Interventions sur "virus"

1096 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député, :

... unifiée », ou « globale » développé par un certain nombre de chercheurs invite à considérer la santé des êtres humains en prenant aussi en compte l'alimentation, le climat, la flore, la faune, les sols, l'air, l'eau, etc., en fait nos écosystèmes. Cette vision globale doit motiver les recherches futures et, plus généralement, induire à changer de regard sur nos modes de vie. La pandémie de coronavirus plonge nos sociétés dans une phase de perturbations, mais elle nous conduit à beaucoup réfléchir, ce qui est une bonne chose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez :

...ration avec l'université de Pittsburgh et la biotech autrichienne Themis. À la lumière de la crise sanitaire, nous devons encore renforcer la coopération au sein de notre espace européen de recherche, en nous fixant des objectifs très concrets et très lisibles. Je pense par exemple à l'harmonisation des données, aux études épidémiologiques, indispensables pour mesurer et comprendre l'impact d'un virus. Mais cela vaut aussi pour l'approvisionnement en équipements ou en molécules nécessaires à la fabrication de médicaments et de vaccins. Cette coopération doit également concerner les pays en développement, dont il faut renforcer les capacités sanitaires et scientifiques. Sur toutes ces questions, je souhaite que la France prenne l'initiative et manifeste concrètement sa volonté de faire plus et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Bourguignon, corapporteure :

...ouvez-vous faire le point sur les tests sérologiques actuels – tests ELISA, tests de recherche d'anticorps neutralisants – et sur leur fiabilité ? Dans quelle mesure les tests sérologiques pourront-ils être utilisés dans le cadre d'une stratégie de déconfinement ? Quel est l'état des recherches sur le temps nécessaire à l'apparition des anticorps et sur l'immunité des personnes ayant contracté le virus ? Les premiers résultats de l'essai clinique Discovery étaient attendus fin avril. De quels éléments disposez-vous sur l'efficacité des traitements mis en œuvre dans ce cadre et sur l'impact des différentes approches, qu'elles s'appuient sur l'usage d'antiviraux ou qu'elles agissent sur le système immunitaire ? Quel est le calendrier prévisionnel de cet essai ? Enfin, de quelle façon l'industrie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Une nouvelle fois, merci aux chercheurs. Si la présence d'anticorps n'implique pas l'immunité, quel intérêt y aurait-il à tester systématiquement tous les patients qui auraient été atteints ? Il semble que ce soit plus pour comprendre l'épidémie que pour casser la chaîne de propagation du virus. Si ces tests étaient nécessaires, qui vous semble le plus à même de les fournir ? Des officines de pharmacie ont demandé à le faire. Est-ce une bonne idée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

...des universités pour adapter durablement leurs modes d'enseignement à distance et dans les locaux et les mesures d'accompagnement nécessaires ? Dès le début des années 2000, les études sur le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en Chine et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) en Arabie saoudite avaient révélé les modes d'action et les clés d'entrée dans les cellules de ce type de virus ; les publications récentes sur le Covid-19 confirment un mode d'action identique. Malheureusement, la faiblesse toute relative des épidémies antérieures semble avoir interrompu les recherches de l'époque pour les outils de diagnostic, de traitement et de vaccination. N'est-ce pas là une incitation à réviser notre politique, de manière à préserver une recherche tous azimuts, qui peut s'avérer déc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

...lation entre tests virologiques et tests sérologiques. Ces derniers permettent de détecter les anticorps spécifiques d'une infection récente – IGM – ou plus ancienne – IGG. Une campagne de tests a été menée dans plusieurs EHPAD d'Alsace. Des individus chez lesquels les tests sérologiques ont détecté la présence d'IGM ont été soumis à des tests PCR qui ont parfois montré qu'ils étaient porteurs du virus bien qu'asymptomatiques. Les tests sérologiques étant réalisables en plus grande quantité que les tests PCR, ne pourrait-on envisager de les développer de façon plus ambitieuse au service d'une politique de détection primaire incluant les sujets asymptomatiques ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...-nous savoir, avec un bilan à mi-parcours, si cet essai a permis d'avoir de premiers résultats probants ? Y a-t-il des molécules ou des protocoles à écarter ? Quand pourrons-nous avancer, en attendant d'avoir les fameux antiviraux de deuxième génération dont parlait l'une de vos collègues avec le Premier ministre le 19 avril ? Nous attendons aussi des médicaments anti-inflammatoires, car le coronavirus s'accompagne d'une très forte inflammation au niveau pulmonaire, qui entraîne souvent un processus létal pour le patient. S'agissant de la sérologie et des tests, j'ai entendu les propos du professeur Bruno Lina. La direction générale de la santé nous l'a dit : depuis plus d'un mois et demi, l'ANR teste en parallèle plusieurs kits réactifs ; il y a aussi ceux de l'institut Pasteur. On sait depui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...alyse ? Les choses ont-elles évolué pour vous de manière assez significative pour expliquer le changement de position du Gouvernement ? À partir du 12 mars, jour de l'allocution du chef de l'État, on voit tout à coup que les choses deviennent plus graves. C'est un tournant, en tout cas en matière de communication politique. Est-ce aussi un tournant pour vous ? La gravité et la contagiosité de ce virus se sont-elles véritablement révélées à partir de cette date ? Ou cela faisait-il longtemps que vous le pensiez dangereux de ce point de vue ? Aviez-vous tranché cette question et averti le Gouvernement ? Il nous est expliqué que 100 000 tests par jour seront nécessaires à partir du 11 mai afin d'éviter qu'il y ait plus de 3 000 nouveaux cas par jour. Êtes-vous d'accord avec ces chiffres ? Je vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...de nombreuses alertes avaient été lancées au sujet du risque pandémique. Sans doute les chercheurs ont-ils du mal, parfois, à être entendus quant à la nécessité de leur donner les moyens de leur recherche. Aujourd'hui, on vous demande d'accélérer, peut-être d'aller plus vite que la musique. Merci, en tout cas, pour votre engagement. Les questions portant sur l'éventuelle immunité conférée par le virus à ceux qui ont été contaminés n'éloignent-elles pas la perspective d'un vaccin ? Quel est votre avis à ce sujet ? Et sans mésestimer l'importance de la recherche d'un vaccin, cela ne renforce-t-il pas l'urgence de trouver un traitement ? À ce sujet, des impatiences se sont exprimées depuis le début de la crise. À quel horizon imaginez-vous que l'on pourra fournir des résultats probants ? Plus la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFiona Lazaar :

Je voudrais revenir sur la question de la contagiosité. Des propos du professeur Bruno Lina, j'ai compris que les enfants ne semblaient pas transmettre le virus ; je voudrais en avoir confirmation et savoir quel est l'état de la recherche sur les conditions de contagiosité des personnes malades identifiées, des porteurs sains, mais aussi des personnes qui semblent guéries. En effet, après le 11 mai, il sera essentiel de respecter les gestes barrières et de maintenir une discipline collective. Mais certains de nos concitoyens, qui ont été porteurs du viru...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Mesdames et messieurs, nous sommes admiratifs de vos travaux et passionnés par cette audition. J'aurai des questions basiques, que tous les Français se posent. Vous avez répondu à celle relative à la durée de l'immunité, que nous ne connaissons pas. S'agissant de la virulence du virus, est-elle stable ou peut-elle diminuer, au moment de l'été par exemple ? Enfin, la disparition du virus est-elle possible ou réapparaîtra-t-il un jour ou l'autre ? Je souhaiterais également poser une question à M. Lina, dont j'ai eu l'occasion de visiter le laboratoire il y a quelques années lors de la préparation d'un rapport parlementaire sur les épidémies. Le rôle du Règlement sanitaire inter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

...adresse au professeur d'Enfert et porte sur l'institut Pasteur. L'un des points forts de votre institut réside dans ses centres avancés situés aux quatre coins du monde, en particulier dans les pays en voie de développement. On note ainsi l'existence d'un institut Pasteur au Laos, à quelques centaines de kilomètres de la frontière chinoise. Il s'agit donc d'un centre avancé pour l'étude des coronavirus, mais la faiblesse de ses moyens et l'absence de virologue sur le terrain jusqu'en novembre 2019 ont été dénoncées. Quels commentaires pouvez-vous apporter à cela ? Par ailleurs, des essais de sérothérapie basés sur les transferts d'anticorps issus de patients asymptomatiques ou en voie de guérison ont été mis en route. Disposez-vous de premiers résultats ? Enfin, votre institut doit décerner d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...ssance, voire à une réhabilitation de la recherche, dont nous mesurons tous désormais l'importance. Quand il y a une urgence, on trouve toujours les moyens nécessaires, parfois gigantesques – cette crise a déjà coûté 50 milliards d'euros à l'État. Pourtant, l'expérience montre que l'anticipation des crises coûte toujours moins cher que la réparation de leurs dégâts. À cet égard, il en va du coronavirus comme il en sera de la crise environnementale qui nous attend ou comme il en a été de la crise économique et financière de 2008, liée à la dérégulation. On a souvent rogné sur les budgets, y compris ceux des organismes d'expertise. Dans votre secteur d'activité, avez-vous le sentiment d'avoir disposé de moyens suffisants pour financer et organiser vos recherches, aux niveaux national et européen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva :

Le 8 avril 2020, le conseil scientifique a rendu un avis relatif aux outre-mer face à l'épidémie de coronavirus, indiquant en substance que le virus avait été traité très tôt dans ces territoires. En effet, un confinement et une quatorzaine stricte ont été instaurés immédiatement après le franchissement du seuil épidémique dans certains de ces territoires, avant même qu'il ne soit atteint dans d'autres, permettant de contenir la propagation de l'épidémie. Le conseil scientifique a par ailleurs préconisé d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Certains infectiologues tiennent pour impossible l'élaboration d'un vaccin contre le virus Covid-19. Les anticorps font l'objet d'interrogations : sont-ils protecteurs ? toutes les personnes infectées en sont-elles porteuses, y compris celles qui ont développé très peu de symptômes ? D'autres infectiologues considèrent à l'inverse qu'un vaccin est possible mais soulignent que les anticorps qu'il induirait pourraient ne pas être neutralisants, mais, au contraire, facilitants. Actuelleme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Peyron :

Qu'en est-il de l'immunité collective sur laquelle repose en partie notre stratégie de déconfinement ? D'après les estimations que vous avez données lors d'interviews, 5,7 % des Français auront été infectés, le 11 mai, par le virus du Covid-19. Or nous ne savons pas dans quelle mesure cette infection les a immunisés et pour combien de temps. L'arrivée d'une seconde vague dans certains pays invite à douter que l'immunité soit durable. Il semble donc que seul le vaccin serait véritablement efficace pour protéger la population. Doit-on faire reposer en partie notre stratégie de déconfinement sur l'immunité collective alors qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

...arrivaient plus à se fournir. Des problèmes d'approvisionnement et de prix sont apparus. Vous avez parlé de faux négatifs. Pour ma part, je m'inquiète plutôt du fait que les cas compliqués nécessiteront plusieurs tests PCR. Ainsi, pour les patients atteints d'une infection ORL, il faudra procéder à de nouvelles cultures, dont les résultats risquent d'être faussés par des restes d'ARN viral, sans virus actif. Je pense donc qu'on sous-estime le nombre de tests PCR nécessaires. Par ailleurs, cela a été dit, l'élaboration d'un test sérologique ne sera pas simple, compte tenu des médiations cellulaires et humorales. D'après la littérature, l'augmentation du taux d'immunoglobuline, plus tardive qu'attendu, pourrait n'intervenir qu'au bout de trois à quatre semaines. L'immunité ne pourra être donc v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...e des diagnostics erronés. En première ligne, comment oublier que le 24 janvier Mme Agnès Buzyn, de triste mémoire pour l'hôpital public, déclarait à propos de l'épidémie : « Le risque d'importation de cas depuis Wuhan est modéré. Il est pratiquement nul depuis que la ville est isolée. Les risques de cas secondaires autour d'un cas importé sont très faibles et les risques de propagation du coronavirus aussi. » On pourrait lui faire porter la responsabilité de cette déclaration et de celle où elle prétendait vous avoir informé du danger, ce qui ne se voit pas dans celle que je viens de citer. Mais comment alors comprendre que, le 3 mars – le 3 mars ! – , le Président de la République déclare : « Il est encore trop tôt pour dire si la France passera au stade de l'épidémie. » Quant aux masques, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...es et à portée de soignants, ce qui est indispensable aux soins : les antidouleurs, les antibiotiques, les matériels de réanimation, les protections. Après avoir dégradé, vous pataugez. Vous cafouillez en multipliant les déclarations et les décisions contradictoires, assénées avec assurance et immédiatement démenties par les faits ou par l'un des vôtres. Il n'y a pas de risque de propagation du virus depuis Wuhan, expliquait la ministre de la santé fin janvier, tout en alertant, paraît-il, le Premier ministre de la gravité de la pandémie. Il n'y a pas besoin de dépister systématiquement : telle était la doctrine que vous défendiez contre l'avis de l'OMS et les résultats obtenus dans d'autres pays. Au moment même où vous invitiez les Français à rester chez eux, votre ministre du travail exhort...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre :

...er celle des Français. La première crise sanitaire universelle de l'ère contemporaine loge tous les pays à la même enseigne et abolit les immenses différences qui les distinguent. Auparavant, absolument aucun d'entre eux n'avait réalisé ce que nous sommes invités à engager : redémarrer l'activité alors que la menace sanitaire qui l'avait contraint à l'arrêt demeure intacte et tandis que le coronavirus qui endeuille chaque jour des centaines de nos familles et de nos proches n'a délivré qu'une partie de ses sinistres secrets. L'ampleur de la tâche justifie le débat qui nous réunit et que vous avez choisi d'organiser, monsieur le Premier ministre – ce qu'aucun autre gouvernement d'un grand pays européen n'a fait. Elle lui donne aussi une solennité qui n'échappe à personne.