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...ait que les jeunes aient plus de mal à s'accommoder aux restrictions nécessaires, face à la nouvelle aggravation de la situation sanitaire. En matière de communication et de pédagogie, comment pourrait‑on les aider à prendre conscience qu'ils font partie des chaînes de contamination, et que la probabilité qu'ils rencontrent des personnes atteintes de formes minimes, voire asymptomatiques du coronavirus, est très grande, étant donné leur jeune âge, et ce sans même qu'ils s'en aperçoivent ? Comment le Gouvernement intègre‑t‑il notre jeunesse dans la prise de conscience des dangers du coronavirus et la lutte contre le virus ? Par ailleurs, il semblerait que les 16-25 ans soient très touchés. Disposons-nous de données qui pourraient aider à une meilleure prévention, par exemple dans les université...
Et la situation est grave : grave pour nos soignants, pour nos proches, pour nos parents, pour nos grands-parents, pour toutes les personnes de santé fragile et qui ont aujourd'hui une seule peur, celle d'être confrontées à ce virus, à la maladie et à la mort !
Revenons à un débat serein, basé sur les chiffres, et puisqu'il va falloir vivre longtemps avec ce virus, essayons de voir – certains oublient que c'est à cela que nous invitait le Président de la République – comment concilier la sécurité sanitaire et l'activité économique !
Madame la ministre de la culture, la nécessité absolue de contrer le virus, « quoi qu'il en coûte », disait le Président de la République en mars dernier, ne fait pas et ne doit pas faire débat. Au lendemain de l'hommage rendu par nos élèves et la nation à Samuel Paty, ce professeur d'histoire qui aimait les livres pour transmettre à ses élèves comme à ses proches la passion de la connaissance et le goût de la liberté, je voudrais revenir sur l'émoi et l'incompréhensio...
… et de dérouler le tapis rouge à Amazon. Tout le monde s'accorde sur l'impérieuse nécessité de protéger les Français et de freiner le virus, mais la fermeture des commerces est inefficace et totalement disproportionnée. Pourquoi serait-on plus vulnérable dans une librairie que dans un métro bondé ?
...la logique de territorialisation que vous défendiez jusqu'à présent. Tel ou tel type de commerce, avec un protocole sanitaire bien établi, pourrait ainsi rouvrir en maîtrisant le nombre de personnes se trouvant dans le commerce, ce qui éviterait la mort de nombreux commerçants de proximité qui ne pourront pas survivre à ce nouveau confinement alors qu'ils ne sont pas la cause de la circulation du virus, comme nous le savons tous. Il faut être lucide par rapport à cette situation. Si vous avez un tant soit peu de responsabilité, mesdames et messieurs de la majorité, vous voterez cet amendement.
...ce à l'épidémie, la fermeture des commerces dits non essentiels a des conséquences catastrophiques. Déjà fragilisés par le premier confinement, de nombreux commerces de proximité ne pourront pas survivre à la crise. De plus, le maintien de l'activité des grandes surfaces et des acteurs du commerce en ligne placent les petits commerces dans une situation de désavantage concurrentiel. Vivre avec le virus, c'est s'adapter aux circonstances de l'épidémie avec des protocoles sanitaires qui permettent le maintien de la vie économique, et non fermer indistinctement l'ensemble des commerces sur le territoire national. Afin de limiter les conséquences économiques des prochaines semaines de confinement pour les commerces de proximité, le présent amendement vise donc à rétablir le texte adopté par le Sén...
...erritoires à faible densité de population. Votre stratégie est incohérente avec votre discours en faveur des territoires et avec un programme comme Action coeur de ville, destiné à soutenir le commerce local dans les villes moyennes. Par dessus tout, ce reconfinement est très injuste : la fermeture des commerces de proximité ne semble pas une mesure justifiée pour lutter contre la propagation du virus quand toutes les mesures sanitaires ont été prises – masques, gel, distanciation – , d'autant que d'autres lieux, restés ouverts, génèrent beaucoup plus de flux. Monsieur le ministre délégué, vous êtes au volant du commerce français. Où le menez-vous ? C'est le moment, ce soir, de faire « En Marche arrière » ! Vous aviez promis de mieux prendre en compte les territoires et de soutenir le commerc...
Il faut se battre sans relâche contre le virus et protéger les Français, mais il faut le faire dans la justice et avec efficacité ! Il est temps que le Gouvernement admette l'échec de son déconfinement et l'impréparation de son reconfinement ! Il faut revoir d'urgence le dispositif. Nous avons fait des propositions : comme pour les marchés lors du premier confinement, nous proposons que les préfets, en concertation étroite avec les maires, pu...
...commun, où la distanciation sociale est impossible. Je tiens à apporter mon soutien aux entreprises et aux salariés, qui font tout leur possible. En effet, s'il est important de développer le télétravail, la différence entre y avoir recours partiellement et y avoir recours totalement est grande. Non, le télétravail total n'est pas facile : s'il est indispensable aujourd'hui pour lutter contre le virus, il rend cependant plus compliqué le travail en équipe, et peut également, pour certains salariés, être un facteur d'isolement social. Madame la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion, je vous appelle donc à veiller tout particulièrement aux conséquences psychologiques de cette nouvelle organisation du travail. Enfin, si le déploiement du télétravail est précipité par la crise, il s'...
Par ces deux amendements, nous voulons compléter les propositions formulées par d'autres collègues en sécurisant le dispositif. L'amendement no 11 vise à accorder au préfet le pouvoir d'autoriser l'ouverture des commerces de vente au détail si les conditions sanitaires le permettent dans son territoire, et lorsque la mise en oeuvre des mesures de nature à prévenir les risques de propagation du virus est garantie. L'objectif est bien entendu de limiter la transmission du virus en limitant les déplacements. Nous proposons qu'un décret soit pris en Conseil d'État pour déterminer les conditions dans lesquelles le préfet pourra prendre ce genre de décisions. Il s'agit ainsi de sécuriser le dispositif permettant l'ouverture des petits commerces dans des conditions bien définies et, j'insiste, là ...
Lorsque la tâche des soignants sera encore aggravée par l'afflux de malades de la grippe saisonnière, reprochera-t-on à ces derniers de ne pas s'être fait vacciner ? Si les soignants sont cloués au lit par la grippe, la lutte contre le coronavirus sera encore plus compliquée. Tout cela laisse présager le pire lorsque sera enfin venu le temps de lancer une campagne de vaccination contre la covid-19. Les Français sont en droit de savoir combien de temps cette pénurie inconcevable durera. Je vous le demande, monsieur le ministre : quand cette incurie cessera-t-elle ?
Lors de sa déclaration de politique générale, comme dans toutes ses allocutions télévisées ou ici devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre a fait de la concertation son mot d'ordre. Dans le cadre des mesures de déconfinement, de la lutte contre la reprise épidémique, on a expliqué que le couple préfet-maire était au coeur de la bataille que nous devions gagner contre le virus.
...t le préfet qui décide. J'imagine que le Gouvernement et la majorité ne vont pas avoir peur des préfets ! Dans la deuxième formule, le préfet et le maire décident ensemble. Cet amendement no 56 propose une troisième formule : le maire décide après l'accord du préfet. Le préfet n'est jamais sorti du circuit ! Il s'agit simplement de s'adapter à la réalité. En Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine, le virus circule très peu, beaucoup moins qu'en Île-de-France ou à Marseille. Dans les villages, il est possible d'ouvrir des commerces.
Le groupe UDI et indépendants veut, à son tour, exprimer sa solidarité et sa compassion à nos amis et alliés autrichiens, et rappeler la détermination que l'ensemble de l'Europe doit mettre à lutter contre les barbares qui veulent nous faire changer nos modes de vie et nos valeurs. Monsieur le Premier ministre, je veux vous interroger sur la lutte contre le virus. Pour réussir cette bataille, vous avez besoin de l'adhésion des Français : …
D'ici là, tout doit être mis en oeuvre pour faire reculer la propagation du virus en limitant au maximum les déplacements pendant ce confinement, car c'est bien de cela qu'il est question avec la fermeture des commerces de détail. Limiter les déplacements au strict minimum, c'est d'ailleurs la définition même d'un confinement. Le Premier ministre, dimanche soir, a été clair : la priorité est aujourd'hui sanitaire, compte tenu de cette seconde vague, qui nous submerge.
...finement de la population. Prétendre vouloir vaincre une bonne fois pour toutes cette épidémie serait péremptoire et, sans la perspective d'une mise au point prochaine d'un vaccin, j'estime que tout doit être mis en oeuvre pour améliorer rapidement la situation sanitaire, sortir au plus vite du confinement et, surtout, limiter au maximum le nombre de décès. La seule chose certaine à propos de ce virus, c'est son nom ; face à lui, tous les outils doivent être mobilisés pour permettre à l'exécutif de continuer d'agir de manière adaptée et proportionnée dans les prochains mois. Nous sommes aujourd'hui saisis, en nouvelle lecture, d'un projet de loi indispensable pour prolonger les décisions courageuses prises depuis la nouvelle déclaration de l'état d'urgence sanitaire, le 17 octobre dernier. C'...
...upante – nous n'avons jamais nié ni la détresse des personnes malades, ni celle de leurs proches – , la situation démocratique ne l'est pas moins. Le confinement mis en place le 17 mars 2020 ne l'a été sur le fondement d'aucun texte : il n'y avait aucune base juridique à la décision d'enfermer les Français, une mesure de restriction des libertés totalement inédite et reposant sur la seule peur du virus. Depuis le mois de mars, notre Parlement est contourné et dénigré. Après avoir légiféré dans l'urgence absolue, il est désormais réduit à une semi-activité, en se voyant imposer des jauges de présence dans l'hémicycle, elles aussi contraires à la Constitution. Le rétablissement de l'état d'urgence sanitaire était-il nécessaire ? Le Gouvernement avait promis, et nous avions écrit dans la loi, que...
... reconfinement depuis mercredi n'a pas convaincu nos concitoyens, car les mesures prises semblent changer en permanence et ne sont pas pleinement compréhensibles. Or, pour que des mesures soient acceptées, il faut qu'elles soient acceptables et, pour qu'elles soient acceptables, il faut qu'elles soient compréhensibles, ce qui n'est pas le cas. Notre parlement doit continuer à travailler contre le virus, or ce texte nous décharge de ce travail, c'est pourquoi le groupe Les Républicains votera en faveur de cette motion de rejet préalable.
...s massives pour nos entreprises et les nouvelles conditions d'ouverture des grandes surfaces commerciales en témoignent. Pour l'ensemble de ces raisons, le groupe Agir ensemble se prononcera en faveur de ce texte et présentera prochainement au Gouvernement des propositions concrètes destinées à adapter la société française dans ses activités et son mode de vie et à lui permettre de vivre avec le virus.