collectivi...
Avis défavorable. La suppression de la taxe d'habitation pour les 20 % des contribuables les plus riches était une recommandation – c'est un euphémisme – du Conseil constitutionnel. Or, parmi ces 20 %, on trouve des personnes qui gagnent à peine plus de 2 000 euros par mois. On ne peut pas à la fois considérer qu'avec un tel revenu, on appartient à la classe moyenne, et ne pas vouloir que ces personnes gagnent en pouvoir d'achat. La mesure...
Votre amendement d'appel pose deux questions. D'une part, pourquoi vouloir taxer Total seulement alors que d'autres entreprises ont des revenus pétroliers en France ? D'autre part, si le groupe a en effet enregistré plus de profits, il paie plus d'impôts – c'est le principe de la fiscalité.