Interventions sur "transparence"

458 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Bonsoir ! Madame la ministre, puisqu'on parle de confiance et de transparence, j'aurai à vous poser très directement une question. Sanofi a eu l'honneur de recevoir le Premier ministre de la France, Édouard Philippe. C'était jeudi dernier. Si cette information figure bien sur le site de Sanofi, elle ne figure en revanche nulle part ailleurs puisque les salariés du groupe Sanofi n'en ont pas été informés, pas plus que les syndicats, les médias et les Français. Cette visite ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

..., de nous moquer de la parole donnée, de ne pas être des hommes et des femmes politiques, mais des politiciens, qui se servent plus qu'ils ne servent. Or de cela, malheureusement, le projet de loi ne dit mot. Bien entendu, je voterai pour un meilleur contrôle des comptes des partis politiques. Bien entendu, je voterai pour mettre fin aux conflits d'intérêts. Bien entendu, je voterai pour plus de transparence concernant nos patrimoines. Bien entendu, je voterai pour que nos attachés parlementaires ne soient pas des attachés familiaux. Bien entendu. Sur la suppression de la réserve parlementaire, si j'acquiesce à moins de clientélisme, je vous mets en garde contre cet air du temps qui frise la démagogie. Aider une association ou un projet d'une commune n'est pas condamnable en soi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

Ce projet de loi vise à instaurer plus de transparence et un meilleur contrôle de la vie politique afin d'éviter les dérives que nous connaissons et qui éclaboussent l'ensemble des politiques alors qu'ils sont l'oeuvre d'une minorité. Oui, ce texte est important.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Madame la présidente, madame la garde des sceaux, ce projet de loi affiche de très nobles objectifs, puisqu'il entend créer un « choc de confiance ». Il est vrai que nous devons répondre aux attentes de transparence de l'opinion publique. Nous sommes ambitieux sur ce sujet car chacun sait qu'il y a urgence. La forte abstention constatée lors des dernières élections marque une certaine défiance à l'égard de l'action publique et une perte de confiance envers les élus. Cela doit nous conduire à renforcer notre exigence en matière d'exemplarité. L'article 1er contribue à cette exigence, et je salue la reprise d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...agir clairement, sévèrement. Il faut envoyer un message fort aux Français, sans pour autant donner l'impression de réagir après chaque scandale. C'est pourquoi ce projet de loi organique ne doit pas s'arrêter au milieu du gué, ni donner l'impression que des responsables politiques et des hauts fonctionnaires de l'État vont pouvoir continuer de s'affranchir de certaines règles de déontologie et de transparence. J'y reviendrai. Surtout, le fossé entre nos concitoyens et ceux qu'ils élisent se creuse au fil des ans à cause des reniements successifs, des promesses non tenues, voire des mensonges pour se faire élire. À chaque élection, on entend les plus grandes promesses concernant l'emploi, le pouvoir d'achat et pour une vie meilleure. Malheureusement, élection après élection, les majorités changent et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Madame la présidente, madame la garde des sceaux, chers collègues, si nous devons tenir compte de l'attente bien légitime des Français pour davantage de transparence, nous ne devons pas nous tromper de combat. En effet, si certaines pratiques et certains usages parlementaires doivent effectivement appartenir au passé, nous ne devons pas affaiblir le mandat qui nous a été donné par les Français pour accomplir les missions qui sont les nôtres. Car faire peser des contraintes disproportionnées sur l'exercice du mandat parlementaire reviendra, à terme, à limiter ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Madame la présidente, madame la garde des sceaux, ce projet de loi comporte un certain nombre de mesures fortes et symboliques qui visent à réconcilier nos citoyens avec la vie publique : la prévention des conflits d'intérêts, l'interdiction des emplois familiaux, la transparence des frais de mandat des parlementaires et des ministres. Force est de constater et d'admettre que trop d'abus ont légitimement heurté l'opinion publique, en attente de dispositions amenant un changement significatif des comportements. Le présent projet de loi apporte des réponses à cette attente. S'agissant du cas particulier de l'interdiction des emplois familiaux, je tiens toutefois à appeler ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Madame la présidente, madame la garde des sceaux, mes chers collègues, la confiance ne se décrète pas, elle se crée. Elle se crée naturellement par la transparence dans l'action des uns et des autres. Elle se crée également par l'efficacité de l'action publique, que nous devons promouvoir collectivement. D'ailleurs, si l'on considère le jugement des Français, ils ne s'y trompent pas : ils ont cette double exigence d'efficacité et de transparence. Dans cette loi, bien sûr, certains éléments vont dans le bon sens, mais elle frappe aussi quelques icônes, nota...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Rétablissez donc ces dotations, et on ne parlera plus de la réserve parlementaire qui, dans cette période d'austérité avancée pourrait tout de même permettre de financer des projets de communes ou d'associations, en toute transparence et sans clientélisme, comme le formulent certains amendements que nous soutiendrons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

En adoptant de nombreux amendements, le Sénat nous a montré qu'il était possible d'aller plus loin dans la volonté de transparence et de clarification du Gouvernement. Notre groupe a d'ailleurs soutenu cette démarche positive et volontariste, partagée par quasiment tous les groupes. Pourtant, sans aucune explication, le Gouvernement a balayé ces avancées. Alors qu'en commission, la plupart des groupes étaient d'accord pour soutenir les amendements du Sénat, le Gouvernement nous a imposé de nous mettre en marche… arrière, no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Nous sommes persuadés, à l'inverse de Bercy, que le pouvoir judiciaire a une capacité au moins aussi grande à faire rentrer l'argent que des arbitrages rendus dans le secret des bureaux – si telle est l'explication de la situation actuelle. C'est une question d'efficacité autant que de transparence. L'exigence est la même dans la lutte contre le pantouflage et son cortège de conflits d'intérêts. Un millier de fonctionnaires d'État sont concernés chaque année par le pantouflage, c'est-à-dire par le passage du secteur public au secteur privé. Il n'y a rien de mal à ce que des passerelles existent entre le privé et le public, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Vous exigez la transparence pour les frais de fonctionnement des députés et des sénateurs – soit ! Mais vous et votre majorité vous êtes farouchement opposés à ce qu'il en soit de même pour les ministres : les ministres, eux, seront exempts de toute obligation de transparence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Il faudra débattre de l'emploi de cet argent. Servira-t-il à réduire le déficit public alors qu'il sert aujourd'hui la plupart du temps à financer des projets utiles ? Pourquoi avoir supprimé les dispositions renforçant les prérogatives de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, alors que le président de cette institution lui-même réclame plus de moyens ? Pourquoi avoir supprimé l'obligation de publier l'identité des prêteurs privés ? S'agissant du cumul d'activités, veut-on encadrer pour mieux permettre ? Je ne pense pas. Séance de rattrapage aussi pour améliorer le texte. Quand on parle de la vie « publique » et non pas la vie « politique », c'est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

... que le montant de la fraude fiscale est évalué entre 60 et 80 milliards d'euros par an – nous y reviendrons dans le cadre de la discussion budgétaire. Comment nos concitoyens pourraient-ils comprendre que Bercy soit seul juge de l'opportunité de rendre publique la liste qu'il détient ou d'engager des poursuites ? C'est parfaitement scandaleux ! Si nous voulons faire un grand pas en faveur de la transparence, la clarification et la confiance dans l'honnêteté des responsables politiques, nous devons faire sauter le « verrou de Bercy » une bonne fois pour toutes. La majorité prétend incarner le renouveau et apporter un nouveau souffle. Eh bien, qu'elle souffle !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, rapporteure :

...ns au sein des collectivités territoriales ou d'établissements publics. Comme élu de la nation, le parlementaire contribue à la formation de la volonté générale et n'est, en aucun cas, le mandataire d'intérêts particuliers, fussent-ils publics. Pour cette raison, il est proposé de retenir à l'article 2 la définition des conflits d'intérêts qui prévaut dans la loi du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique. Cette définition large du conflit d'intérêts n'entraînera pas nécessairement l'obligation systématique de déport. Au contraire, dans l'un de ses avis récents, le déontologue de l'Assemblée nationale souligne que cette disposition permettra d'assurer la clarté et la transparence et de montrer que l'élu agit en toute impartialité, car ses intérêts d'autre nature seront ainsi co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Dussopt :

J'ai du mal à comprendre : ne veut-on pas rétablir la confiance dans l'action publique ? Non contente de qualifier l'action de nos collègues sénateurs de « subreptice », ce qui n'est guère aimable, vous entendez vous opposer à tout ce qu'ils ont adopté afin de renforcer la probité, la transparence ainsi que la clarté dans les nominations. Voilà qui me semble bien peu cohérent avec l'objet du projet de loi. Saisissons plutôt cette occasion d'améliorer la transparence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

La garde des Sceaux nous a dit elle-même que le projet de loi porte d'abord sur les conflits d'intérêts. D'ailleurs, la loi de 2013 instaurant la Haute autorité pour la transparence de la vie publique visait à la fois les élus et les emplois faisant l'objet d'une nomination en Conseil des ministres. Tout à coup, il faudrait restreindre le champ du conflit d'intérêts aux seuls élus. Votre position, madame la rapporteure, est une position de recul et de frilosité. L'argument du cavalier législatif ne tient pas davantage. Grâce à cet article nouveau, il ne serait pas possible ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Votre explication, Madame la rapporteure, va à l'encontre de ce que nous a expliqué la garde des Sceaux. Saisi de ce texte, le Sénat a exercé son droit constitutionnel d'amendements, il n'y a là rien de « subreptice » ! Ne faisons-nous pas de même afin d'étendre la transparence et de restaurer la confiance dans l'action publique ? Vous expliquez que cela ne sert à rien et qu'il faudra s'en préoccuper plus tard. La présente loi ne serait ainsi qu'une loi d'affichage, dépourvue des outils aptes à lui permettre d'atteindre son objectif de restaurer la confiance. Cela ne va dans le sens ni des intentions affichées par le Gouvernement, ni de la confiance dans l'efficacité de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

Cette loi ne saurait être l'alpha et l'oméga de la transparence : elle ne saurait régler d'un coup d'un seul trente ans de débats sur ce thème. Examinée en session extraordinaire, elle vise à prendre rapidement des mesures relatives aux statuts, qu'il s'agisse de celui du candidat, du parlementaire ou du collaborateur, afin de rétablir la confiance des citoyens. Sans doute conviendra-t-il ensuite de reprendre les autres éléments mis en avant par nos collègues...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vichnievsky :

Au sein du groupe MODEM, nous sommes attachés à la cohérence du texte. Or, il est cohérent que les personnes concernées appartiennent à la sphère politique. C'est aussi pourquoi nous proposerons que le titre du projet fasse explicitement référence à la transparence politique. Il me semble que nous devrons discuter plus et plus longtemps des autres sphères que sont la fonction publique, les syndicats et les grandes associations. Avec cette disposition sur les conflits d'intérêts impliquant les fonctionnaires, en cas de pantouflage ou de nomination à un emploi public, ne risquons-nous d'ailleurs pas de nous priver de talents ? Nous aurons aussi à examiner c...