Interventions sur "viande"

431 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...ique volontariste pour mettre en place ces menus, tout en observant qu'il était vraisemblablement impossible aujourd'hui de contraindre l'ensemble des communes à faire de même. En effet, cela nécessite une formation pour ceux qui font les menus et les cuisinent, qu'il s'agisse d'agents municipaux ou d'employés du secteur privé, car on ne compose pas de la même manière un menu standard avec de la viande et un menu végétarien, qui doit fournir le bon apport nutritionnel et être le plus équilibré possible. Cela nécessite aussi d'investir dans l'aménagement des cuisines afin que celles-ci soient adaptées. L'expérimentation est donc une première étape, mais il ne peut être question d'obliger toutes les collectivités à mettre en place ces menus végétariens dès 2023, c'est-à-dire demain matin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

...re d'expérimentation. Les résultats que nous avons reçus il y a quelques jours indiquent que plus les menus végétariens sont répandus, plus les convives y adhèrent ; les retours négatifs sont très peu nombreux, et les retours mitigés sont liés au manque de formation des cuisiniers et au manque de sensibilisation des convives. Pour rappel, l'objet de l'option végétarienne est d'introduire moins de viande dans les menus, mais de la meilleure viande, car seul l'élevage extensif capte du carbone. Or la viande des cantines provient à plus de 50 % de l'élevage intensif importé. Nous souhaitons désormais généraliser cette expérimentation. Un menu végétarien par semaine, c'est un minimum au vu de l'urgence climatique ; c'est une évidence. Tout le groupe La République en marche vous invite donc à voter ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

...ux amendements déposés à l'initiative de M. Garot proposent que le Gouvernement adopte une feuille de route pour une « assiette durable » en 2050, qui aurait la particularité de proposer une nouvelle répartition des produits alimentaires. Pour parvenir en 2050 à une alimentation durable et faiblement émettrice de gaz à effet de serre, il est proposé que l'assiette durable comporte moitié moins de viande et de produits laitiers qu'aujourd'hui, et que cette viande soit issue d'élevages extensifs. L'assiette comporte également 75 % de plus de légumineuses et de céréales et 75 % de plus de fruits et légumes, dont la part d'origine locale est renforcée. Elle traduit la mise en place progressive d'un menu végétarien et respectueux de l'économie locale. La feuille de route présente des étapes pour atte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chalumeau :

...pose une option de plat végétarien, et l'amendement n° 3110, qui vise à étendre le menu végétarien à l'ensemble de la restauration collective, y compris à la restauration privée. C'est important si nous voulons aller plus loin en matière de menu végétarien, qui présente des avantages considérables en matière environnementale et même en matière de goût. Évidemment, il ne s'oppose pas du tout à la viande ; on peut manger l'un et l'autre, l'important est de consommer des aliments de qualité. Mais, si nous voulons vraiment avancer, il faut parfois imposer les choses de manière raisonnable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMounir Mahjoubi :

...er pour ma circonscription, où deux repas végétariens obligatoires sont servis chaque semaine, sachant qu'elle a la particularité d'être la plus pauvre de Paris. Les enfants découvrent ces repas ; cela marche bien, avec de la formation et de l'accompagnement, et je crois que nous pouvons aller plus loin. C'est le moment de faire découvrir une nouvelle façon de manger durable. Je crois même que la viande de qualité française a besoin du repas végétarien pour être encore plus présente dans les cantines. Je vais néanmoins retirer mon amendement au profit de l'amendement n° 3568 de ma collègue Cazebonne, qui décrit les mêmes engagements de façon plus précise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

L'amendement n° 3568 vise à mettre en place un menu sans viande ni poisson deux jours par semaine dans toute la restauration collective, publique et privée, à partir de janvier 2023, à l'exception des services servant moins de cent couverts par repas. Il se situe dans la lignée des précédents amendements en instaurant une option bihebdomadaire plutôt que quotidienne, toujours en tenant compte des petites structures comme les cantines de moins de cent couverts...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

...ar la loi ÉGALIM, nous l'avons fait au titre de la diversification des sources de protéines. Au fond, nous permettons aux cantines de faire un pas vers le végétarien. Nous constatons d'ailleurs, grâce à certaines études, que cela améliore de manière générale la qualité dans les cantines : l'une d'entre elles indique que les cantines qui ont fait un pas vers le végétarien servent deux fois plus de viande biologique que les cantines qui ne l'ont pas fait. C'est donc un processus vertueux qui se met en place lorsqu'on se pose la question du menu végétarien, et c'est à ce titre que nous le généralisons. Nous partageons l'objectif que vous recherchez, mais nous allons vous proposer une autre manière de l'atteindre. En effet, je ne crois pas qu'il faille imposer partout deux menus végétariens par sem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMounir Mahjoubi :

... le retirer au profit de celui de ma collègue Samantha Cazebonne, qui est plus précis. Il vise à simplifier encore les choses, puisqu'il tend à n'imposer l'obligation de proposer un menu végétarien qu'aux restaurants collectifs ayant instauré un choix multiple de menus. Il s'agit donc simplement d'offrir la possibilité d'une option végétarienne à l'intérieur d'un choix multiple : si je veux de la viande, j'en ai, si je n'en veux pas, je n'en ai pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

... L'amendement vise à rendre l'option végétarienne quotidienne obligatoire dans toute la restauration collective, publique et privée, mais en adaptant les modalités : cette mesure s'appliquerait à partir de janvier 2023 pour les structures proposant déjà deux menus quotidiens, et à partir de janvier 2025 seulement pour celles pouvant remplacer l'option quotidienne par deux menus hebdomadaires sans viande ni poisson – ce qui a le même impact environnemental. Les cantines servant moins de cent couverts seraient, elles, concernées seulement à partir de 2027, ce qui leur laisse le temps de s'adapter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-France Brunet :

Il propose de rendre obligatoire, à partir de janvier 2023, une option quotidienne sans viande ni poisson pour toute la restauration collective publique qui propose déjà au moins deux options. Cela répond à trois objectifs principaux. Tout d'abord, la littérature scientifique est formelle : augmenter notre consommation de protéines végétales et réduire celle de protéines animales est une nécessité pour le climat, la biodiversité et la santé humaine. À ce titre, rendre obligatoire un choix...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

Depuis quelques années, le CNOUS – le centre national des œuvres universitaires et scolaires – et les CROUS – centre régional des œuvres universitaires et scolaires – sont engagés dans le programme Lundi vert : ce jour-là, les menus proposés ne contiennent ni viande, ni poisson. Ils sont également engagés dans un programme de diversification des protéines, et proposent donc quotidiennement des plats végétariens. Cependant, selon les territoires, l'offre reste inégale, notamment en ce qui concerne les services de sandwicherie, où l'option sans viande ni poisson ne contient pas systématiquement une autre source de protéines. Afin d'assurer l'équilibre nutrit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...tites collectivités. Deux ans plus tard, nous élargissons les dispositions, nous faisons en sorte que l'État donne l'exemple ; nous avons avancé sans froisser personne par des obligations. Je voudrais souligner la qualité de ce travail et l'apport que constitue l'amendement de Mme la rapporteure. J'en profiterai toutefois pour rappeler, même si ce n'est pas l'objet de la discussion, que moins de viande ne signifie pas forcément mieux de viande.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Il faut accompagner, veiller aux consignes : certains pourraient diminuer la quantité de viande tout en recourant aux mêmes méthodes d'achat qu'auparavant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

Comme beaucoup de nos collègues, je pense qu'il est temps d'agir et je remercie Mme la rapporteure de son amendement. J'appellerai cependant votre attention sur la rédaction proposée par Mme Le Feur – « une option sans viande ni poisson » –, que je voudrais voir intégrer au texte. Pour le pratiquer depuis quarante ans, je connais toute l'histoire du végétarisme : croyez-moi, personne ne sait ce qu'est un végétarien. On nous confond avec les végétaliens, avec les véganes, avec les veggies, avec les flexitariens ; on nous demande si nous mangeons tout de même du poisson, par exemple. La formulation utilisée par Mme Le F...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...nu carné – à tort ou raison, là n'est pas la question, je comprends leur argument. À l'inverse, je ne voudrais pas que la norme devienne le menu végétarien, non par idéologie mais par souci de défendre la liberté de choix. Mme la rapporteure m'a déjà répondu en commission que les termes « le choix d'un menu végétarien » impliquaient l'existence d'une alternative entre menu végétarien et menu avec viande. Or dans les faits, les choses ne se passent pas vraiment ainsi. La quasi-totalité des cantines des écoles primaires proposent en effet des menus dirigés, autrement dit un menu et rien d'autre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Avec l'expérimentation, elles continueront de ne servir qu'un seul menu, avec ou sans viande. Le choix qui figure dans la loi – du moins, c'est ainsi que je l'interprète – pourrait donc se limiter au choix entre un menu végétarien et rien du tout. Il me semble donc nécessaire de prendre la précaution suivante : pour au moins la moitié des repas servis au cours de la semaine – deux fois quand les cours ont lieu le lundi, mardi, jeudi et vendredi ; trois fois quand ils se tiennent aussi l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

J'émets un avis favorable sur le premier amendement. Votre intuition, votre conviction dirais-je même, est renforcée par une étude de l'Observatoire national de la restauration collective bio et durable, qui relève que 20 % des cantines ne présentant pas de choix végétarien proposent de la viande bio et locale contre 38 % pour celles qui disposent d'une offre végétarienne hebdomadaire et 50 % pour celles dont l'offre est quotidienne. Il s'agit en effet d'un critère qu'il serait judicieux d'analyser. En revanche, l'évolution de la part des approvisionnements issus de l'importation, visée par votre deuxième amendement, est difficile à mesurer, car contrairement à celui proposé par l'amende...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...e colorants ou de stabilisants alimentaires. Une évaluation de ces caractéristiques s'impose pourtant. Dans un rapport récent que j'ai rédigé avec ma collègue Catherine Osson sur la sécurité alimentaire dans l'Union européenne, nous avons mis le doigt sur une lacune dans le contrôle de la conformité des aliments aux exigences de sécurité et de santé publique. Cela ne concerne pratiquement pas la viande, mais plutôt les végétaux ; je veux ainsi parler de l'« effet cocktail » phénomène selon lequel des substances prises individuellement ne présentent pas de danger mais deviennent dangereuses lorsqu'elles sont absorbées ensemble. Se pose aussi la question de la présence de nanomatériaux manufacturés dans l'alimentation, sur laquelle l'ANSES conduit des études, ou de ces nouveaux aliments importés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Batut :

Il vise à proposer, une fois par mois – au moins pendant la période de chasse –, un menu composé de produits de venaison française dans les restaurants collectifs publics. Cela diversifierait l'offre de viande de qualité et d'origine française dans les cantines, sans compter que la viande de gibier présente des atouts nutritionnels et qu'elle est surabondante en France. Cet amendement présente un double intérêt : il valorise les produits de venaison – qui font partie de la grande tradition gastronomique française, et sont bons pour la santé –, et valorise le travail des chasseurs, qui, tout au long de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

...ives à la cuisine intègrent dans leurs référentiels des modules sur les bénéfices en matière de santé et d'environnement de la diversification des sources de protéines en alimentation humaine. Mais parce que je considère qu'il n'appartient pas au législateur de fixer le détail de chaque module, je propose, par un sous-amendement, de supprimer la mention relative à la cuisson basse température des viandes et à la cuisson des légumineuses, qui relève du domaine réglementaire.