Interventions sur "virus"

1096 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Il est devenu tout à fait évident que l'épidémie est hors de contrôle – un quotidien national l'annonçait d'ailleurs récemment. En France, le virus se diffuse à un rythme parmi les plus impétueux de toute l'Europe. Dans ces conditions, et au-delà de tout ce qui nous sépare, nous devons réfléchir à la voie à suivre pour éviter ce qui nous pend au nez. Ce qui nous pend au nez, c'est une panique générale. Les consignes sont incomprises même des braves gens qui veulent bien faire, et plus personne ne sait ni comment, ni pourquoi il faut faire ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Pouvez-vous m'expliquer, les yeux dans les yeux, qu'il n'y a pas plus de concentration de population et de risques de transmission du virus dans les transports en commun ou dans les grandes surfaces que chez un coiffeur ou chez un cordonnier ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Il y a quelques jours, lors du premier examen de ce texte, nous avons appelé à l'humilité : le virus n'a malheureusement pas livré tous ses secrets, et il faudrait faire preuve d'une assurance bien irréfléchie pour désigner sans hésitation la voie à emprunter pour endiguer la pandémie. Les députés communistes ne donnent donc aucune leçon. L'appel à l'incertitude a toutefois ses limites, tout comme le recours à la surprise auquel le Président de la République s'est livré, lors de sa récente décl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

C'est la condition de la mobilisation du pays tout entier pour vaincre ce virus et panser les blessures terribles, sociales et économiques, qu'il a ouvertes dans notre société.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

Nous devons tout faire, à chaque instant, chaque jour, chaque heure, chaque minute, pour lutter contre le virus. Et ce n'est pas en faisant de la démagogie que l'on combat le virus, mais en ayant du courage politique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

...ir beaucoup de nos concitoyens perdre la vie ou garder des séquelles de cette maladie, le Président de la République a décrété l'état d'urgence sanitaire le 16 octobre dernier. Ce régime d'exception lui a permis de mettre en place un couvre-feu, puis un nouveau confinement du pays, afin de lutter contre la deuxième vague de l'épidémie et de protéger la santé de nos concitoyens. Face à ce nouveau virus dont nous connaissons finalement encore peu de choses et qui déstabilise le monde entier, nous pouvons tous nous accorder, sur les différents bancs de l'Assemblée nationale, sur la nécessité de s'adapter en permanence à la situation en restant sur une étroite ligne de crête entre la protection de la santé et la préservation des activités essentielles de nos concitoyens. De ce fait, il n'y a pas d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Il me semble que ces amendements nous conduisent dans une impasse. Certes, il existe un certain nombre de commerces où il est possible de respecter les règles de distanciation pour empêcher la propagation du virus, mais pour entrer dans ces commerces, il faut faire la queue, croiser d'autres personnes et, forcément, créer des interactions sociales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Florennes :

... voient le jour – je pense à l'aide à la numérisation ou au prêt d'emplacements dans les grandes surfaces. Accompagnons plutôt ce type de projets ! J'entends déjà les critiques et je les anticipe en y répondant très clairement. Compte tenu des indicateurs épidémiologiques, le Gouvernement a fait le choix de réduire d'environ 70 % la circulation des personnes, car c'est elle qui fait circuler les virus. Il a fait le choix d'un confinement plus souple que celui du mois de mars dernier. Alors oui, ce choix implique la restriction de l'ouverture des commerces de proximité pour limiter la circulation des personnes. Et oui, le Gouvernement a aussi fait le choix de l'ouverture des écoles, des collèges et des lycées. Nous savons combien l'éloignement des salles de classe est préjudiciable au développ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

On ne trouvera pas un préfet pour accorder, dans ce cas-là, une autorisation dérogatoire ! De même, il existe effectivement des territoires où le virus se propage moins vite. Mais on voit aussi des pics de contamination : je connais par exemple un territoire où, en dix jours, le nombre d'hospitalisations a été multiplié par dix – c'est précisément le département dans lequel je suis élu. Je suis très choqué que des mouvements politiques qui ont déjà gouverné et qui veulent incarner la proximité, au moment où le pays est en proie à trois crises s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

...ous ne pratiquons aucunement je ne sais quelle « politique politicienne ». Nous l'avons montré jeudi en votant pour la déclaration du Premier ministre, malgré notre incompréhension devant la gestion assez curieuse de cette crise. De même, depuis le début de l'examen du présent texte, nous convenons volontiers que le Gouvernement doit être armé juridiquement pour mieux combattre la propagation du virus. Quand vous avez décidé de reconfiner le pays, le groupe socialiste a soutenu cette mesure, qui semblait proportionnée à la situation. Cependant, le contenu de ce projet de loi – nous l'avons dit en première lecture et le répétons aujourd'hui – ne peut nous satisfaire. Il prévoit dans ses deux premiers articles l'établissement du régime d'état d'urgence sanitaire jusqu'au mois de février – pour t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

… afin qu'il légifère par ordonnances sur presque tous les sujets – y compris les plus extraordinaires, comme les règles budgétaires des hôpitaux. Pourquoi faut-il, pour lutter contre le virus, s'affranchir de tant de règles pourtant élémentaires de notre droit ? Le vote du Sénat visant à réduire le champ et le nombre des habilitations nous a donc semblé raisonnable ; cette proposition aurait pu faire l'objet d'un accord. Là encore, elle a été biffée d'un trait de plume, comme si l'autre chambre n'avait aucun bon sens et était incapable de proposer quoi que ce soit de positif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Comment pourrions-nous vous accorder notre confiance alors que vous faites le choix de tuer notre pays par des mesures incohérentes et inefficaces plutôt que de tuer le virus par des mesures ciblées et intelligentes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Berville :

Avec tout le respect que j'éprouve pour le président Abad, j'ai été consterné qu'il nous demande au nom de quoi nous devrions adapter, voire délaisser, le couple maire-préfet. Au nom du réel, tout simplement ! Au nom du fait que 40 000 personnes sont contaminées chaque jour ! Au nom du fait que la propagation du virus n'a jamais été aussi rapide partout en Europe ! Au nom du fait qu'une personne meurt de ce virus toutes les quatre minutes ! J'entends dire que nous serions en Absurdie mais j'ai l'impression, chers collègues du groupe Les Républicains, que vous avez pris un aller simple pour cette destination !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Ne soyons pas dupes : si nous sommes réunis aujourd'hui, ce n'est pas pour protéger les Français ; c'est pour parer à l'impréparation du Gouvernement. Celui-ci n'a jamais réussi à prendre des mesures proportionnées pour contrer le virus, jamais ! Jamais le Gouvernement n'a cherché à se doter de véritables outils de lutte contre ce virus. L'urgence sanitaire, c'est l'urgence de soigner, mes chers collègues : ce n'est pas enfermer ni bâillonner sur nos territoires ; ce n'est pas confiner la population. Confiner, c'est tuer la France, c'est tuer la démocratie. Comment osez-vous nous présenter un texte qui ne parle pas de soins mai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Huyghe :

Monsieur le ministre, vous nous dites qu'en demandant que les petits commerces puissent ouvrir, nous acceptons de faciliter la circulation du virus

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

… tout doit être mis en oeuvre pour combattre le virus. Je ne souhaite donc pas que le régime juridique de l'état d'urgence soit altéré ou dégradé. La prolongation de trois mois de l'état d'urgence sanitaire est nécessaire, adaptée et proportionnée à la situation, et la limitation du confinement au 8 décembre beaucoup trop précipitée. Pour ces raisons, je souhaite que l'Assemblée nationale soutienne en nouvelle lecture le texte qu'elle avait elle-mê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Monsieur le ministre, en mars et en avril, personne ne savait ce qu'était ce virus et comment il fallait réagir…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

...ge est réalisé selon des méthodes assez homogènes. En page 2 de la note, un schéma montre les taux de positivité enregistrés en Europe : ils sont partout élevés, supérieurs à 4 % sauf en Europe du Nord ainsi qu'en Grèce, à Malte et à Chypre, et en augmentation partout. Cette augmentation s'explique à la fois par la météorologie et par les comportements : en matière de météorologie, on sait que le virus est plus stable à basse température et une recrudescence de l'épidémie s'observait déjà pendant l'hiver de l'hémisphère sud, sur les données australiennes ; les comportements jouent aussi, même s'il est difficile de séparer l'un et l'autre facteur et de toute façon l'impact de la météorologie est incontestable. En France, le nombre de cas confirmés a dépassé le million et l'on a pu dénombrer au c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

. – Pas vraiment. Certes, le virus a connu des mutations (tous les virus à ARN mutent de façon assez importante), mais rien de significatif – ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour le vaccin. Ce n'est pas du tout la situation que l'on a vécue lors des épidémies de SARS ou MERS, où des mutations importantes ont causé de très grandes différences entre la vague asiatique et la vague européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

... des rappels fréquents. Les ré-infections semblent donner des cas moins sévères, alors que pour d'autres maladies, elle peut être bien plus grave que la première infection. Sur la question de la discipline collective, on a observé un peu partout que les pays qui ont été les plus touchés sont ceux qui ont été les plus disciplinés ; c'est très clair en Asie, qui a l'expérience des précédents coronavirus, et ça l'est certainement aussi dans le Grand-Est qui a été très touché. Attention : l'avantage que cette discipline collective pourrait donner sera faible en tout état de cause, s'il s'agit de faire face à une nouvelle vague. Face à une dynamique épidémique qui est exponentielle, qu'on ait une capacité d'hospitalisation double ou moitié moindre ne change pas grand-chose : si le temps de doubleme...