Publié le 16 juillet 2019 par : M. Cordier, Mme Ramassamy.
Supprimer cet article.
Ce traité comporte certes des points positifs pour nos exportateurs, notamment de lait ou de fromage, mais il met en péril des filières agricoles, en particulier la filière bovine.
Alors que le Gouvernement Français impose toujours plus de normes aux éleveurs français, il n’est pas acceptable d’ouvrir nos portes à des productions agricoles qui ne les respectent pas ! Il est important de rappeler que 66 % des produits phytosanitaires autorisés au Canada sont interdits en France.
Les agriculteurs rencontrés dans les Ardennes, notamment au Comice de Maubert-Fontaine, s’inquiètent légitimement de la concurrence déloyale, par exemple sur l’Aloyau et les pièces nobles.
Ce traité ne garantit pas non plus la sécurité sanitaire de nos concitoyens car les hormones, les OGM et les farines animales sont autorisées au Canada.
Il ne s’agit pas de s’opposer à une coopération étroite avec le Canada, pays ami de la France de longue date, mais de revoir le volet bovin de ce traité qui n’est pas satisfaisant à ce stade.
BOUTIQUE DE L'ASSEMBLEE
S'ABONNER Ã UN SERVICE
Assemblée nationale - 126 Rue de l'Université, 75325 Paris - Standard 01 40 63 60 00
Connexion & inscription
Accueil
Vos députés
Travaux parlementaires
Connaître l'Assemblée
Découvrir les lieux
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.