Publié le 16 mars 2019 par : Mme Bello, M. Nilor, M. Serville, M. Brotherson, Mme Kéclard-Mondésir, M. Bruneel, M. Dharréville, Mme Buffet, M. Wulfranc, M. Fabien Roussel, M. Peu, M. Jumel, M. Lecoq, Mme Faucillon, M. Chassaigne, M. Dufrègne.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Contrairement à la pratique, le gouvernement n'a pas prévu, dans ce texte, des dispositions adaptant la loi aux spécificités ultramarines. Or, les outre-mer présentent un certain nombre de particularités, dont notamment :
- une surmortalité infantile;
- une prévalence de l'obésité et du diabète, avec les conséquences que nous connaissons en matière d'hypertension, d'insuffisance rénale chronique et de risques cardio-vasculaires ;
- des maladies infectieuses persistantes ou ré-émergentes donnant lieu à des épisodes épidémiques : dengue, chikungunya, zika, VIH, etc.
- une addiction importante à l'alcool et à certaines drogues qui exigent une action publique forte et audacieuse.
Pour ces raisons, les outre-mer doivent faire l'objet de mesures d'adaptation. Entre les différents territoires, une logique de différenciation doit être appliquée en matière de santé. Il ne doit plus y avoir une politique de santé publique pour les outre-mer mais une politique par territoire, tant les problèmes sont variables.
Cet amendement est soutenu par l'ensemble des membres de la Délégation aux outre-mer.
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