Publié le 13 octobre 2020 par : Mme Valentin, Mme Corneloup, Mme Audibert, Mme Brenier, Mme Levy, M. Viry, M. Cattin, M. Perrut, M. Jean-Pierre Vigier, M. Hetzel, M. Jean-Claude Bouchet, M. Descoeur, Mme Anthoine, M. Bony, Mme Bazin-Malgras, M. Gosselin.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Une médecine moderne et efficace doit faire la promotion des soins primaires. Ces soins basés sur une stratégie de diffusion des actes de prévention et d’éducation à la santé doit s’inscrire dans un parcours de soins coordonné et cohérent vis à vis des besoins et attente des patients.
Concernant la périnatalité les sages-femmes sont au centre de la prise en charge des femmes, des femmes enceintes, parturientes et nouvelles familles. Pour autant elles ne bénéficient d’aucune visibilité ou reconnaissance par la loi de leur action primordiale en matière de soins primaires.
L’amendement vise à remédier à cette situation en inscrivant dans la loi la place particulière des sages femmes dans la conduite des politiques nationales de soins de santé primaire.
Cette participation s’inscrit également dans une démarche de maîtrise des dépenses de santé. Pour toute situation ne nécessitant pas l’expertise d’un médecin gynécologue ou gynécologue obstétricien, les patientes pourraient dans un premier temps accéder aux soins génésiques en rencontrant une sage-femme, pour un tarif moindre que les spécialistes.
Concernant les grossesses, 80 % d’entre elles sont physiologiques, pour autant seulement 25,2% d’entre elles sont suivies par des sages-femmes selon l’enquête de périnatalité de 2016. Les généralistes quant à eux en suivent 19,3% des grossesses, proportion en diminution, liée en partie au manque de médecins généralistes dans certains territoires. Nous pouvons en conclure que 35% des patientes enceintes ont recours aux gynécologues-obstétriciens en l’absence de pathologie. Pour rappel, la consultation spécialisée coûte 5 euros de plus que la consultation chez une sage-femme. Economie potentielle maximale de 10,742 millions d’euros.
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