Interventions sur "virus"

1096 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnissa Khedher :

...es, permettez-moi de lancer un appel humaniste. À l'initiative du Président de la République, la France a accueilli à Lyon, les 9 et 10 octobre 2019, la conférence de restitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Dans la continuité de cet engagement fort d'Emmanuel Macron, j'appelle notre pays à oeuvrer pour que toutes les avancées médicales contre le coronavirus soient diffusées largement, en particulier auprès des populations les plus pauvres. En engageant notre nation dans cette voie, nous honorerons les valeurs fondatrices de la République, pour lesquelles l'action de la France est reconnue et attendue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Eliaou, député, rapporteur :

...le marché ? Si nous disposons de vaccins permettant d'induire une protection collective ou populationnelle, comment envisage-t-on les choses en fonction de la capacité du vaccin à induire une immunité locale ? La HAS prévoit-elle de faire un suivi des anticorps post-vaccinaux ? L'immunité collective passe également par un suivi de la production d'anticorps efficaces, c'est-à-dire neutralisant le virus, après l'injection du vaccin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

...ous remercie. Je vais poser un certain nombre de questions : les miennes et celles qui me sont transmises. J'ai une question de notre collègue Catherine Procaccia, sénatrice membre de l'OPECST : « Les Français pourront-ils choisir leur vaccin quand plusieurs seront sur le marché ? » C'est un sujet d'autant plus important qu'il existe différents types de vaccin : le vaccin à ARN, le vaccin à adénovirus, les vaccins plus classiques. Cela doit-il avoir une influence ? Doit-on ouvrir la possibilité de choisir ? Sur quels facteurs un choix devrait-il ou pourrait-il se baser ? Une question des auditeurs concerne les personnes les plus âgées, qui seront vaccinées en premier. Comment sont-elles représentées dans les essais actuels ? Il semble qu'elles ne le sont pas, où très peu. Doit-on craindre une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député, vice-président de l'Office :

...s est-il maîtrisé ? J'aimerais avoir quelques précisions sur la problématique liée à cette temporalité hors du commun. Comment par ailleurs lutter contre les fake news, qui sont pour nous un réel sujet de préoccupation ? Je pense comme vous que rendre la vaccination obligatoire ne ferait qu'en accroître le nombre. Comment procéder ? Je m'interroge enfin sur les évolutions potentielles du virus. Un suivi de cette évolution est-il possible ? Dans l'affirmative, comment adapter la stratégie vaccinale ? Une telle situation est-elle déjà anticipée ? Quel rôle joue aujourd'hui l'OMS dans la recherche sur les vaccins ou la définition des stratégies vaccinales ? Intervient-elle par exemple dans la coordination de ces stratégies ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

... qu'il voulait prendre le contrôle de la population à l'aide de nanoparticules, de la 5G, etc. Les complotistes verront là une confirmation de leurs théories. Le deuxième élément tient au fait que la Chine est déjà en train de procéder à des vaccinations. Or je vous rappelle qu'une théorie circulait, à laquelle s'est d'ailleurs associé notre distingué collègue le Pr. Montagnier, selon laquelle le virus avait été fabriqué dans des laboratoires chinois, qui seraient les seuls à posséder l'antidote et en feraient évidemment bénéficier leurs ressortissants pendant que le monde entier continuerait à souffrir de la pandémie. Au-delà de ces rumeurs complotistes, qu'il faudra trouver le moyen de désamorcer intelligemment, peut se poser la question, transmise par notre collègue Thomas Gassilloud, de sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

...présidents s'est dotée des pouvoirs d'une commission d'enquête, nos travaux ont principalement porté sur les aspects sanitaires de la crise. Nous en avons entendu les acteurs principaux et reçu la semaine dernière le ministre des solidarités et de la santé. Votre action en tant que Premier ministre est bien plus large ; elle se déploie sur tous les fronts de la crise : contrôler la progression du virus, soutenir le système de soins, de nouveau sous tension, organiser la lutte quotidienne pour sauver des vies – car c'est bien de cela qu'il s'agit –, mais aussi préserver les activités économiques et accorder des aides grâce au déblocage de moyens budgétaires massifs. Édouard Philippe le formulait ainsi devant notre commission : « Gérer la crise, c'est avancer en essayant de concilier des injoncti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

...a rencontre des soignants au centre hospitalier universitaire (CHU) de Saint-Étienne. Ils vous ont demandé de continuer à mener la politique de confinement, qui permet de maîtriser le nombre de contaminations et d'hospitalisations. Mais il est difficile de suivre cette fameuse « ligne de crête » entre les dimensions sanitaire et économique. Comment avez-vous anticipé, depuis l'été, l'évolution du virus ? Comment avez-vous réagi face à l'augmentation des contaminations survenue fin août, début septembre ? Par ailleurs, nous constatons actuellement un ralentissement des contaminations et des hospitalisations. Loin de moi l'idée de crier victoire et de demander une levée anticipée du confinement, mais il convient d'envisager les mois à venir, qui nous séparent d'une vaccination massive. Nous avon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...rées dans la culture française, mais nous pouvons nous améliorer. Vous avez annoncé votre volonté de déployer en masse des tests antigéniques rapides. Envisagez-vous de tester toute la population ? Le ministre de la santé a déclaré que nous ne testions pas les personnes asymptomatiques en raison des faux négatifs. Mais tester les personnes asymptomatiques permettrait de réduire la propagation du virus. Avons-nous les capacités de production et les moyens logistiques de le faire ? S'agissant des commerces, je comprends que le problème ne tient pas à la situation à l'intérieur des locaux commerciaux, mais aux flux de déplacements. Ces flux pourraient cependant être organisés, comme nous l'avions fait pour les marchés alimentaires. Pourquoi les préfets ne pourraient-ils aménager les horaires d'o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ue ces hypothèses devraient être mises sur la table ? La réduction démocratique à laquelle nous sommes contraints depuis plusieurs mois n'est-elle pas problématique ? Le choix du management, de la verticalité et, d'une certaine façon, de l'autorité, a selon nous insuffisamment positionné les citoyens, les différents acteurs sociaux et territoriaux, pour leur permettre de lutter et agir contre le virus. Cela n'a-t-il d'ailleurs pas alimenté une crise de confiance ? Dans cette lourde épreuve individuelle et collective, les différentes institutions et organisations n'avaient-elles pas besoin d'être confortées, associées et mobilisées plus encore face aux défis auxquels nous étions confrontés ? L'idée d'un affaiblissement progressif de l'État ressort des auditions que nous avons menées. Selon vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Démoulin :

... le monde ? Ont-ils influé sur vos décisions, l'idée étant d'aller chercher les bonnes pratiques dans le monde entier ? Dans cette crise inédite et complexe, la priorité demeure certes celle de la santé mais le critère de l'acceptabilité est de plus en plus important, au point qu'il pourrait en venir à primer. Qu'en pensez-vous puisque, comme vous le dites avec raison, nous devrons vivre avec ce virus ? Ce critère me semble donc d'autant plus primordial.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

 « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà », assure Pascal. Le même virus sévit de part et d'autre et, pourtant, à Séville, les commerces non essentiels sont ouverts jusqu'à dix-huit heures tout comme, en Catalogne, les commerces de moins de 800 mètres carrés. Sur la base de quelle étude d'impact sanitaire avez-vous estimé que la concentration des flux dans les grandes surfaces était moins risquée que leur distribution dans les petits commerces ? En quoi notre situatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...revoir la prise en charge des malades dès qu'ils sont testés positifs. Des études, qui sont sur le bureau du ministre de la santé et de M. Salomon, le Directeur général de la santé, montrent aussi qu'il est possible de prévoir l'évolution de la situation sanitaire à partir de l'analyse des eaux usées, ce qui permettraient, comme vous l'avez souhaité, d'organiser un confinement territorialisé. Le virus étant 1 500 fois plus présent dans les selles qu'ailleurs, il est en effet beaucoup plus facile de prévoir une explosion de l'épidémie, par exemple dans une métropole. Or, aucune mesure n'a été prise en ce sens alors que, depuis le mois de juillet, l'efficacité de ces prélèvements est prouvée. Nous avons besoin d'une véritable évaluation non seulement sanitaire mais économique et sociale de la s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Peyron :

...z aux modalités du nouveau déconfinement, mais pourriez-vous nous expliquer selon quels critères et indicateurs le premier plan de déconfinement a été conçu ? Plusieurs mois après, avec le recul dont vous disposez, pourriez-vous nous dire en quoi les problématiques seront-elles différentes ? Faut-il nous préparer à des épisodes successifs de mise en sommeil de l'activité sociale jusqu'à ce que le virus ait été apprivoisé, d'une manière ou d'une autre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont :

Vous avez dit, monsieur le Premier ministre, qu'il fallait travailler avec humilité et écoute pour combattre cette maladie. Il est important de répéter les choses, surtout lorsque l'on constate aujourd'hui certaines réflexions ou manifestations – je ne parlerai pas de Montauban. Pour le moment, nous ne savons qu'une seule chose de ce virus : son nom. Nous ne disposons que d'un traitement : le confinement. Tout déplacement entraîne la mobilité du virus, d'où le caractère essentiel du confinement que vous avez décrété. Bien sûr, il serait plus facile d'ouvrir le robinet mais les conséquences seraient terribles car nous sommes tout en haut de la courbe, dans une position extrêmement fragile. Nous disposerons sans doute bientôt d'un v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Contrairement au printemps dernier, le virus est réparti de manière égale sur l'ensemble du territoire. La flambée des infections par le covid met sous pression notre système hospitalier. Nous savons aujourd'hui que 95 % de nos capacités sont atteintes pour ce qui concerne les lits de réanimation et ce n'est qu'en déprogrammant des hospitalisations prévues qu'il est possible d'accueillir de nouveaux cas. Nombre d'actes ont ainsi été déprogr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

La crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus a débuté en France et en Europe en début d'année. Monsieur le ministre, vos prédécesseurs au ministère de la santé avaient malheureusement déjà été confrontés à des risques épidémiques, mais jamais avec une telle violence ni pour une durée aussi longue puisque la France, pas plus que ses voisins, n'en a fini avec le virus. Cela veut dire qu'il a fallu apporter des réponses rapides et adaptées dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

...e tous les soins, de toutes les prises en charge hospitalières dont elles auraient pu bénéficier en temps normal. J'aurais voulu avoir votre avis sur ce sujet. Le troisième point porte sur Santé publique France, et surtout sur la réponse que nous devons pouvoir apporter à cette crise et aux éventuelles crises sanitaires futures. Vous l'avez dit dans votre propos liminaire, nous faisons face à un virus jusqu'alors totalement inconnu, dont les modes de contamination, de transmission et d'évolution sont inédits. Il faut donc savoir faire preuve de réactivité et d'adaptabilité alors même que la science progresse au jour le jour. Nous l'avons vu au cours de l'audition de l'ancien premier ministre Édouard Philippe, qui disait que si nous avions pris en charge les patients selon les modalités du plan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...u'on n'en fait jamais trop. J'ai toujours soutenu des mesures de protection fortes. Mais il semblerait que des arbitrages aient été rendus lors du Conseil de défense du 11 septembre, ou à d'autres dates, qui ne correspondaient pas aux décisions plus restrictives et plus protectrices que vous souteniez personnellement, et qui, si elles avaient été adoptées, auraient pu mieux anticiper l'avancée du virus. Avez-vous des précisions à nous apporter sur ce point ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Dans les quinze premiers jours de mars, soit juste avant le confinement décidé le 17 mars, notre pays a réalisé un peu moins de 15 000 tests, alors que, pendant la même période, l'Allemagne en a réalisé 250 000. La question de notre capacité de tests est au cœur de la problématique de la diffusion du virus. Plusieurs acteurs que nous avons auditionnés ont remis en cause les stratégies adoptées et ont dénoncé des lourdeurs, des blocages administratifs qui ont entraîné un mois de retard avant le déploiement d'une capacité de tests suffisante. Cela s'est vérifié à propos des laboratoires vétérinaires départementaux : les présidents de département ont été saisis autour de la mi-mars, et la décision de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Démoulin :

Monsieur le ministre, je souhaiterais vous interroger sur les risques et les modes de transmission de ce virus. Vous avez parlé d'acceptabilité et de compréhension. Un sujet revient très souvent depuis la première vague, celui des Français qui vont tous les jours au travail et utilisent les transports en commun. Ils s'étonnent des risques encourus, les acceptent, mais ne les comprennent pas forcément, par exemple par rapport à l'ouverture d'un restaurant. Pour ce type de décision, vous appuyez-vous sur de...