Publié le 10 février 2020 par : Mme Faucillon, Mme Buffet, Mme Bello, M. Brotherson, M. Bruneel, M. Chassaigne, M. Dufrègne, M. Dharréville, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Serville, M. Wulfranc.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Les rédacteurs de cet amendement considèrent que la prévention du harcèlement et la lutte contre le harcèlement dans les écoles et les établissements du second degré, collèges et lycées, constituent un enjeu éducatif de premier plan.
Cette problématique est directement liée à l'objet de cette proposition de loi. En effet, de nombreux professionnels dénoncent les dangers de la surexposition numérique des mineurs pour leur développement et leur épanouissement. Selon de nombreux professionnels, ces vidéos quotidiennes peuvent à terme nuire à la vie sociale et aux activités de loisirs des enfants. Les enfants ont besoin d’intimité : se dévoiler tout le temps n’est pas sain pour la construction du rapport à soi et aux autres.
Cette surexposition augmente de fait le risque de cyberharcèlement.
Les rédacteurs de cet amendement considèrent que les enjeux liés au cyberharcèlement nécessitent un apprentissage chez les jeunes des bons comportements en amont et en aval sur les réseaux sociaux. Cette formation est déjà inscrite dans le code de l'éducation depuis peu. Cet amendement vise à rendre la formation à l'utilisation des outils et des ressources numériques ainsi que la formation au cyberharcèlement obligatoire dans tous les établissements éducatifs du territoire national.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.