2022 interventions trouvées.
Comme vous, monsieur le ministre, je considère que nous devons arriver le plus rapidement possible à un taux d'immunité de 90 % de la population. Il est vrai que l'ouverture récente de la vaccination aux plus de 12 ans sème le trouble. Alors que le champ d'application du passe sanitaire sera élargi dès demain matin, je comprends bien qu'un report d'un, deux ou trois mois des nouvelles mesures serait un mauvais signal. Nul ne peut ignorer l'existence de formes graves de la maladie chez les enfants, qui sont par ailleurs de formidables transmetteurs du virus puisqu'ils respectent moins les...
Moi non plus je n'avais pas bien compris le précédent avis et avec de telles réponses, cela ne s'améliore pas ! La situation est un peu désespérante pour ceux qui essayent de jouer le jeu. C'est une demande des commerçants et des restaurateurs que nous entendons tous les jours : si tout le monde se fait vacciner dans l'établissement, avons-nous la garantie que nous ne serons pas menacés de fermeture si l'épidémie reprend vraiment trop fort en septembre ou octobre ? D'où l'importance des deux amendements présentés par M. Brindeau, et surtout d'y donner une réponse : au quotidien, sur le terrain, ce sont des questions récurrentes.
Il nous semble important de préciser, premièrement, que le test sérologique n'est valide que s'il date, suivant les cas, de moins de quarante-huit ou de soixante-douze heures, deuxièmement, que le schéma vaccinal doit être complet, c'est-à-dire qu'il ne se limite pas à une injection et qu'il comporte un délai minimal entre les deux injections et après la deuxième injection afin de garantir l'immunité. Enfin, monsieur le ministre, je voudrais savoir ce qu'est le « certificat de rétablissement à la suite d'une contamination par la covid-19 » et comment il est établi.
...ndividuelles. Mais si la sécurité sanitaire, qui a été notre priorité depuis mars 2020, n'a pas mis en péril la cohésion de notre pays – les règles étaient les mêmes pour tout le monde – le passe sanitaire risque, lui, de le fracturer. C'est un changement majeur de société. Des millions de citoyens vont devoir surveiller le statut sanitaire de millions d'autres. Des convictions différentes sur le vaccin vont partager les Français en deux, ceux qui auront des autorisations et ceux qui auront des interdictions. Des milliers de citoyens pourront perdre leur emploi s'ils ne veulent pas se faire vacciner. Je ne peux me résoudre à cet extrême qui créera un précédent. C'est, pour moi, une atteinte majeure à la liberté d'aller et venir, à la liberté de conscience, au droit de refuser de se soumettre à ...
Il est évident que le vaccin protège. Seuls 6 % des tests positifs sont des gens entièrement vaccinés, 80 % sont des non-vaccinés. On a douze fois moins de risques de propager le virus si l'on est vacciné. Les personnes vaccinées doivent donc pouvoir profiter d'un certain nombre de choses, comme aller dans les commerces, qui seront interdites aux non-vaccinés, sauf avec un test. Il faut absolument se vacciner, et il faut un ...
...inéma car ils n'en ont pas les moyens. En outre, les restaurateurs ne sont pas en mesure de contrôler le passe sanitaire : ils vous l'ont dit. Plutôt que de prendre des mesures relevant de l'état d'urgence, il vaudrait mieux, par exemple, installer des purificateurs d'air dans les salles de classe pendant qu'elles sont vides. Cela vous éviterait de venir nous dire au mois de septembre qu'il faut vacciner tous les enfants. Ne pourrait-on pas se poser et réfléchir ?
Le passe sanitaire va effectivement créer une fracture entre les citoyens. Les cartes montrent une corrélation entre les catégories socioprofessionnelles (CSP), les enjeux socio-économiques des territoires et le niveau de la vaccination. Les personnes diplômées, appartenant aux CSP supérieures et vivant dans les centres urbains et les métropoles, seront vaccinées et auront accès aux lieux de loisirs et de culture. À l'inverse, les personnes non vaccinées n'y auront pas accès – de toute façon, elles n'en ont pas les moyens, même si elles vivent en zone urbaine, ou n'en ont pas la possibilité quand elles vivent en zone rurale...
...tés à une nouvelle vague ; c'est même quasiment une nouvelle épidémie. Les contaminations ont augmenté de 150 % en l'espace d'une semaine et seront certainement encore plus nombreuses la semaine prochaine. Si nous ne faisons rien, je vous laisse imaginer ce qui se passera. Toutefois, l'expérience nous permet de mieux anticiper. Nous avons les outils pour apporter des réponses, en l'occurrence la vaccination et le passe sanitaire. Ne pas adopter celui-ci nous obligerait à en revenir à des mesures de fermeture et de confinement. Bien entendu, les dispositifs que nous proposons doivent être mis en œuvre avec la plus grande pédagogie, de manière à ce qu'ils soient appliqués.
La société est déjà divisée entre ceux qui sont vaccinés ou comptent l'être et ceux qui ne le sont pas et ne veulent pas l'être. Mais ce qui risquerait vraiment de la fracturer, ce serait de laisser s'installer cette situation : si, au mois d'octobre, nous étions obligés de restreindre les libertés en reconfinant et en fermant les établissements de restauration ou les bars, imaginez l'attitude des personnes vaccinées vis-à-vis de celles ayant refusé ...
Il s'agit, par l'amendement CL220, de faire en sorte que le certificat médical justifiant d'une contre-indication à la vaccination soit pris en considération au même titre qu'un test négatif pour l'octroi du passe sanitaire. On sait en effet ce qu'il en est des contrôles, et nous ne souhaitons pas que les personnes concernées se retrouvent en difficulté.
Je suis assez surprise, à un moment où l'on nous parle de quatrième vague et alors que les contaminations explosent sur les lieux de vacances, que soit prise aussi sereinement la décision de lever l'obligation du port du masque dans les lieux clos pour les personnes vaccinées. Nous ne sommes pas du tout hostiles à l'instauration du passe sanitaire le cas échéant, mais cette décision ne saurait être prise qu'après que l'on a assuré un niveau de protection de la population satisfaisant. Les citoyens doivent être conscients du fait que le passe sanitaire ne dispense pas de respecter les gestes barrières. Il faut absolument garder le masque et respecter l'ensemble des...
Que l'on oublie ceux qui ont une contre-indication à la vaccination suscite une grande inquiétude chez nos concitoyens. Il serait bienvenu d'intégrer un tel certificat dans le passe sanitaire afin de nourrir la confiance dans le dispositif proposé.
...duire lors de la première injection. Dès lors, pourquoi ne pas prévoir ce cas dans la loi ? Même si une seule personne est concernée, cela doit figurer non pas dans le décret, mais dans la loi, qu'il nous revient d'écrire. Ou alors, prenez uniquement des décrets et des ordonnances, et nous rentrons chez nous ! Nous sommes là pour écrire les choses : il existe des contre-indications médicales à la vaccination, la principale étant le choc anaphylactique subi lors de la première injection. C'est pourquoi je soutiens ces amendements et les voterai.
...stion de communication. Je n'ai pas de défiance à l'égard du décret, mais nous ne pouvons pas nous contenter de renvoyer ici à un décret, car il convient d'envoyer un signal, de donner le la, pour rassurer certains de nos concitoyens. Un décret d'application pourra d'ailleurs encadrer la disposition législative, en précisant quel doit être le contenu du certificat de contre-indication à la vaccination. Nous entendons tout et son contraire. Il y a là un vrai sujet, qu'il faut traiter. Cela concerne tout de même 3 % des gens.
Je pense que tout le monde est d'accord sur le fond : en cas de contre-indication médicale, on ne peut pas vacciner. Or, selon moi, cela relève plutôt du domaine législatif que du domaine réglementaire. Comment voyez-vous les choses, monsieur le ministre ? Ne faudrait-il pas que nous inscrivions le principe dans la loi et que vous ajustiez ensuite, en précisant les cas que cela recouvre et les modalités ? Quand bien même les personnes concernées ne seraient qu'une centaine, ce sera pour elles un vrai problèm...
Ce n'est pas parce qu'il y a peu de contre-indications et un faible nombre de personnes concernées que cela justifie le renvoi à un décret. Une question de principe se pose. Nous devons nous assurer que le passe sanitaire est accessible à tous, y compris à ceux qui ont une contre-indication à la vaccination. L'amendement CL631 de M. Gouffier-Cha, que nous avons adopté tout à l'heure, a donné un délai supplémentaire : le passe sanitaire sera applicable aux mineurs de plus de 12 ans à compter du 30 septembre prochain. Mais qu'en est-il pour les moins de 12 ans ? Le passe sanitaire s'appliquera-t-il à eux ? Nous devons répondre très clairement à cette question. Si le passe sanitaire est imposé au...
...ui seront amenées à effectuer ces contrôles, il faut que les réponses relatives à ces situations très spécifiques soient écrites dans la loi, non dans un décret. J'insiste d'autant plus sur ce point que vous venez d'indiquer à l'instant, monsieur le ministre, que vous envisagiez de rendre obligatoire le port du masque FFP2 pour les personnes qui seraient dans l'incapacité physique de recevoir le vaccin. Cela signifie-t-il que l'on distinguera demain dans la rue celles et eux qui doivent obligatoirement porter un masque FFP2 ? Va-t-on créer de la sorte plusieurs catégories de citoyens en fonction de leur situation médicale ? Des citoyens de première, de deuxième et de troisième zone ? Pardon de vous le dire avec un peu de fermeté, mais on va créer un nouveau modèle de société, au moins pour que...
J'abonde dans le sens de M. Pradié. Vous nous avez dit, monsieur le ministre, que les contre-indications à la vaccination étaient très peu nombreuses et qu'elles ne devraient concerner que quelques centaines de personnes. Je veux bien vous croire ; je vous fais même toute confiance à ce sujet. Je n'ai pas d'objection à ce que ces contre-indications soient définies de façon exhaustive ultérieurement par décret. Par ailleurs, la vaccination n'est pas une question pour moi, puisque je suis favorable, je le rappel...
Je ne suis pas d'accord : il y a ici une différence entre le fond et la forme. Qu'il me soit permis en outre de pousser un petit coup de gueule : cette discussion insistante sur les contre-indications, qui sont pourtant très limitées, jette un immense discrédit sur la vaccination. Je comprends votre intention de protéger les personnes qui ont des contre-indications, mais nous risquons d'avoir dès demain de nombreuses demandes très aléatoires à ce sujet dans les cabinets et les centres de vaccination. La question des certificats médicaux est très technique. Selon moi, ces points très précis, d'ordre médical, relèvent non pas de la loi, mais du décret.
...ue restera-t-il obligatoire dans certains lieux ? Cela sera-t-il également le cas si l'on présente un passe sanitaire ? À défaut de passe sanitaire, si l'on porte le masque conformément aux préconisations sanitaires, pourra-t-on accéder à certains transports, équipements et services de la vie quotidienne ? Ces questions se poseront, légitimement, dans les semaines qui viennent, surtout lorsque la vaccination n'est pas accessible à proximité. Mme Peyron a relevé qu'il y avait des rendez-vous disponibles dans tel et tel département. Mais, s'il faut faire deux heures de route jusqu'à un centre de vaccination, c'est un peu compliqué.