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Avant de devenir députée, j'enseignais dans une unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A). Par ailleurs, mon mari et moi-même sommes famille d'accueil pour des demandeurs d'asile et des réfugiés. À travers vous, je tiens à adresser un immense merci aux universitaires, car tous les étudiants que j'ai accueillis ont souligné l'investissement et l'engagement des enseignants des universités en leur faveur. L'augmentation des bourses – récente il est vrai – a-t-elle modifié la provenance des étudiants étrangers ? Ayant moi-même fait des études à l'étranger, dans le cadre du programme Erasmus, grâce à un partenariat entre l'université de Nanterre et celle de Mur...
...mentation constituera pour les étudiants du Sénégal un frein, voire un véritable obstacle et qu'elle les empêchera de venir étudier en France ? Ou bien ne sera-t-elle qu'une étape supplémentaire dans leur parcours du combattant ? Vous représentez les étudiants d'une trentaine d'associations, vous connaissez leur situation : l'augmentation des frais de scolarité risque-t-elle de briser le parcours universitaire en France des Sénégalais ?
Vous nous avez beaucoup fait part de votre ressenti, mais nous aimerions avoir davantage de chiffres – et peut-être aussi de nuances. Les représentants du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS) nous ont dit que 30 % de leurs logements étaient réservés à des étudiants étrangers. Le logement est une galère pour tout le monde, particulièrement pour les étudiants, dans toutes les grandes villes de France : c'est un fait. Pouvez-vous nous dire quelle proportion des étudiants que vous représentez est logée grâce aux CROUS ? Il est difficile, pour les étudiants étrangers...
Je profite de l'occasion pour saluer le travail de Fabrice Le Vigoureux, rapporteur spécial du budget pour l'enseignement universitaire et la vie étudiante, lui aussi universitaire. Des efforts ont été faits en faveur de l'université depuis le début du quinquennat, mais ils ne sont toujours pas suffisants : nous devrions aller encore plus loin, cela ne se fera pas sans votre collaboration. Chers collègues, nous nous rendrons dimanche à Bagdad. C'est la raison pour laquelle il n'y aura pas d'auditions la semaine prochaine. Mais n...
...urner dans leur pays, soit parce que la préfecture ou la police les y ont contraints, soit parce qu'ils estimaient eux-mêmes que leur situation était devenue trop difficile ? Vous avez évoqué les réseaux de solidarité. Il n'est jamais facile de partir et de se retrouver sans attaches : certains réseaux vous permettent-ils d'être en contact avec vos enseignants restés au Sénégal, ou avec d'autres universitaires de votre pays d'origine ? Des liens existent-ils entre les deux systèmes universitaaires ? Ou bien, une fois que vous êtes ici, ces liens sont-ils rompus ?
L'amendement tend à rétablir l'article 5 dans la rédaction issue de l'Assemblée nationale. Cet article est important, car il rétablit le « service » comme structure interne des pôles d'activité des centres hospitaliers et universitaires, ainsi que l'appellation de « chef de service ». Il paraît toutefois essentiel que la nomination des chefs de service dans les centres hospitaliers universitaires (CHU) respecte la place de l'université et prévoie une désignation conjointe avec le directeur de l'unité de formation et de recherche (UFR) de médecine. Or la rédaction actuelle de l'article exclut le directeur de l'UFR lorsqu'il s'a...
...ux recommandations faites par le professeur Olivier Claris dans son rapport. Nous proposons que, dans les CHU, la nomination des chefs de service se fasse par une décision conjointe du directeur de l'établissement, du président de la commission médicale d'établissement (CME), mais également du directeur de l'UFR. Ce sous‑amendement est issu de la Conférence des présidents d'université (CPU) : les universitaires tiennent absolument à avoir un rôle dans la nomination des chefs de service.
Par définition, un centre hospitalo-universitaire est à la fois un centre hospitalier, avec des médecins, et un centre universitaire, avec des professeurs. Nous nous félicitons de la réintroduction des notions de « service » et de « chef de service », mais il paraît essentiel que les universitaires soient consultés pour la nomination des chefs de service : il y va du respect de la faculté.
... l'échelon du chef de service. Même dans les CHU, les chefs de service ont pour mission d'organiser le service. Il est vrai que cet amendement est issu de la Conférence des doyens des facultés de médecine, mais les syndicats des étudiants, pour leur part, n'y sont pas favorables. Il nous semble que des praticiens hospitaliers peuvent tout à fait être nommés chefs de service, à côté de professeurs universitaires, dans les CHU. Ajouter une troisième entité universitaire sur cet échelon de chef de service ne me semble pas aller dans le sens que nous souhaitons, celui d'un partage des tâches, à même d'assurer un meilleur management, favorisé par la présence dans les services.
Ce sujet est majeur. La Conférence des doyens des facultés de médecine explique qu'il serait préférable, pour les CHU, de revenir aux dispositions antérieures. Lorsque des praticiens hospitaliers chefs de service sont aussi universitaires, ils sont au quotidien sur le terrain, tout en menant des travaux de recherche, qui sont essentiels. C'est ainsi que cela se passe. Tel a été mon vécu ! Moi aussi j'ai usé mes fonds de culotte sur les bancs des facultés, auprès de mes maîtres. Par ailleurs, on a fait parler à tort le professeur Claris. Décider s'il fallait, ou non, modifier les règles de nomination dans les CHU n'entrait pas en...
J'irai dans le sens de notre rapporteure. Dans les CHU, existent nombre de services à la tête desquels sont nommés des praticiens hospitaliers non universitaires. D'ailleurs, – et sans vouloir le faire parler – Olivier Claris a contribué en tant que président de la CME des Hospices civils de Lyon à la nomination de praticiens hospitaliers non universitaires à la tête de services du CHU de Lyon, parce que, pour certaines activités hospitalières, il n'y a pas d'équivalent en matière de recherche et d'enseignement. Chaque CHU connaît cette disparité entre u...
Je suis d'accord avec M. Touraine et Mme la rapporteure. Du reste, le fait que l'université soit consultée n'implique pas que le chef de service sera forcément un universitaire ! Le sous-amendement ne prévoit rien de tel. En revanche, je rappelle que le chef de service – là se trouve tout l'intérêt de l'exercice hospitalo-universitaire – organise aussi l'enseignement. Il dispose d'assistants chefs de clinique qui ont un rôle d'enseignement. Quant aux internes, ils sont bien issus d'un concours universitaire ! Il est important de ne pas créer de césure entre le soin et ...
De quoi parle-t-on ? De CHU, de centres hospitaliers universitaires ! Devrons-nous changer le nom des CHU ? Si le système est ainsi fait, c'est parce que les praticiens hospitaliers étaient de facto des universitaires. Ne l'oublions pas ! Alors que nous souhaitons décloisonner, nous allons en fait recloisonner.
...me le montre la multiplication des manifestations et des témoignages de détresse dans la presse et sur les réseaux sociaux. Madame la ministre, je veux vous redire tout mon soutien. Nous avons beaucoup œuvré, vous et moi, en faveur des dispositions que le Président de la République a annoncées aux étudiants ces derniers jours, qu'il s'agisse du repas à 1 euro du Crous (centre régional des œuvres universitaires et scolaires), qui est une mesure massive, ou du retour en classe, qui représente un risque politique. Sur ce dernier point, nous n'écoutons pas seulement les épidémiologistes qui invitent à reconfiner, nous écoutons aussi la détresse des étudiants. Osons rappeler ici que la France fait figure d'exception à cet égard. Cette décision, qui apparaît à certains comme contracyclique, doit être saluée...
Au nom du groupe Les Républicains, je tiens à exprimer notre soutien et notre solidarité à tous les étudiants, quel que soit leur établissement, leur niveau de cursus universitaire, leur filière ou leur région, ainsi que notre reconnaissance à l'égard des personnels des établissements d'enseignement supérieur et à tous les autres membres de la communauté universitaire qui s'engagent résolument pour faire face à une situation inédite. Moins d'ordi, plus d'amphi ! C'est le cri de détresse poussé hier, à l'université de Nanterre, dans le département des Hauts-de-Seine, par qu...
...la santé de ces étudiants ? Malgré l'entrée en vigueur du programme Horizon Europe 2021-2027 et ses financements substantiels, les personnels du monde scientifique sont dans une incertitude totale concernant le ticket d'entrée et leur libre circulation après le 30 juin 2021. Pouvez-vous nous apporter des éléments complémentaires à ce sujet ? Hier, les étudiants, les chercheurs et les personnels universitaires ont exprimé leur sentiment de fatigue, de flou, de colère et de solitude. Ils demandent un meilleur financement de la recherche, l'amélioration de l'encadrement dans les universités, l'ouverture de tous les restaurants universitaires. Allez-vous les entendre ?
...es interrogés se déclaraient en situation de décrochage ou en perte de motivation au premier confinement, et que la situation ne s'est pas améliorée depuis, 65 % craignant que la valeur de leur diplôme soit revue à la baisse. Enfin, suivre des cours qui s'enchaînent en distanciel est éprouvant sur la durée. Les étudiants ont besoin de retrouver des interactions humaines hors écran. Dans le monde universitaire, de nombreuses voix s'accordent sur la nécessité sociale et sanitaire d'un retour des étudiants en présentiel. Madame la ministre, envisagez-vous ce retour rapidement, moyennant une jauge de 50 % des étudiants, dans le cadre d'un protocole sanitaire strict et accompagné du déblocage des moyens financiers nécessaires, comme le demande notamment l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) ? P...
La situation des étudiants est catastrophique du point de vue psychologique comme social. Or nous devons veiller à ne pas briser une génération. Vous avez déjà pris des mesures importantes, mais d'autres sont demandées par les étudiants. Si certains bénéficient des services des Crous, qu'en est-il de ceux qui ne vivent pas à proximité des restaurants universitaires ? Certains reçoivent des aides, mais d'autres non, notamment ceux qui résident en milieu rural. Bien qu'élevées, les aides financières sont insuffisantes pour couvrir tous les frais engagés. Il n'y a plus de stages, plus de jobs de week-end. À défaut de RSA jeunes, le groupe Libertés et territoires réclame donc une aide substantielle d'environ 2 000 euros par an pour les étudiants les plus touc...
... santé mentale des étudiants est victime depuis tant d'années. J'ai été ravie d'entendre votre annonce du doublement du nombre des psychologues dans les Crous, mais un psychologue pour 15 000 étudiants restera insuffisant. Nous approuvons le « chèque psy » s'il peut aider les jeunes à surmonter cette période troublée et éviter de nouveaux drames, mais il est impératif de créer un service de santé universitaire digne de la France et de sa jeunesse. La crise sanitaire exacerbe les difficultés structurelles de l'université et de la condition étudiante et met en lumière les inégalités au sein de notre enseignement supérieur. Pendant que les étudiants en prépa et en BTS suivent leurs cours en classe, ceux des universités sont contraints, depuis des mois, aux cours en distanciel, souvent dans la solitude de...
... de la sédentarité sur la santé, la diminution de l'activité et l'exposition accrue aux écrans, les troubles de l'alimentation et du sommeil associés. Des étudiants veulent plus de présence dans leur établissement et plus de vie sociale, mais, depuis un an, vous ne leur avez pas répondu. Alors que des étudiants en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et des services universitaires des activités physiques et sportives (SUAPS) sont disponibles, rien n'est organisé pour l'activité physique. Qu'entendez-vous faire en la matière ?