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Il est tout à fait judicieux, madame la ministre, d'élargir les règles d'expérimentation car la situation actuelle est un frein qui empêche les universités existantes d'expérimenter. Nous avons tous entendu les promesses du Président de la République concernant la sanctuarisation du budget de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Or, aujourd'hui, nous constatons qu'il n'en est rien. J'ai bien compris votre argument de la solidarité gouvernementale et du fait que l'ensemble des ministères doivent concourir à un effort global...
Ma question porte sur Saclay, le projet universitaire et scientifique d'excellence. Ce centre universitaire majeur compte la présence de nombreuses grandes écoles – ParisTech, l'École normale supérieure de Cachan – et universités, comme Paris-Saclay. Dans quelques années, il deviendra également le premier pôle scientifique français et européen avec, entre autres, la construction du plus grand centre de recherche sur l'environnement en France. Aujourd'hui, la plateforme de Saclay est le premier pôle scientifique européen en matière de dépôts de brevets, et il concentrera à terme plus de 20 % de la recherche française, ave...
... eux sont au chômage, faute de qualifications. Pour autant, il y a là une véritable contradiction car l'île manque de cadres et de médecins. Les jeunes Mahorais subissent une double peine : le tirage au sort et l'isolement dès l'âge de 17 ans. Au mieux, ils poursuivent leurs études à la Réunion, mais ils peuvent également être envoyés en métropole, ce qui constitue une perte de chance certaine. L'université de Mayotte, ouverte depuis quelques années, ne dispose pas de tous les attributs d'une université de plein exercice et propose un nombre limité de places. Parallèlement, la formation primaire est massivement assurée par des contractuels, locaux ou de métropole, dont le turnover est important. Serait-il possible, madame la ministre, de renforcer, voire de développer, l'université de Dembeni, mais ...
Je voudrais revenir sur l'échec en licence et la poursuite d'études supérieures des titulaires d'un baccalauréat professionnel. Vous l'avez évoqué dans un article récent, leur taux de réussite à l'université est de 1,6 %. Ce constat pose, disiez-vous, la question des prérequis. Mais ne pose-t-elle pas également celle de l'admission dans les filières courtes, notamment dans les sections de technicien supérieur ? La loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République prévoyait, me semble-t-il, de réserver 20 % des places dans ces filières aux bachelie...
Madame la ministre, vous parliez d'expérimentations. On entend régulièrement que l'École polytechnique va être séparée de l'université Paris-Sud et que les écoles d'ingénieurs vont se répartir entre les deux. Pourriez-vous nous indiquer où en est ce projet ?
Madame la ministre, vous avez déjà évoqué les fusions au sein des universités. Je souhaiterais quelques précisions concernant le projet qui touche l'Université Paris-Est Créteil (UPEC) et l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM). L'objectif initial consistait à optimiser leurs moyens, mais les réactions du corps enseignant ne risquent-elles pas de remettre en cause cette optimisation ? Ma seconde question concerne le montant des frais d'inscription dans le supérieur...
Merci, madame la ministre, de nous accorder de votre temps. Le programme électoral d'Emmanuel Macron évoquait les prérequis nécessaires à l'entrée à l'université. Quelles peuvent en être les modalités afin d'assurer une certaine équité sur tout le territoire, afin d'augmenter la réussite au sein des universités et, surtout, d'aider les lycées à être plus performants dans l'orientation des jeunes ? Pour améliorer le système, ne faudrait-il pas privilégier la prise en compte non plus du taux de réussite au baccalauréat mais du taux de réorientation en fin d...
J'évoquerai l'inquiétude des universités de petite ou moyenne taille. Le projet relatif à l'enseignement supérieur met en effet en avant une quinzaine d'universités autour des grandes métropoles et pourvues de financements importants, avec la possibilité de recruter sans passer par le conseil national des universités. Or les universités de proximité – en milieu insulaire ou en milieu reculé – craignent de devenir de simples collèges un...
... « au rabais ». Elle est également critiquée par les cadres des secteurs public et privé qui regrettent de ne pas avoir obtenu la création d'un véritable doctorat professionnel. Envisagez-vous par conséquent, madame la ministre, de repenser cette réforme et envisagez-vous la création de doctorats professionnels, qui pourraient favoriser le partage d'expérience et donc le lien entre entreprises et universités ?
...ffort, de la persévérance opiniâtre qui transforme les échecs en réussites, de ceux qui défendent la recherche obstinée de l'excellence et du meilleur de soi-même. Je n'emploierai pas, comme vous l'avez fait, madame la ministre, l'expression d'ascenseur social mais celle d'escalier social, car gravir un escalier demande un effort et l'on ne saurait être excellent sans effort. L'excellence de nos universités participe du rayonnement et de l'attractivité de notre pays. Elle permet à nos jeunes diplômés d'accéder aux meilleures formations et donc aux emplois les plus attractifs. Or l'excellence de nos universités passe par leur internationalisation. Cette ouverture au monde permet non seulement d'accueillir de futurs talents et pour les étudiants français de connaître de nouvelles cultures, mais elle ...
...ux d'encadrement compte parmi les plus fondamentales, avec non pas des titularisations mais des suppressions de postes préoccupantes. Depuis 2015, la faculté de droit de Toulon, où je suis maître de conférences, a perdu huit postes à la suite de départs à la retraite – les départs ne sont jamais tous remplacés et le phénomène s'est encore renforcé à la suite de la mise en place de l'autonomie des universités. Alors que nous sont annoncés des flux démographiques importants, les heures complémentaires ne connaissent plus de limites, au détriment de la recherche, non plus que le recours à des professionnels n'appartenant pas au monde académique pour assurer des enseignements. Ma question est simple : quelles mesures envisagez-vous pour maintenir un encadrement de qualité, du point de vue tant de l'ense...