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Outre la question de la réouverture des restaurants universitaires, je souhaite appeler votre attention sur le risque de chevauchement entre les cours en présentiel et ceux en distanciel, notamment pour des étudiants qui n'habitent pas à proximité de l'université.
Des mesures positives sont prises par le Gouvernement ; au nom des étudiants, merci. Cependant, la semaine dernière, à Troyes, des étudiants de Campus 3 m'ont indiqué que l'attestation de déplacement dérogatoire ne leur permettait pas d'aller chercher leur repas à 1 euro pendant la période de couvre-feu dans les restaurants universitaires, quand ils restent ouverts. Ne pourrait-on ajouter à l'attestation une case à cet effet ?
Sur le campus de Périgueux, des bénévoles du Secours populaire distribuent des colis alimentaires, puisque le restaurant universitaire est fermé. La directrice du Crous attend des indications pour l'ouvrir le plus vite possible et y mettre en place un service de « click and collect » ou de distribution de nourriture. Comment l'information est-elle transmise ? Merci de vos messages d'encouragement. Il faut rompre avec le discours morose qui plonge tout le monde dans la déprime, il faut être positif et constructif. Vos messages e...
... notamment les étudiants de première année, doit être notre priorité. Dans le cadre du plan étudiants et de la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, vous aviez instauré pour les admissions dans l'enseignement supérieur une troisième voie, celle du « oui, si », leur assurant d'être accompagnés la première année. Malgré ces efforts et dans un contexte difficile, le décrochage universitaire demeure une réalité. Quels dispositifs nouveaux prévoyez-vous pour aider les étudiants à se réorienter et pour prévenir le décrochage ? Qui reçoit les étudiants, les informe, les oriente vers les acteurs qui pourront construire avec eux un nouveau parcours en s'appuyant notamment sur le plan « 1 jeune, 1 solution » ? Comment valorisez-vous les universités qui proposent des actions à l'intention ...
...innovation. La crise sanitaire, que nous traversons depuis bientôt un an, bouleverse profondément le fonctionnement des universités et la vie de nos quelque 2,5 millions d'étudiants. Aussi, souhaitons-nous vous alerter sur la précarité et la détresse psychologique des étudiants de France, au moment où la tentative de suicide de l'un d'entre eux a une résonance très forte au sein de la communauté universitaire. Depuis le début de la pandémie de covid-19 et les confinements successifs, la détresse de nos étudiants a atteint un niveau très élevé. La mise en sommeil nécessaire d'une partie de l'économie a réduit la possibilité de jobs d'étudiant et précarisé nombre d'entre eux. Le confinement, vécu pour certains dans des chambres universitaires exiguës et loin de leurs familles, a accentué leurs diffic...
... lien intergénérationnel, pour venir renforcer le bataillon de bénévoles qui se battent sans relâche contre la crise sanitaire et ses conséquences sociales. Le rapport de la commission d'enquête consacrée à ces questions sous l'impulsion de notre collègue Marie-George Buffet est à cet égard éclairant et glaçant. Malgré toute la mobilisation des agents des CROUS, les centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires, comme des universités, notre jeunesse est menacée d'un déclassement inédit mais est surtout confrontée à un danger bien plus grand. En effet, d'anxiété en dépression, de messages culpabilisants sur la propagation du virus en démotivation, nous risquons de voir s'éteindre en nos jeunes la lumière de la vie et de l'espoir. Notre jeunesse a ouvert, tenu et animé des épiceries sociale...
...et nombre d'étudiants se sentent en situation d'échec. Dans les cas les plus extrêmes ils peuvent même devenir suicidaires. Qu'en est-il, madame la ministre, de la reprise des cours en présentiel, ne serait-ce que quelques semaines, pourquoi pas avec des tests antigéniques à l'entrée des facs, pour qu'ils retrouvent ces contacts nécessaires à leur vie étudiante ? Je prendrai l'exemple du campus universitaire grenoblois, en Isère. La précarité peut y être financière, sociale et, dans certains cas, familiale, certains étudiants rencontrant des difficultés pour retourner vivre dans leur famille lorsque les relations sont compliquées. Les associations étudiantes, soutenues par l'université et par le CROUS, y ont lancé une ligne d'écoute, Alpaline. Il nous faut soutenir financièrement et développer ce typ...
Madame la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, le monde universitaire se sent abandonné. Et comment lui donner tort lorsque le Premier ministre, lors de son allocution du 7 janvier, n'a pas eu un mot pour lui ? L'université du Mans vient de réaliser un sondage : sur 3 000 réponses, 68 % des étudiants et 63 % des enseignants veulent une réouverture de l'université. Ce sondage nous dit surtout que seuls 12 % des étudiants affirment réussir à suivre leurs cours tous ...
...es lycéens ont la possibilité de se rendre sur leur lieu d'études et de bénéficier d'un repas chaud le midi en intérieur, alors que la plupart des salariés peuvent se rendre au travail et entretenir un lien social, les étudiants en sont privés, sommés de rester dans leur chambre pour suivre les cours à distance, quand ils ont lieu… Même s'ils bénéficient d'un repas chaud délivré par le restaurant universitaire, ils doivent le consommer dehors, parfois sous la pluie. Le Gouvernement envisage-t-il de rouvrir les restaurants universitaires en les soumettant à un protocole sanitaire adapté, par exemple en réduisant leur capacité d'accueil d'un tiers ou de moitié ? Notre pays a fait le choix de protéger d'abord ses aînés, ce qui est logique, mais les conséquences psychologiques et sociales de l'épidémie su...
Dans l'intérêt des jeunes et des entreprises, il aurait fallu donner du temps, en cette période, pour remettre à plat ces relations ; c'était une nécessité, et vous en aviez l'opportunité. Je suis d'avis qu'il faut mettre les acteurs économiques des territoires au coeur de la réflexion, de la pratique et de la gestion scolaires et universitaires. Telles sont les observations que je soumets à votre attention, madame la ministre. Le chômage des jeunes est plus important en France que dans les autres pays européens ; le problème est constant. Les jeunes éprouvent des difficultés réelles à entrer dans la vie active. Or votre plan, s'il apporte des réponses, ne propose pas de solutions nouvelles à ce problème si essentiel. C'est à nos yeux ...
...proposant des mesures adaptées à chaque situation. Quelles solutions proposez-vous aux milliers de jeunes qui doivent se mettre dans les files d'attente des banques alimentaires pour se nourrir ? Quelles solutions proposez-vous pour les jeunes qui ne peuvent plus étudier ni se nourrir socialement ? Le groupe Libertés et territoires salue évidemment certaines décisions, comme le ticket-restaurant universitaire à 1 euro pour les étudiants boursiers ou la revalorisation de la rémunération des stagiaires en formation professionnelle. Mais l'urgence est de régler le problème vital pour tous les étudiants, notamment ceux des classes dites moyennes, dont les parents ont parfois perdu leur emploi en raison de la gestion de la crise sanitaire et qui se retrouvent en dehors de tous les radars.
...ion et la formation de 200 000 jeunes vers les secteurs et métiers d'avenir, ainsi que des places de formation supplémentaires pour les lycéens et les étudiants. Enfin, nous ne pouvons nier que la crise a des conséquences sociales et psychologiques dramatiques sur les jeunes. Beaucoup d'étudiants vivent seuls, dans des conditions précaires, ont perdu leur petit boulot, n'accèdent plus aux campus universitaires et peinent à se nourrir. Certains ont eu, en terminale, des difficultés pour construire leur projet d'orientation et s'adaptent mal à leur cursus universitaire ; d'autres ne parviennent pas à trouver leur stage de fin d'études et n'arrivent plus à se projeter dans l'avenir. Nous le savons et sommes alertés tous les jours sur ces souffrances et ces interrogations que notre jeunesse rencontre et a...
Notre réponse a été immédiate : le budget des CROUS – centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires – a été doublé ; pour les boursiers, nous avons instauré le repas à 1 euro dans les restaurants universitaires ; les jeunes diplômés, anciens boursiers et inscrits à Pôle emploi, pourront obtenir un soutien allant jusqu'à 500 euros par mois, pendant quatre mois ; les CROUS ont créé 20 000 emplois étudiants pour venir en aide aux élèves en difficulté ; les étudiants boursiers ou béné...
...nombre de services civiques. Mais faire de la jeunesse une priorité, ce n'est pas seulement se concentrer sur sa formation ou son insertion professionnelle, c'est aussi instaurer les vacances apprenantes ou les quartiers d'été, créer 20 000 postes de tuteurs étudiants pour accompagner les autres étudiants, verser une aide exceptionnelle, ou encore proposer des repas à 1 euro dans les restaurants universitaires. Pour que toutes ces solutions voient le jour, il a fallu que le Gouvernement et la majorité se soient mobilisés et qu'un important travail interministériel ait été conduit avec les acteurs locaux, économiques, associatifs et universitaires. C'est justement sur ce travail que je souhaiterais vous interroger, madame la ministre : quels freins avez-vous identifiés ? Quelles frontières ont pu êtr...
...mmission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse, nous avons relevé que des médias ont dépeint l'image d'une jeunesse insouciante et irresponsable, alors qu'elle avait souvent respecté spontanément le confinement. Certains ont culpabilisé les jeunes, les accusant même de la reprise de l'épidémie. Une chose est sûre, l'année scolaire et universitaire est grandement perturbée par la pandémie, et ce n'est pas fini. Le ministre Jean-Michel Blanquer accorde à juste titre une importance majeure au bon fonctionnement de l'école, et le Premier ministre a reconnu cet après-midi que la jeunesse avait payé un lourd tribut à la crise. Aussi ma question porte-t-elle sur la rentrée de 2021, qui doit se préparer maintenant. Alors que l'actualité est à la ...
Les enseignants – surtout les plus fragiles – , les élèves et les étudiants auront-ils la possibilité de se faire vacciner pour éviter que la prochaine année scolaire ou universitaire ne soit un nouveau désastre ? Les jeunes méritent de pouvoir étudier sereinement, en retrouvant une vie sociale et affective normale. Par ailleurs, les échanges internationaux de jeunes ont été brutalement interrompus par la crise. Des projets innovants, avec des rencontres numériques, ont vu le jour. En tant que membre du conseil d'administration de l'OFAJ – Office franco-allemand pour la jeune...
...e devons pas oublier l'immense majorité des étudiants non boursiers qui ne bénéficient pas de ces mesures, alors qu'ils sont, eux aussi, durement frappés par la crise : fermeture des universités, difficulté de communication avec leur établissement, absence de lien social, perte de leur emploi étudiant, coût du loyer pour un logement non occupé. Je suis sidéré par le nombre de jeunes en formation universitaire qui me signalent qu'ils vont abandonner leurs études par manque de perspectives, mais aussi d'accompagnement. Ils ont l'impression d'être les oubliés de la crise. Souvent inscrits dans des établissements publics, ils se sentent ignorés, noyés dans la masse et livrés à eux-mêmes sur le plan tant pédagogique que financier. Ce sont pourtant des étudiants sérieux, motivés et engagés dans leur filière...
...e. Le sujet est vital car les besoins sont importants dans tous les domaines de la santé, notamment celui de la santé mentale ; nous devons prendre la mesure exacte du danger que représentent ces carences. Au-delà des crédits votés dans la loi de finances pour 2021, le groupe Libertés et territoires répète qu'il est urgent de réformer, pour ne pas dire refonder, les services de santé scolaires et universitaires. Plusieurs chantiers sont prioritaires : il faut combler les difficultés de recrutement, mais aussi répondre aux besoins des élèves et des étudiants en matière de santé mentale. Qu'entendez-vous faire à ce sujet, madame la ministre ?
...la recherche et de l'innovation, pour achever notre cycle d'auditions sur l'impact de la crise sanitaire sur l'enseignement supérieur et les étudiants, à la suite des auditions que nous avons tenues le 22 octobre dernier. Je vous rappelle qu'à cette occasion nous avions entendu la Conférence des présidents d'université, la Conférence des grandes écoles, la présidente du Centre national des œuvres universitaires et scolaires, ainsi que plusieurs étudiants, venus de différentes régions et suivant divers cursus. Nous avions également auditionné des représentants de syndicats étudiants à la mi-septembre. Pendant ce deuxième confinement, à quelques exceptions près, les cours de l'enseignement supérieur sont dispensés à distance. Ce choix, qui s'explique par des considérations sanitaires, n'est pas neutre p...
...mobilisés en faveur d'une véritable continuité pédagogique. Un syndicat étudiant de l'Université Paris I Panthéon Sorbonne a reçu plus de 7 000 réponses à un questionnaire portant sur les attentes des étudiants en cette période de confinement. Dans cet échantillon significatif, il est fait état d'inquiétudes sur l'accès au numérique, du besoin de tuteurs, de la volonté d'accéder aux bibliothèques universitaires, du besoin d'aides renouvelées pour faire face à la précarité, et le besoin de suivi psychologique revient avec insistance. S'agissant de la fracture numérique, l'Observatoire national de la vie étudiante (ONVE) indique dans un rapport que si 79 % des élèves de classes préparatoire disposent d'un espace calme pour travailler, ce n'est le cas que pour 50 % des étudiants à l'université ; 72 % des...