Publié le 8 février 2019 par : Mme Pau-Langevin, M. Juanico, Mme Manin, Mme Tolmont, Mme Victory, M. Aviragnet, Mme Bareigts, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Bouillon, M. Jean-Louis Bricout, M. Carvounas, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Letchimy, Mme Pires Beaune, M. Potier, M. Pueyo, Mme Rabault, M. Saulignac, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud.
Rédiger ainsi la seconde phrase de l'alinéa 2 :
« Ce lien nécessite de réinvestir dans les moyens humains de manière qualitative, notamment par la revalorisation du métier d'enseignant. »
Le métier d'enseignant a perdu de son attractivité. L'étude d'impact du projet de loi rappelle que le concours attire moins et que les démissions ou les licenciements de stagiaires sont en hausse. En dépit de la légère amélioration sur les dernières années, le déficit de candidats reste préoccupant.
Mais il faut aussi souligner qu'il est difficile de faire un métier mal payé et qui est décrédibilisé par ses propres porte-paroles. En outre, les suppressions de poste dans l'éducation nationale et l'annonce de 15 000 postes supprimés par an d'ici à 2022 dans les fonctions publiques constituent de mauvais signaux.
C'est pourquoi nous proposons que des moyens humains supplémentaires soient investis et que le métier d'enseignant soit revalorisé.
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