Publié le 24 octobre 2020 par : Mme Faucillon, Mme Lebon, M. Brotherson, M. Bruneel, Mme Buffet, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Serville, M. Wulfranc.
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de trois mois à compter de la publication de la présente loi, un rapport d’information évaluant les effets de la mise en place d’un plan de formation et d’une prime spécifique de reconnaissance des conditions particulières d’enseignement, pour les enseignants intervenant en prison.
L’enseignement en prison devrait être une mission prioritaire tant on sait son importance pour les objectifs d’insertion ou de réinsertion. Pourtant, l’immense majorité des professeurs enseignant en prison sont des vacataires qui ne bénéficient d’aucune formation particulière sur les conditions d’enseignement en prison.
Les conditions matérielles sont, elles aussi, particulièrement difficiles : il est très compliqué de faire entrer du matériel électronique et la plupart des élèves n’ont ni manuel scolaire ni de quoi écrire. Les élèves changent très souvent en fonction des parloirs, des audiences, des sanctions, des changements de prison ou de cellules ou encore des libérations.
Les professeurs doivent donc apprendre à faire un cours dans un environnement, pourtant compliqué, sans formation, sans matériel et sans effectif stable.
Il est donc nécessaire de prévoir un plan de formation et une prime spécifique de reconnaissance des conditions particulières d’enseignement, pour les enseignants intervenant en prison.
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