Interventions sur "virus"

1096 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...anitaires de ce déconfinement hasardeux. Nous souhaitons pourtant revenir sur un certain nombre de points qui montrent à quel point tout cela a été fait à l'encontre du bon sens et au mépris de l'objectif que je crois partagé très largement d'assurer la protection de tous. Sans sécurité sanitaire assurée à tous et à toutes, le déconfinement risque de favoriser le retour d'une forte circulation du virus et le rebond que nous craignons tous. De ce point de vue, la gestion par le Gouvernement de la pénurie de masques et son refus de se donner les moyens d'y répondre est emblématique. Les masques sont un des outils majeurs permettant à chacun d'assurer sa protection et celle des autres. En refusant de mettre à contribution tous les appareils de production qui auraient permis de décupler nos capaci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...t longue – ne sont pas épargnés par la crise financière. S'il est une chose simple que peut faire le ministre, et sans attendre, c'est de notifier à toutes les ARS l'abandon de ces plans de retour à l'équilibre. Le Gouvernement doit sortir d'une ambiguïté que les personnels interprètent comme un coup de poignard dans le dos, alors que l'hôpital est en première ligne dans la lutte contre le coronavirus. Entretenir l'hypocrisie mine la confiance. Le Président de la République a dû sentir ce vent mauvais : le jour où les hospitaliers de Robert-Debré manifestaient, il organisait l'audition de quelques soignants et la visite médiatisée d'un hôpital – au cours de laquelle il a envoyé promener avec le mépris qu'on lui connaît les infirmières qui l'interpellaient, refusant des médailles – avant de dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...re Ségur consiste à suppléer aux 800 postes qui manquent aux hôpitaux de Paris en assouplissant les 35 heures, les revalorisations consenties sous la pression étant insuffisantes pour assurer l'attractivité de ces métiers, c'est que vous refusez de soigner vraiment l'héroïque malade. Pendant que vous promettez un Ségur de l'hôpital, la psychiatrie reste l'autre grande oubliée de la crise du coronavirus. On avait annoncé que ce secteur bénéficierait de rattrapages progressifs jusqu'en 2021, mais voilà qu'il n'y a plus de son, plus d'image alors que les besoins sont criants. Si votre Ségur ne débouche que sur des mots, vous vous planterez et vous planterez le service public de l'hôpital avec vous ! Vous tromperez ces agents et avec eux les Français qui ont applaudi tous les soirs ceux qui étaien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

… à la mobilisation des entreprises locales et à l'implication de couturières, de bénévoles, dans un formidable élan de créativité et de générosité qui perdure aujourd'hui et que le Gouvernement a su encourager. En effet, nous le savons, le danger est toujours là ; le virus n'a pas cessé de circuler. Mais pour l'heure, force est de constater que son taux de reproduction effectif est bien contrôlé en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

...peu affectés ou qui ont retrouvé au cours de la quinzaine écoulée une situation épidémiologique satisfaisant les trois critères. Ces départements sont pénalisés par le critère régional de la capacité en lits de réanimation. C'est celui-ci qui a valu à mon département d'être classé en zone rouge, alors que, depuis le début de l'épidémie, il était considéré comme vert selon les critères locaux, le virus y circulant très peu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Voilà une semaine que nous sommes entrés dans la première étape du processus de déconfinement, les indicateurs dont nous disposons laissant à penser que l'épidémie commence à refluer. Pourtant, les scientifiques s'accordent à considérer qu'aucun bilan sur la propagation du virus ne pourra être fait avant au moins deux semaines. Aussi l'éventualité d'une deuxième vague reste-t-elle ouverte. Le ministre de la santé a indiqué que le coronavirus continuait de circuler dans notre pays : depuis le début de cette nouvelle étape, vingt-cinq foyers de contamination ont été identifiés. Ils concernent l'ensemble des régions, à l'exception de la Normandie et de la Corse. Des dépista...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...ie mais, il y a un mois encore, le ministre de la santé se défaussait de manière caricaturale, voire carrément grossière, me renvoyant avec mépris à l'exemple de la Corée du Sud pour refuser de me répondre sur le développement d'un dépistage massif, y compris en se servant de la période de confinement pour étendre cette stratégie et s'assurer ainsi de trouver les lieux où continuait à circuler le virus. Désormais, le Gouvernement semble convaincu de la nécessité de cette stratégie, mais la question consiste maintenant à savoir comment la déployer sur le terrain et combien de tests, exactement, la France est en mesure d'effectuer. Le Premier ministre avait annoncé l'objectif de 700 000 tests par semaine à partir du 11 mai – un objectif très loin d'être atteint, comme le confirme l'enquête publi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHugues Renson :

Alors que Paris est particulièrement affecté par la circulation du virus, les Parisiens respectent depuis deux mois, dans leur grande majorité de façon exemplaire, le confinement. Ils respectent les mesures préconisées pour stopper la propagation de l'épidémie. Grâce à leurs efforts et à leur discipline, grâce à la mobilisation du personnel médical et à celle des agents de la ville, grâce à la solidarité du tissu associatif et des citoyens eux-mêmes, les conditions on...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député :

...écessaire d'expliquer clairement les phénomènes observés et de poursuivre les recherches et le suivi observationnel. Il sera intéressant d'étudier les impacts du déconfinement progressif sur le plus long terme, notamment sur le secteur aérien, dont la reprise sera probablement progressive et très lente. La seconde partie de la note porte sur l'impact de la pollution de l'air sur la résistance au virus et sur la propagation du virus. Les articles de presse ont montré une certaine confusion. Le premier sujet consiste à savoir si la pollution de l'air favorise ou non la propagation du virus. La note rappelle que le mode de propagation du virus est plutôt interhumain, de proximité, et qu'il repose sur les gouttelettes émises par les personnes contaminées et inhalées, directement ou non, par les p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député :

. – Je ne me prononcerai pas sur le sujet des fumeurs. Un débat scientifique a été ouvert sur un éventuel effet protecteur de la nicotine à l'égard du virus. Mais il ne faut pas laisser penser que les fumeurs sont moins impactés par l'épidémie que les non-fumeurs. Concernant la mesure du CO2, les acteurs du secteur spatial affirment que l'avenir de la Terre se joue depuis l'espace. Effectivement, les mesures effectuées depuis l'espace sont nécessaires pour améliorer nos connaissances, notamment dans le milieu agricole. Les agriculteurs savent d'aill...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo, député :

. – Ma question porte sur la deuxième partie de la note. Je m'interroge sur l'absence de référence faite au pollen. S'explique‑t‑elle par le fait que celui‑ci ne s'inscrit pas dans le champ de la pollution de l'air ou par l'absence de travaux en la matière ? Ce sujet reste en lien avec la qualité de l'air, puisque l'on peut suspecter une affinité entre les grains de pollen et le virus, notamment du fait de la taille de ces grains et de la présence de protéines de surface sur leurs parois végétales, qui pourraient interagir avec les protéines du virus. Puisque nous sommes en pleine période de pollinisation, on peut aussi s'interroger sur les interactions entre le virus et les phénomènes allergiques. Au travers des réactions allergiques, l'inflammation des muqueuses et les symp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député :

...des scientifiques consiste à s'intéresser aux pollutions qui sont directement le fruit de l'activité humaine. Le sujet du pollen est néanmoins très intéressant, d'autant plus que la période printanière a commencé. Certains problèmes liés à l'ambroisie sont d'ailleurs apparus dans certaines régions. Le sujet doit probablement être davantage abordé du point de vue de la résistance de l'organisme au virus – puisque le pollen contribue à affaiblir le système respiratoire – que du point de vue de la propagation du virus. Le pollen se trouve à l'extérieur de l'organisme ; il serait donc nécessaire qu'une personne éternue sur les grains de pollen, qui seraient ensuite inhalés par une autre personne. Une telle transmission semble peu probable, mais le sujet pourrait néanmoins être évoqué à l'occasion d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

. – Pendant toute cette période, l'Office a pu compter sur un groupe important de parlementaires motivés et impliqués sur toutes ces discussions. Nous avons tous été surpris par la variété de sujets que le coronavirus nous a amenés à aborder.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre, président :

...es et nous vous remercions d'avoir répondu à notre invitation au moment même où nous entrons dans la première phase – « le sas sanitaire », dites-vous – du déconfinement jusqu'au 2 juin. Les modalités de la sortie du confinement annoncée par le Premier ministre étaient très attendues par nos concitoyens et nos entreprises. Elle a été rendue possible par les résultats obtenus sur la circulation du virus pendant le confinement, mais celui-ci a eu un très fort impact sur les personnes et sur l'activité du pays. L'impératif de sécurité sanitaire étant toujours au premier plan, la levée du confinement sera progressive et contrôlée, comme l'a préconisé le Conseil scientifique dans son avis du 28 avril dernier. C'est un exercice délicat qu'il va nous falloir réussir. La situation sanitaire demeure fr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Un tel centralisme dans la stratégie de confinement et de déconfinement est incompréhensible. Gilles Simeoni, le président de l'exécutif corse, souhaitait tester les touristes qui se rendront dans l'île cet été ; on lui explique que ce n'est pas possible. Vincent Descoeur, député du Cantal, se demande pourquoi son département, où il n'y a plus de coronavirus, est traité comme la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et s'il en sera ainsi pour la réouverture des restaurants. Le personnel de l'EHPAD de Vaucouleurs a été interloqué d'apprendre le 19 avril au soir que les visites allaient reprendre le lendemain matin dans les maisons de retraite, qu'il y ait eu trois morts par jour au cours du week-end ou aucun cas de coronavirus. Pourquoi une application un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Un déconfinement réussi est un déconfinement bien compris. Or, bien que le virus ait très inégalement circulé sur notre sol – l'écart, selon l'Institut Pasteur, est de 1 à 8 – et bien que l'on parle de territorialisation, le traitement, pour l'essentiel, est identique pour toutes les régions. Je comprendrais mieux que l'on ne puisse pas rouvrir les restaurants situés dans des zones très urbanisées telles que l'Île-de-France, mais que des réouvertures assorties de restrictions...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques :

...ment l'ancien maire d'une commune voisine d'un des premiers clusters bretons, dans le Morbihan. Notre perception de la crise était, alors, totalement différente. J'imagine bien la situation au moment de l'arrivée du Charles-de-Gaulle dans le Finistère, qui n'était pas encore atteint par l'épidémie. Il est facile de refaire l'histoire après coup. Je m'interroge sur la vitesse à laquelle le virus a pu se propager au sein du Charles‑de‑Gaulle. L'enquête épidémiologique a-t-elle aidé à le comprendre ? Doit-on en conclure qu'il faut revoir les règles d'hygiène et les procédures à bord, voire la conception des bateaux ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...l'état d'urgence sanitaire en mars, tout comme les organisations qui aident les personnes retenues. C'est une question d'urgence sanitaire et démocratique, puisque, comme l'a réaffirmé le Gouvernement, les frontières extérieures de l'Union européenne restent fermées : ces personnes ne seront donc pas expulsées, si bien que leur maintien en rétention ne sert aucun objectif politique. En outre, le virus circule dans ces centres, où certaines personnes ont été diagnostiquées positives au Covid-19. Il est donc plus qu'urgent de fermer ces lieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...aillent, paient des impôts et participent à l'activité économique, dont la relance constitue, me semblait-il, la priorité de la majorité. Les travailleurs sans papiers ont grandement participé à la continuité des secteurs économiques essentiels pendant le confinement, ont assuré l'approvisionnement de la population et ont été, davantage que beaucoup d'autres, exposés au risque de contamination du virus, voire contaminés. Le Portugal a procédé à une telle régularisation. La France doit faire de même, pour une autre raison encore : l'absence de papiers conduit à déployer des stratégies d'évitement. Ces personnes, si elles ressentent des symptômes de la maladie, n'iront pas consulter de peur d'être arrêtées et placées en centre de rétention administrative, puisque ceux-ci ne sont pas fermés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...llectivités territoriales. Anne Hidalgo en fera organiser dans les écoles de Paris : elle a annoncé son intention de proposer des tests PCR aux personnels des écoles, sur la base du volontariat, avec l'aide des services de la médecine du travail de la Ville de Paris. À Marseille, la moitié des agents des écoles seront testés avant la rentrée scolaire, dans le cadre d'un plan de dépistage du coronavirus. Le maire de Béziers a demandé à l'agence régionale de santé – ARS – d'Occitanie de faire en sorte que les agents des crèches et des écoles puissent être testés avant la rentrée de la semaine prochaine. Il a essuyé un refus. J'aimerais obtenir une réponse à ce sujet. Pourquoi y a-t-il deux poids et deux mesures ? Pourquoi ce qui est possible à Marseille et à Paris ne l'est-il pas à Béziers ? Il ...