Publié le 25 novembre 2019 par : M. Descoeur, Mme Beauvais, Mme Lacroute, M. Sermier, M. Cinieri, M. Dive, M. Menuel, M. Thiériot, M. Straumann, Mme Louwagie, M. Reda, M. Leclerc, Mme Bazin-Malgras, Mme Anthoine, M. Bony, M. Herbillon, Mme Corneloup, M. de Ganay, M. Cordier, Mme Poletti.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La réglementation relative à l’économie circulaire est l’objet de nombreuses évolutions successives. Celles-ci visent l’avènement d’une économie rentable et durable mais la transition libère force d’incertitudes — voire de craintes — particulièrement de la part des TPE et PME/PMI.
Dans cette perspective — et en pleine cohérence avec l’objectif de renforcement du lien de confiance des usagers vis-à-vis de l’administration, il est proposé d’étendre la procédure de rescrit au droit de l’environnement. Historiquement utilisée en matière fiscale, le rescrit a récemment été ouvert au droit de l’urbanisme avec la loi pour une société de confiance (dite « ESSOC »). La législation environnementale, non moins complexe que les domaines précités, gagnera en acceptabilité sociale si un rescrit dédié est mis en œuvre.
Les entreprises dépourvues des moyens nécessaires (direction juridique ou recourt à un conseil spécialisé) seront en mesure d’interroger l’administration pour lever leurs doutes – lesquels étant de nature à freiner ou hypothéquer leur avenir.
Le présent amendement a donc pour finalité de rasséréner l’appréhension du droit de l’environnement sujet à de nombreuses évolutions actuelles et futures. Il s’agit de donner les moyens à chacun de comprendre le droit et sa portée y compris lorsque celui-ci est éminemment technique.
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