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En 2017, le Gouvernement, souhaitant conforter la position de leader du tourisme de la France, a déployé une politique ambitieuse de développement du secteur touristique, avec l'objectif d'accueillir 100 millions de touristes internationaux à l'horizon 2020. Malheureusement, cette année-là, la crise de la covid a entraîné un arrêt brutal de l'activité touristique, en France et dans le monde. Sur la baisse globale d'activité d'environ 33 %, la part des secteurs liés au tourisme est de 5 points. En 2020, la France a accueilli 40 millions de touristes étrangers, con...
...ccompagner. À l'examen des interventions budgétaires de l'État en matière de tourisme, les crédits ne semblent pas fléchés sur les mesures d'accompagnement à engager en priorité pour permettre aux différents acteurs, affaiblis par la crise sanitaire de rebondir alors qu'ils en ont la capacité. Hormis la promotion à l'étranger de la France, de son patrimoine, de sa culture, de ses infrastructures touristiques et de ses paysages, notamment par Atout France, il faut investir massivement dans la filière, qui a des défis immenses à relever. La crise sanitaire a certes accéléré les mutations, mais elle a aussi fait surgir des problèmes qui nécessitent d'allumer rapidement des contre-feux. Le tourisme se heurte ainsi, comme d'autres secteurs, à des difficultés de recrutement. Une pénurie de personnel, qua...
Le PLF intervient alors que la relance de l'économie s'accélère et que les retombées des mesures ambitieuses que nous avons prises se concrétisent. La croissance atteindra environ 6 % cette année et 4 % l'année prochaine. Elle aura des effets bénéfiques sur le secteur de l'économie touristique, après une longue année marquée par la crise sanitaire. En 2019, le tourisme représentait 7 % de notre PIB, faisant de la France la première destination touristique au monde en nombre de visiteurs. La baisse considérable de l'activité touristique en réaction à la pandémie a eu des effets négatifs sur le secteur comme sur notre balance commerciale. L'action déterminée de la majorité a permis qu'u...
... de l'hôtellerie et de la restauration, en particulier les taux réduits de TVA à 10 %. Les dépenses budgétaires afférentes, couvertes par la mission Action extérieure de l'État, se prêtent à plusieurs critiques. Dans un contexte de pandémie, où les frontières extérieures de l'Union européenne étaient pour l'essentiel fermées, les moyens dévolus au renforcement de l'attractivité de l'offre touristique française n'ont pas été recentrés vers le tourisme intérieur, alors que celui‑ci a permis à de nombreux territoires de connaître une saison proche des précédentes. Le tourisme intérieur et de proximité, en particulier des pays limitrophes, a représenté 86 % des recettes en 2020, et a poursuivi la même dynamique en 2021. Il est urgent de refonder notre stratégie d'activité à l'aune de cette périod...
Cette année, comme l'année dernière, le bilan et les perspectives du secteur touristique ont été ternis par la crise de la covid-19. Alors que la France pouvait se flatter d'être l'une des destinations préférées des touristes étrangers, le déclin de la fréquentation touristique a été patent et a tiré vers le bas les résultats de ce secteur. En juillet 2021, d'après les premières estimations d'Atout France, les recettes liées au tourisme international ont reculé de 34,2 % par rapport...
Dans le cadre du plan de relance, le plan Avenir montagnes prévoit notamment une réorientation des bâtiments désaffectés vers l'hébergement touristique, ce qui constitue une véritable opportunité pour le tourisme. Les crédits qui y sont affectés sont à échéance. Le massif vosgien bénéficie ainsi de 18 millions d'euros : 6 millions à échéance du 31 décembre de cette année et 12 millions à échéance du 31 décembre 2022. En conséquence de la crise sanitaire, les banquiers sont de plus en plus réticents pour finaliser les tours de table financiers. ...
Je remercie le rapporteur pour avis d'avoir mis en lumière le tourisme patrimonial, qui est une spécificité française et qui contribue au rayonnement de notre pays à l'étranger. Le patrimoine culinaire, la gastronomie française doivent également être associés au développement touristique. À la suite des attentats de 2015, Atout France a noué des partenariats avec la sphère privée afin de favoriser le tourisme international. Cette question mériterait d'être retravaillée. Les PGE ont permis de faire face à la crise mais ils doivent être remboursés. Une partie des filières industrielles et touristiques, dans le domaine de l'hôtellerie et de la restauration, aura des difficultés et...
...ons et des inquiétudes se font jour sur l'impact de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme. La prolongation de cette crise, les mesures de reconfinement décidées un peu partout en Europe, les restrictions à la liberté – notamment à la liberté de circulation – rendent ces interrogations encore plus fortes et ces inquiétudes plus angoissantes pour les entrepreneurs et les salariés du secteur touristique, qui représente – vous le savez – 7 % de notre produit intérieur brut (PIB). Lors de la présentation de son avis sur le tourisme, notre rapporteur budgétaire, M. Vincent Rolland, indiquait que la prévision actualisée pour l'ensemble de l'année 2020 ne serait que de 36 millions de visiteurs et de 24 milliards d'euros de recettes dans le cas d'un impact sanitaire fort, ce qui semble être malheureus...
... tourisme représente plus de 2 millions d'emplois directs et indirects sur notre territoire, et il est particulièrement affecté par la crise. 20 à 25 % des structures seraient en grande fragilité. Au niveau mondial, l'on enregistre une baisse de 70 % des arrivées de voyageurs entre janvier et août. La pandémie et les incertitudes liées à son évolution ont un impact de long terme sur nos activités touristiques. Dans ces conditions, le Gouvernement ne cesse d'adapter les mesures de soutien au secteur : plan de tourisme renforcé, investissements du plan de relance tournés vers le tourisme ; mobilisation de 614 millions d'euros en faveur du patrimoine, de 50 millions pour le tourisme vert, etc. Il faudra poursuivre cet accompagnement en 2021 en fonction de l'évolution de l'épidémie et des secteurs d'act...
... soutenir les acteurs du tourisme. Néanmoins, les parlementaires de tous bords – je pense par exemple à Mme Frédérique Lardet, avec qui j'ai travaillé au sein du groupe de travail sur le tourisme durant la crise de la covid – dénonçaient certains « trous dans la raquette » qui aujourd'hui n'ont pas été comblés. Certains acteurs du tourisme, dont l'activité se situe exclusivement dans des stations touristiques, ne sont pas éligibles au plan tourisme. Je pense aux commerces alimentaires dans les stations de sports d'hiver ou dans les stations balnéaires, ainsi qu'aux vendeurs de vêtements, de textiles, qui eux non plus, du fait de leur code NAF, ne sont pas éligibles. Ces commerçants ne comprennent pas qu'ils ne puissent pas bénéficier de ces aides, alors que des sommes très importantes sont annoncées....
...En matière de tourisme, notre pays a certainement trop vécu sur ses acquis. Nous nous rassurons souvent en nous disant que la France est la première destination mondiale – et il faut qu'elle le reste – mais elle s'est laissé distancer dans sa capacité à capter des flux de clientèles nouvelles, elle perçoit des dépenses trop faibles par rapport à la durée du séjour, et elle enregistre des recettes touristiques trop concentrées dans l'espace et dans le temps (60 % des nuitées de touristes internationaux se concentrent dans quatre régions et deux mois de l'année). Vous avez mis en route un plan qui a été qualifié par M. Vincent Rolland de « Plan Marshall » et qui est tout à fait nécessaire. Quand on voit l'ensemble des mesures, l'on se rend compte du côté transversal du tourisme, qui touche vraiment à ...
Les mesures de soutien au secteur touristique, qui sont extrêmement fortes, ont été mises en place au cœur de la crise sanitaire. Aujourd'hui, nous faisons face à une évolution et à une nouvelle donne sanitaire. Cela ne risque-t-il pas de rendre caduc ce plan de relance, ou en tout cas de rendre nécessaire qu'il soit complété ? Envisagez‑vous déjà le renforcement des dispositifs en raison de ce nouveau confinement, notamment pour éviter d'im...
S'il est un secteur qui a payé un lourd tribut à la crise de la covid-19, c'est bien celui de l'industrie touristique. Certes, l'été a donné lieu à un rebond de la consommation domestique – ce dont il faut se féliciter –, les Français ayant privilégié la destination « France », mais cela s'est révélé insuffisant pour compenser l'effondrement de la fréquentation étrangère, des voyages d'affaires, et une avant-saison qui n'a pas pu véritablement avoir lieu. Un manque de perspectives vient assombrir quelque peu le...
La situation sanitaire nous a obligés à remettre en place un confinement, qui est certes plus souple que le précédent mais qui a des conséquences sur bon nombre d'activités. Certains acteurs du secteur touristique voient leurs activités très lourdement impactées, voire rendues impossibles par les contraintes de mobilité. Je pense par exemple aux agences de voyages. Le secteur a bénéficié d'un plan de soutien spécifique, un plan très large et important, qui a été très utile, mais les activités touchées étaient déjà très lourdement impactées par le développement des plateformes numériques. La crise sanitaire...
... vous avez affiché un plan de relance pour l'Outre-mer. Tout en vous félicitant pour l'action que vous menez, Monsieur le ministre, je ne vois pas trop de différenciation par rapport à ce qui est fait dans l'Hexagone. Le poids du tourisme dans l'économie locale ultramarine est essentiel. C'est pratiquement un effondrement qui s'observe. Dans l'Hexagone, il est possible de faire des transvasements touristiques de territoires en territoires, mais la plupart des territoires ultramarins sont des îles, à l'exception de la Guyane. Il y a donc une catastrophe en Polynésie, en Guadeloupe, à la Réunion, en Martinique. Quelles sont les mesures de différenciation de soutien que vous pourriez apporter à ces territoires, dans lesquels le poids du tourisme est beaucoup plus fort que sur le plan national ? En ce q...
Je représente une région très touristique, à savoir la région de Saint-Malo, Dinard et de leurs communes environnantes. Je voudrais vous parler du Royaume-Uni. Pensez-vous qu'un accord puisse être trouvé pour le Brexit ? Nous sommes à moins de deux mois de la date fatidique. Chez nous, beaucoup de citoyens britanniques sont propriétaires de résidences secondaires. À compter du 1er janvier 2021, ces citoyens ne pourront plus réside...
Selon une enquête réalisée par la chambre de commerce et d'industrie (CCI) et la chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) de Seine-et-Marne auprès de 9 043 établissements du département, 52 % d'entre eux ont été concernés par une fermeture administrative durant le premier confinement. 70 % d'entre eux ont vu leur chiffre d'affaires diminuer. La Seine-et-Marne est la deuxième destination touristique d'Île-de-France après Paris. Le château de Champs-sur-Marne, par exemple, a enregistré une baisse importante du nombre de visiteurs. Ce deuxième confinement est un nouveau coup dur pour le secteur du tourisme seine‑et-marnais. Comment l'État peut-il travailler avec le département et les communes pour apporter des aides spécifiques au secteur du tourisme ?
Dans le tourisme rural, il y a énormément de petites structures touristiques, et d'autres, liées à la restauration ou à l'activité culturelle, qui n'ont pas connu ce rebond d'activité dont nous avons parlé tout à l'heure, surtout lorsqu'elles sont éloignées des côtes ou des grands lieux touristiques. Pour pouvoir survivre et faire venir des touristes chez elles, ces petites structures touristiques doivent avoir affaire à leurs offices de tourisme, qui sont toujours fina...
...climat des affaires s'inscrit à douze points en dessous du niveau atteint lors de la crise de 2009… Les effets de la crise se font particulièrement ressentir dans le secteur du tourisme, qui représente en moyenne 18 % du PIB des Outre-mer, donc de nombreux emplois directs et indirects. D'après une étude commandée par l'association des chambres de commerce et d'industrie des Outre-mer, le secteur touristique devrait perdre 60 % de son chiffre d'affaires en 2020, par rapport à celui réalisé en 2019, soit plus de 700 millions d'euros. La saison dite estivale a permis, dans une certaine mesure, d'amortir le choc des pertes financières, mais le bilan est contrasté. À La Réunion, par exemple, le nombre de touristes accueillis au mois de juillet 2020 représentait seulement 11 % de celui du mois de juillet...
..., Saint-Pierre-et-Miquelon, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française – est différent des autres, les défis auxquels ils sont confrontés sont de même nature. La France d'au-delà des mers fait face à des aléas bien connus : une vie chère en raison de l'insularité, un taux de chômage plus élevé qu'en métropole, une balance commerciale très déficitaire et une dépendance importante à l'économie touristique, sans oublier les catastrophes environnementales liées au réchauffement climatique. La crise de la Covid-19 est une crise d'une autre forme. Elle a frappé très durement l'Outre-mer : en Guyane et à Mayotte, l'état d'urgence sanitaire n'a été levé que le 16 septembre dernier. Depuis le mois de mars dernier, les liaisons aériennes et maritimes avec l'Outre-mer ont été fortement perturbées, voire i...