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Cela contribue évidemment à la crise de confiance qui est en partie à l'origine du doute exprimé par certains à propos de la vaccination. Il faut rassurer ces personnes, car nous avons évidemment tous intérêt à ce que les Français se vaccinent. Lorsqu'une vaccination obligatoire est imposée à une catégorie de la population, en l'occurrence les personnels soignants, elle n'est acceptable que si elle s'accompagne d'un principe renforcé de réparation intégrale des préjudices directement imputables à cette vaccination obligatoire, sa...
...on mondiale de la santé (OMS), qui prescrit de convaincre plutôt que de contraindre. C'est pourquoi nous proposons l'amplification des campagnes d'information, notamment pour les 5 millions de personnes à risque et qui doutent encore, probablement. Quand je parle de campagnes d'information, je ne songe pas à des campagnes de propagande, évidemment. Il s'agit d'exposer le bénéfice, le risque de la vaccination, le but étant qu'elle soit acceptée par les gens. Ces campagnes d'information que nous prônons présenteront des arguments contradictoires. Or qui de mieux pour s'y employer qu'un médecin qui connaît son patient ? Il ne s'agit donc pas de publicité. J'en profite, monsieur le ministre, pour vous poser une question qu'on vient de me transmettre, parce que des gens suivent nos travaux en ce moment m...
Ce comité de suivi de la stratégie vaccinale a été installé il y a plusieurs mois. Il avait été présenté comme une garantie démocratique de la politique vaccinale et puis plus de son, plus d'image. Un premier avis a été rendu – préconisant d'ailleurs plutôt l'incitation que l'obligation à la vaccination. Un deuxième avis a été publié et j'imagine que le ministre, qui consulte en ce moment son téléphone, cherche des informations en la matière
... littérature scientifique, monsieur le ministre. D'ailleurs, cette littérature scientifique, figurez-vous, explique par exemple qu'il ne faut pas vacciner en période de pandémie. Elle dit aussi que, même vacciné, il faut continuer d'observer les gestes barrières. Elle dit surtout qu'il ne s'agit pas de mettre tous ses œufs dans le même panier – en d'autres termes, on ne peut pas tabler que sur la vaccination. C'est pourquoi nous souhaitons, par cet amendement, obtenir des informations plus régulières, très transparentes sur les recherches relatives aux traitements contre le covid-19 qui peuvent se révéler utiles en plus ou en dehors du vaccin. De nombreuses études ont été menées sans être publiées, sans qu'on en connaisse les résultats. Ces études, parce que parfois contradictoires, doivent nous per...
Nous avons besoin de comprendre les raisons. Plusieurs théories sont possibles. Peut-être y a-t-il là un foyer idéologique de résistance au vaccin ? C'est une hypothèse. Mais peut-être aussi, comme le pense le directeur du SAMU de la Seine-Saint-Denis, que c'est à cause d'un niveau socio-économique qui rend beaucoup plus difficile la vaccination en raison de la grande précarité de certaines populations.
Nous avons besoin d'avoir ces chiffres, monsieur le ministre, pour pratiquer l'« aller-vers » que vous approuvez d'ailleurs. Vous dites que des dispositions ont été prises. Je peux témoigner, comme député de Seine-Saint-Denis, habitant la ville de Bagnolet, qu'au mois de janvier le préfet de Seine-Saint-Denis devait ouvrir un centre de vaccination dans ma commune, qui ne s'est jamais ouvert. Cela mérite des données précises pour que, comme députés, quand nous polémiquons les uns avec les autres, nous ayons des éléments factuels et pas seulement des articles de journaux. Approuvez notre demande de rapport, monsieur le ministre.
...ière, seulement une aide-soignante. Qui décidera qu'un résident est en fin de vie, qu'il faut appeler sa famille et autoriser ses proches à lui rendre visite même s'ils ne disposent pas de passe sanitaire ? Qui décidera qu'il y a urgence ? Interdire aux personnes non vaccinées l'accès aux établissements de santé, c'est les empêcher de rencontrer des soignants qui pourraient les sensibiliser à la vaccination. Si vous croyez à la prévention, ne votez pas pour cet amendement, chers collègues ! Nous, personnels soignants, savons comment accueillir les visiteurs dans le respect des consignes sanitaires : nous leur demandons de porter des masques et des surblouses. Faites-nous confiance !
... appelons sans cesse à prévenir et à planifier. Alors que le variant delta envahissait l'Europe, vous avez annoncé au mois de mai la fin du port du masque et l'assouplissement des protocoles sanitaires dans les restaurants. Tout allait bien, chacun était invité à aller se promener et nos chers amis restaurateurs à accueillir toujours plus de clients ! Et vous vous étonnez ensuite que le nombre de vaccinations diminue ! Quand on affirme que la crise sanitaire est derrière nous, les gens ne vont évidemment plus se faire vacciner. S'agissant de l'obligation vaccinale des soignants, les faits sont têtus, monsieur Véran, et ce que j'ai dit tout à l'heure n'était absolument pas de la démagogie. Je le répète : au mois de mars, lors de la première vague, vous avez affirmé aux soignants qu'ils ne risquaient ...
Dans ces circonstances, nous avons une pensée particulière pour nos concitoyens de La Réunion, de Martinique, de Guadeloupe et de Guyane, qui traversent une période particulièrement difficile. La situation ne nous autorise pas à laisser du temps au temps : elle nous contraint à agir au plus vite et à prendre des décisions pour freiner l'épidémie, accélérer la campagne de vaccination et maintenir les lieux ouverts. C'est la raison pour laquelle nous prenons des mesures certes difficiles, susceptibles de nous interroger les uns et les autres, mais qui s'imposent avec urgence. Aussi le groupe La République en marche votera-t-il bien évidemment ce projet de loi. Je tiens à remercier les collègues de mon groupe et de la majorité pour leur mobilisation, ainsi que l'ensemble des pe...
...de redite et de répétition : depuis dix-sept ou dix-huit mois que sévit la pandémie, nous sommes passés par des moments d'espoir et de déception, les uns chassant les autres. À présent s'ouvre une période particulière où les variants se développent – il est beaucoup question du variant delta, mais il y en aura vraisemblablement d'autres ; nous entrons donc dans une zone à risques qui nécessite la vaccination la plus large possible. Cette dernière ne doit pas reposer nécessairement sur une obligation, mais plutôt sur la confiance de nos concitoyens dans le progrès et dans la science, mais aussi dans la parole publique et dans la gestion de la vaccination.
Un certain nombre de personnels des établissements de santé – soignants, mais aussi personnels des services techniques – sont en contact direct avec les plus fragiles de nos concitoyens : ils doivent se vacciner. Nous partageons pleinement cette position du Gouvernement. Il faut aller de l'avant, au plus près de nos concitoyens, afin de leur proposer la vaccination sur les plages – pourquoi pas –, dans les écoles, dans les établissements universitaires ou encore dans les lieux de travail. Les débats ont mis en lumière le difficile équilibre entre, d'une part, les besoins de santé et de sécurité sanitaire, et, d'autre part, les libertés publiques et individuelles. La tentation nous paraît grande, de votre part, de mettre l'ensemble du pays sous cloche, dans...
Je fais partie, plus que jamais, de ceux qui croient en la vaccination. Comme je l'ai affirmé lors d'une séance de questions au Gouvernement, la vaccination a sauvé des centaines de millions de vies. Je tiens à le redire ici, bien que plus personne ne nous regarde à 5 heures 25 du matin :
Français, vaccinez-vous ! Vaccinez-vous en masse ! C'est extrêmement important. Si la majorité avait été cohérente, nous aurions peut-être débattu d'une vaccination obligatoire, comme nos amis socialistes l'ont proposé. Malheureusement, le passe sanitaire ne répond pas aux quatre exigences qui nous animent. C'est la raison pour laquelle aucun membre de notre groupe n'approuvera le texte dans son état actuel.
...t, en milieu de semaine : somme toute, cette session d'examen n'est qu'une vaste blague. Une fois encore, nous l'affirmons haut et fort : la réponse à la crise sanitaire réside dans le progrès scientifique, médical et technologique – je n'ai aucun doute à ce sujet. La solution, c'est le vaccin. Pour vaincre cette crise, la solution la plus simple, la plus claire et la plus juste est de rendre la vaccination obligatoire pour tous les Français. Vous faites le pari assez fou de réaliser 250 000 à 300 000 injections journalières – si j'ai bien compté – jusqu'à la fin du mois d'août, afin que 50 millions de Français soient vaccinés, conformément aux annonces du Premier ministre. J'ai envie de vous croire, mais comment tenir cette cadence, alors que la France s'apprête à partir en vacances ? Comment atte...
En réalité, vous ne pouvez pas rendre la vaccination obligatoire, parce que nous n'avons pas assez de doses pour vacciner toute la population – vous le savez. En affichant l'objectif de 50 millions de personnes vaccinées, vous avouez d'ailleurs que vous n'êtes pas capables de couvrir l'ensemble de la population. Soyez-en assurés : nous avons envie de vous croire, car ce pari nous engage collectivement et revêt une importance capitale pour le pays. ...
…contre votre retard permanent face à l'urgence sanitaire, contre une restriction de nos libertés, contre l'accroissement des inégalités entre nos concitoyens face à l'accès à la vaccination, contre une société de contrôle des uns par les autres.
Pour gagner la bataille de la vaccination, il faut déployer une puissante campagne de santé publique. De cette bataille, nous en sommes, nous en serons. L'obligation devrait s'imposer aussi à l'État, une obligation de moyens. Oui, nous devons déployer tous les moyens, actionner tous les dispositifs pour convaincre, pour lever les doutes afin que le vaccin, dont nous ne ferons pas l'économie, arrive massivement au plus près des lieux de v...
...Il vise à raccourcir d'un mois la durée de la période transitoire de sortie de l'état d'urgence sanitaire. Un délai de quatre mois semble en effet largement suffisant. Si tel n'était pas le cas, le Gouvernement serait toujours en mesure de revenir devant le Parlement pour en débattre. De plus, le passe sanitaire tel qu'il figure dans le présent texte constitue une méthode brutale pour imposer la vaccination à tous, notamment, en outre-mer, en Guadeloupe et en Martinique. Ces territoires connaissent pourtant un taux de chômage de 25 %, et même 40 % pour les jeunes. La plupart des jeunes sont au bord des routes, car c'est là qu'ils se réunissent. Par ailleurs, nous recevons actuellement des touristes, qui font la fête dans les hôtels. Il semble difficile de priver les restaurateurs d'espaces, puisque ...