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a répondu qu'en théorie ce pourrait être le cas, mais qu'en pratique les études de terrain montrent qu'un enfant porteur du virus contamine très peu d'autres personnes.
a confirmé que l'acquisition d'une immunité durable reste entourée de nombreuses incertitudes. Il ressort des auditions précédentes que le virus a une certaine variabilité génétique et connaît des mutations régulières et rapides ; cependant, leur ampleur n'inspire pas d'inquiétude.
, a rappelé que le coronavirus a eu indirectement un effet négatif sur les animaux domestiques lorsque certains de leurs propriétaires les ont lavés à l'eau de Javel !
, s'est étonné que le projet de note indique que la contagiosité des enfants est similaire à celle des adultes, et qu'on puisse dire en même temps que les enfants sont moins atteints par le virus.
...re qu'il ne faut pas faire l'impasse sur ces dernières. Le virologue allemand Christian Drosten a montré que les enfants ont une charge virale équivalente à celle des adultes ; en théorie, ils devraient donc être aussi contagieux que des adultes. Mais sur le terrain, lorsqu'on observe les cas cliniques, les pédiatres constatent que les enfants ne causent pas de grands foyers de contagion du coronavirus, contrairement à la grippe. Les pédiatres auditionnés ont fait part de leur surprise car ils s'attendaient à ce que la situation soit similaire à celle de la grippe.
, a affirmé que le coronavirus rappelle à tous que nous sommes de pauvres mortels soumis aux lois de la nature, et non les humains invincibles qu'on se plaisait à croire. Quand une épidémie arrive, nos sociétés ne trouvent rien de mieux que d'appliquer la méthode du Moyen-Age consistant à se séparer les uns des autres pour éviter la contamination…
... d'adapter les plans, directives et organisations. Ses actions se sont notamment inscrites ces dernières années dans la lutte contre le terrorisme et la crise actuelle le ramène à une thématique ayant suscité un des premiers plans de l'après-guerre froide, sinon le premier, le plan pandémie grippale de 2004 qui a été co-rédigé avec le ministère de la santé dans la perspective d'une pandémie d'un virus H5 N1 de grippe aviaire, pandémie qui n'est jamais survenue. Ce plan, après avoir subi diverses modifications fut en revanche mis en oeuvre lors de la pandémie d'origine porcine H1N1 en 2009, ce qui a donné lieu, chacun ici s'en souvient ici, à de nombreux commentaires sur ce qu'aurait été alors la trop forte réaction de l'Etat. Ce plan de pandémie grippale, a été ensuite modifié à plusieurs repr...
Les questions portant sur la sécurité sanitaire mettent en évidence celle de la dépendance au numérique, comme le montrent les débats sur l'application StopCovid ou la gestion quotidienne des dadas sur le virus. Sur ce dernier point, il semble que l'offre nationale et européenne soit lacunaire : pour le traitement massif de données, nous dépendons de l'offre étrangère, notamment de la société Palantir, proche des autorités américaines. La crise sanitaire actuelle ne rappelle-t-elle pas la nécessité de disposer d'un service alternatif souverain, ou du moins européen, qui nous permettrait de garder le com...
...asques, peut-on en déduire que le ministère de la santé a mal évalué le volume de masques à stocker pour couvrir les besoins des soignants – ses salariés dans les hôpitaux publics – face à l'épidémie ? Pouvez-vous nous préciser les volumes de commandes de masques passées par l'État, qui me semblent relever des commandes stratégiques dépendant du SGDSN, entre le 7 janvier, date de l'apparition du virus, et le 15 mars, début du confinement ? Pour ce qui est de l'approvisionnement alimentaire, l'ONU craint le doublement du nombre de personnes dans le monde souffrant de la famine, qui pourrait être de plus de 250 millions d'ici à la fin de 2020. Le Vietnam et le Kazakhstan ont annoncé limiter leurs exportations de riz et de farine. La Russie a débloqué un million de tonnes de son stock stratégiqu...
...blié en 2013, prévoyait : « En matière sanitaire, la circulation des personnes et des marchandises, la concentration de populations dans des mégalopoles et la défaillance des systèmes de santé dans certaines zones favorisent la survenue de crises majeures. Le risque existe notamment d'une nouvelle pandémie hautement pathogène et à forte létalité résultant, par exemple, de l'émergence d'un nouveau virus franchissant la barrière des espèces ou d'un virus échappé d'un laboratoire de confinement. » Le risque d'une pandémie de coronavirus était donc connu des pouvoirs publics et documenté depuis des années. Notre capacité d'anticipation et de prospection apparaît perfectible. Quel rôle pourrait jouer le SGDSN, riche de son expérience de coordination interministérielle ? La tâche a été rendue plus d...
...ison, afin de réserver les lits à des patients plus jeunes, ayant une meilleure chance de survie. Cette question du « déplacement » des décès est donc importante. Le bilan en termes de surmortalité pourra être effectué après la crise, sachant cependant que l'épidémie de grippe semble avoir été moins forte que d'habitude cette année. Actuellement, les experts convergent sur un taux de létalité du virus proche de 0,5%. Mais il est possible qu'avec des études sérologiques plus étendues, ce taux soit révisé à la baisse. Il sera par ailleurs nécessaire de le corriger pour prendre en compte l'impact important sur le nombre de décès qu'aurait eu une saturation du système de santé, celle-ci pouvant empêcher certains patients d'avoir accès aux soins nécessaires. De ce point de vue, la polémique en cour...
Notre intention n'est pas de polémiquer mais de souligner des dysfonctionnements. Personne ne peut raisonnablement affirmer que l'épidémie de coronavirus est une surprise, puisque ce type de risque est évoqué dans les Livres blancs de 2008 et de 2013 ainsi que dans la Revue stratégique de 2017. Nous disposons de divers plans, mais ne sommes-nous prêts à les mettre en œuvre que sur le papier ?
... ce plan, en France, les modélisations disponibles dans les semaines et les jours précédant l'entrée en confinement n'ont pas été prises en compte dans la décision. Elles apparaissaient trop abstraites et le souvenir des dernières épidémies nées en Asie a certainement influé, consciemment ou inconsciemment, sur la réponse de la puissance publique à des prévisions jugées alarmistes. À l'époque, le virus s'était en effet avéré beaucoup moins néfaste et virulent que prévu, si bien que le grand plan Bachelot était apparu très excessif.
Il serait souhaitable que nous produisions nos propres masques et que nous cessions d'en importer. À cet égard, peut-être devrions-nous évaluer de nouveau nos collaborations avec la Chine. La reconstitution de virus par génie génétique est évoquée dans la Revue stratégique de 2017. Dès lors, devons-nous revoir nos recommandations stratégiques sur les armes biologiques produites par des États non démocratiques ? La transparence peut-elle devenir une condition sine qua non de tout projet de coopération ?
...t affecté de plusieurs pathologies graves, le placer en réanimation peut parfois relever davantage de l'acharnement, voire de la maltraitance, que de soin. Certaines personnes insistent d'ailleurs pour mourir chez elles, plutôt que d'aller à l'hôpital pour un simple mois de vie supplémentaire. Nous devons être fiers de tous les parlementaires qui participent en première ligne au combat contre le virus.
...ubliée depuis la mi-mars par Tomas Pueyo, notamment celui intitulé « The Hammer and the Dance », qui a été traduite dans de nombreuses langues. Ce travail, qui s'appuie sur des comparaisons internationales grâce à la contribution de nombreux bénévoles, distingue deux stratégies. Le « marteau » (hammer) correspond au confinement : il s'agit de faire baisser le coefficient de reproduction du virus aussi bas que possible et aussi vite que possible. La « danse » (dance) correspond à l'ensemble des mesures qui visent à maintenir ce coefficient inférieur à 1 mais à un niveau proche, autour de 0,9, afin d'éviter la survenue d'une nouvelle vague. Ces mesures, mises en place par tâtonnement et allers-retours, de façon quelque peu empirique, comprennent toute une panoplie d'outils, allant d...
a rappelé que le rythme de mutation d'un virus dépend de nombreux facteurs. Les virus à ARN – dont fait partie le SARS-CoV-2 – mutent plus souvent que les autres, mais le SARS-CoV-2 ne mute pas plus que les autres virus à ARN. S'agissant de l'histoire de l'épidémiologie comme discipline scientifique, on peut faire remonter à Daniel Bernoulli son acte de naissance, au milieu du XVIIIe siècle : l'inoculation de la variole pour s'en protéger ét...
, a demandé si les modèles épidémiologiques prenaient en compte la probabilité d'une rechute, au regard des incertitudes prévalant quant à l'acquisition d'une immunité et des risques de transmission par le contact avec des objets contaminés. Le sujet d'une éventuelle transmission par les animaux est également inquiétant. On a entendu parler de chats porteurs du virus du sida et on sait que les gens aiment leurs chats. Ceux-ci peuvent-ils transmettre le Covid-19 ?
a souligné qu'il n'existait pas pour l'instant de cas avérés chez les animaux, même si les animaux domestiques peuvent être indirectement victimes du virus : on a signalé des cas d'abandon ou de lavage à l'eau de Javel… L'hypothèse a cependant été évaluée par l'ANSES et la piste d'une contamination par les animaux domestiques a été à ce stade écartée. Pour autant, le Covid-19 est à l'origine une zoonose et les chauves-souris sont vraisemblablement le réservoir du virus, en raison de leur système immunitaire remarquablement efficace. Le pangolin, do...
...animal. Des liens existent entre le réchauffement climatique et la pandémie. Même si le premier n'est pas la cause de la seconde, tout déséquilibre favorise les zoonoses. Organisé le mercredi 6 mai à 17 heures, avec la participation d'une soixantaine de députés, l'atelier du collectif « Le Jour d'après » sera précisément consacré à une réflexion sur nos sociétés après la crise sanitaire du coronavirus. L'accent sera mis sur les sujets environnementaux et climatiques. De nombreux intervenants sont prévus, dont Gwenaël Vourc'h, qui est directrice de recherche à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) à Clermont-Ferrand, spécialiste des facteurs épidémiologiques et écologiques favorisant la diffusion des maladies infectieuses entre les popula...