Publié le 16 octobre 2020 par : Mme Faucillon, M. Fabien Roussel, M. Brotherson, M. Bruneel, Mme Buffet, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Serville, M. Wulfranc.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Cet amendement est un amendement d’appel qui vise à alerter sur la situation des intermittents de l’emploi.
Les professionnels de l'événementiel, de la restauration, les extras, et plus largement les personnes travaillant dans des secteurs où l'emploi discontinu est la norme, sont les grands oubliés du plan de relance.
En effet, les salariés en emploi stable ont bénéficié de mesures d’urgence via le chômage partiel notamment, mais les salariés en emplois discontinus n’ont rien eu. Parmi eux, seuls les intermittents du spectacle ont bénéficié d’une prolongation de droits au 31 août 2021. Pourtant, les intermittents de l'emploi représentent plus de 2,3 millions de citoyennes et citoyens, dont une grande partie se trouve à présent en fin de droits, alors même qu'il ne leur a pas été possible de travailler en période de confinement.
Mais rappelons également que la crise sanitaire n’a fait qu’amplifier leur situation, déjà précaire. En effet leurs métiers imposent la succession de contrats courts ou d’intérim. Ce sont des travailleurs à la carte, qui jonglent avec les missions, cumulent les petits boulots. Pour les intermittents de l’emploi, plus de 5 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés, un taux de couverture historiquement au plus bas.
Ainsi il est urgent d’entendre leurs demandes, et en premier lieux celle de prolonger l’indemnisation des intermittents de l’emploi, comme cela est le cas pour les intermittents du spectacle, jusqu’au 31 août 2021.
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