Interventions sur "virus"

1096 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Saint-Paul :

...urtout lorsque l'on voit les conséquences économiques, sociales, la recrudescence du travail des enfants dans le monde, la faim dans le monde qui a davantage et durablement augmenté. J'aimerais partager cette vision proposée par la présidente de nouvelle solidarité mais cela ne m'est pas évident. D'autre part, puisque la moitié de la population mondiale s'est trouvée confinée, y a-t-il eu face au virus, une homogénéisation de l'absence d'acceptation du risque et de la mort dans nos sociétés à travers une peur devenue virale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer, président :

Depuis Marseille, nous allons auditionner Mme Isabelle Leparc-Goffart, responsable du centre national de référence des arbovirus au sein de l'institut de recherche biomédicale des armées, dépendant du service de santé des armées (SSA). Les 44 centres nationaux de référence pour la lutte contre les maladies transmissibles sont des laboratoires localisés au sein d'établissements publics ou privés de santé, d'enseignement ou de recherche. Ils sont nommés pour cinq ans par le ministre chargé de la santé. Ils ont pour mission ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRamlati Ali, rapporteure :

Merci, madame, pour cet exposé succinct mais clair. Nous allons vous interroger afin d'obtenir des précisions par rapport à vos missions. Pouvez-vous nous dire dans quelles conditions et avec quels objectifs le CNR Arbovirus a été fondé ? S'agissait-il d'une demande politique ou d'une initiative de la communauté scientifique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer, président :

Je reviens sur les missions du CNR des arbovirus. Avez-vous des activités de recherche ou de conseil portant sur les vecteurs tels que les moustiques à Aedes aegypti et Aedes albopictus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer, président :

Dans une période comme celle que nous venons de vivre, où nous avons tous été soumis à la dure loi de la Covid-19, y a-t-il des passerelles, en termes de recherche, qui se sont faites avec les chercheurs qui essaient de comprendre les mécanismes inhérents au coronavirus ? Avez-vous vous-même essayé de regarder, si sur vos sujets d'observation habituels, il y avait des apparitions anormales ou des choses à mettre en lien avec ces recherches de vos collègues ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

... qui sera, une nouvelle fois, consacrée au suivi de l'épidémie de Covid‑19. Les indicateurs sanitaires sont globalement bons, même si la vigilance doit continuer à s'affirmer. Les recherches sont toujours en cours et certains points se clarifient. Aujourd'hui, nous faisons un point sur deux dossiers qui ont fait l'objet de controverses importantes au cours des dernières semaines : la question du virus et des enfants et la question des masques. Je souhaite attirer votre attention sur le fait que, depuis quelques jours, un événement majeur de cette crise consiste en la confusion dans le domaine du dialogue science et société, particulièrement sur les questions d'intégrité scientifique. Vous avez dû voir passer les débats sur l'étude dans The Lancet concernent l'hydroxychloroquine, l'annu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Eliaou, député :

. Nous sommes passés de phases de forte inquiétude pour les enfants à une pensée plus raisonnée et rassurante quant à l'ouverture des écoles. Ce point est concomitant de l'observation d'une diminution de la contagiosité du virus. Même chez les adultes, comme dans les clusters d'abattoirs en France, les personnes sont atteintes, mais l'atteinte est beaucoup moins grave. Il existe peut-être également une notion de périodicité de l'infectiosité du virus ou de mutation qui aboutit à des virus moins forts. Je souhaite revenir sur l'explication de la faible susceptibilité des enfants à la contamination. Les étapes successives...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Eliaou, député :

Une diminution considérable de la fréquence de la vaccination contre les autres virus a été observée dans la période, ce qui posera problème à la rentrée de septembre. Avec l'épidémie de SARS‑CoV‑2, les autres pathologies ont été négligées, chez l'adulte comme chez l'enfant. Toute l'attention a été focalisée sur ce virus, ce qui est normal. Nous avons été absorbés par l'épidémie, mais il convient de ne pas baisser la garde face à d'autres dangers et d'insister sur les vaccinations...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

... Kawasaki. Maintenant que le mot est entré dans le débat public, nous ne pouvons le remplacer simplement par PIMS. Nous pouvons toutefois inclure une note de bas de page en émettant des réserves sur la dénomination et en parlant de PIMS. La note doit toutefois mentionner Kawasaki. Pendant les épidémies de SRAS et de MERS, les enfants ont effectivement été moins touchés. La contagiosité des coronavirus est donc peut-être différente de celle de la grippe. J'ai l'impression que la bonne prise de position consiste à dire que les indicateurs encourageants permettent de relâcher les règles de sécurité, sans laisser pour autant la porte ouverte à un retour à la normale. Tous les signes montrent qu'il est possible de relâcher la pression sur le retour à l'école.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...estiment que la généralisation du port du masque donnerait un sentiment de sécurité illusoire qui amènerait les uns et les autres à relâcher leur vigilance. D'autres disent que le masque permet de ne pas se toucher le visage. Au terme de cet exposé des motifs, la note établit une conclusion. La première conclusion est celle de l'incertitude qui demeure sur les modalités de transmission du coronavirus. La deuxième est celle d'un manque de confiance dans les mesures prophylactiques les plus appropriées. Il convient donc d'être pragmatique. Des études rigoureuses devront être menées en laboratoire, en situation contrôlée, sur l'efficacité des masques, mais le temps a manqué avec l'arrivée rapide de l'épidémie. Nous nous sommes donc retrouvés collectivement dans une situation périlleuse. Il est i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...t. Il ne s'agit pas de donner le sentiment de justifier l'action gouvernementale et je rappelle que nous avons choisi de prendre position en faveur des masques pour tous dans l'espace public à un moment où le Gouvernement ne le souhaitait pas. Il est effectivement très étrange que la littérature ne comporte pas de preuves sur l'impact significatif du port du masque. Le point dépend toutefois des virus. Nous ne pouvons qu'établir ce constat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

... moyenne de l'Union européenne, soit 9,8 %. Je vous rappelle que la part de notre PIB consacrée au tourisme avoisine les 8 %. Malgré le retour à des possibilités de soins, beaucoup de professionnels de santé font un constat amer : les Français se sont davantage bousculés pour prendre rendez-vous chez le coiffeur que pour consulter un médecin, les patients redoutant d'être contaminés par le coronavirus en se rendant dans un cabinet médical. Un chiffre est, à ce titre, tout à fait révélateur : un sondage réalisé le 14 mai pour la Fédération de l'hospitalisation privée révèle que 36 % des Français craignent de retourner en consultation de peur d'attraper la maladie. Une telle peur pourrait avoir des conséquences désastreuses sur des cabinets et des cliniques qui ont fonctionné au ralenti pendant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Après deux mois d'une vie confinée, isolée, le pays reprend peu à peu son rythme depuis le 11 mai. Les Françaises et les Français ont pu retrouver, dans des conditions encore très particulières, leur liberté d'aller et venir, et parfois profiter de certains plaisirs de la vie. Tout cela reste encore bien fragile : le virus circule toujours et des foyers réapparaissent un peu partout sur l'ensemble du territoire. Nous connaissons la stratégie du déconfinement : protéger, tester, isoler. Pour éviter le risque d'une seconde vague, chaque foyer épidémique détecté doit être maîtrisé dans les plus brefs délais, et les cas contacts rapidement isolés. Pour casser les chaînes de contamination, la question des tests PCR – ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...emettre en cause notre capacité à maîtriser l'épidémie. Il ne peut y avoir de trou dans la raquette : nous devons vite resserrer les mailles du filet. Pour mémoire, 40 % des malades du covid-19 sont asymptomatiques. Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre qu'une personne développe les symptômes pour la tester. Il faut anticiper et cibler les zones et populations à risque, soit parce que le virus y circule activement, soit parce que certaines conditions de travail présentent plus de risques de contamination et de propagation du virus. Le cas des abattoirs en est une parfaite illustration : dans plusieurs pays du monde, des clusters se forment dans ce type d'établissements. En France, plus de cent cas de covid-19 ont été détectés dans deux abattoirs. Poursuite des activités pendant le conf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...». Qu'a-t-il été proposé concrètement à nos voisins européens pour coordonner la réouverture des frontières et harmoniser les conditions d'entrée des voyageurs étrangers sur le sol européen ? Pourquoi ne pas imaginer une cellule de coordination avec nos voisins les plus proches pour préparer une réouverture progressive de nos frontières ? Une carte unifiée permettrait d'analyser la circulation du virus à l'échelle des régions, afin d'apporter des réponses adaptées selon le niveau d'alerte détecté. Des solidarités transfrontalières pourraient également voir le jour, si une région rencontrait des difficultés, comme une reprise localisée de l'épidémie. Le déconfinement doit répondre à deux exigences essentielles : il doit d'abord s'accompagner d'une capacité à tester massivement des publics ciblé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Oui, il fallait déconfiner ; le Gouvernement a eu raison de le faire. Ceux qui, dans cet hémicycle, étaient encore sceptiques il y a quinze jours, voient bien aujourd'hui que nous n'avions pas d'autre solution – non pas parce que le virus aurait disparu : il n'a en effet pas disparu et ne le fera probablement pas de sitôt. C'est justement la raison pour laquelle il fallait, tôt ou tard, faire redémarrer la machine économique et tisser de nouveau du lien social. Nous ne pouvions pas rester tous cloîtrés dans nos maisons et nos appartements pendant des mois, voire des années, jusqu'à ce que le virus disparaisse réellement. Oui, vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

On se demande pourquoi, alors que certains d'entre eux ont passé avec succès l'étape des tests internes. Quant aux tests PCR, ils ne sont accessibles que sur ordonnance d'un médecin, ce qui ralentit l'identification des porteurs du virus. Je souhaitais appeler l'attention du Gouvernement sur ces deux points qui me paraissent importants. On dit qu'il faut tester massivement mais on constate une différence entre ce qui est annoncé dans les médias et la réalité du terrain – parfois en raison d'instructions des ARS, les agences régionales de santé. J'aimerais conclure en évoquant les cliniques. Comme l'a très bien dit mon collègue ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...monsieur le ministre, je pourrai vous fournir les éléments d'appréciation à ce sujet. Je voudrais appeler votre attention, dans le champ économique, sur la vague attendue des défaillances d'entreprise. Je suis surpris qu'aucun des ministres en charge de ce sujet ne soit présent au banc – ce qui n'enlève rien aux qualités de ceux qui sont là. Chacun connaît en effet les conséquences sanitaires du virus, mais ses conséquences économiques seront gravissimes. Nous avons d'ailleurs participé tout à l'heure, dans le cadre de la mission d'information sur le covid-19, à une visioconférence avec les partenaires sociaux. Nous avons notamment évoqué l'augmentation sans précédent du chômage qui est attendue – après, il est vrai, une décrue importante – et les drames sociaux qu'elle engendrera. Tous les p...