Publié le 5 novembre 2018 par : Mme Buffet, Mme Faucillon, Mme Bello, M. Brotherson, M. Bruneel, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Serville, M. Wulfranc.
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L'aide à la recherche du premier emploi (ARPE) a bénéficié en 2017 à 25 800 étudiants et étudiantes boursiers et à 2 000 apprentis. Cette disposition avait été prise lors du quinquennat précédent suite aux mobilisations étudiantes concomitante à la première loi travail.
Cette aide comporte trois volets : versement de la bourse sur critères sociaux de quatre mois pour les étudiants en enseignement supérieurs qui en sont bénéficiaires, versement de 200 euros mensuels pendant quatre mois pour les diplômés de l'enseignement scolaire à finalité professionnelle ( CAP, bac professionnel, bac technologique) ayant peu de ressources et versement de 300 euros pendant quatre mois pour les diplômés de l'enseignement supérieur par l'apprentissage ayant peu de ressources.
Si ce dispositif ne nous a jamais paru à la hauteur des enjeux liés à la précarité des jeunes, il avait néanmoins le mérite d'apporter une aide substantielle aux récents diplômés aux ressources limitées, permettant de faciliter la transition vers l'arrivée sur le marché du travail. Cet amendement est d'ailleurs l'opportunité pour nous de réaffirmer notre proposition d'allocation d'autonomie pour les jeunes, permettant à chacune et chacun d'effectuer ses études et ses projets dans de bonnes conditions et d'accompagner de manière optimum l'entrée dans la vie active.
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