Amélioration du système de santé par la confiance et la simplification — Texte n° 3470

Amendement N° AS6 (Irrecevable)

Publié le 21 novembre 2020 par : M. Serville, M. Brotherson, M. Bruneel, Mme Buffet, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, Mme Faucillon, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Wulfranc.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale

Exposé sommaire :

Les Antilles-Guyane sont confrontés à une pénurie de professionnels médicaux et paramédicaux dû notamment à :

‒ Une décroissance démographique et au vieillissement pour la Guadeloupe et la Martinique, ‒ Le départ à la retraite des professionnels en poste, ‒ L’absence d’écoles et centres de formations ressources spécialisés dans les formations médicales et paramédicales, ‒ Une forte immigration des jeunes pour se former et occuper un emploi.

Selon la DREES, « à l’échelle régionale, la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe sont les plus touchées par la sous-densité médicale ». En Guadeloupe, en 2019, 17,5 % de la population vivait en zone de sous-densité médicale, proche de la Martinique 18 %, contre 44,2 % en Guyane, soit près de la moitié de la population.

La crise met encore aujourd’hui davantage en exergue les difficultés rencontrées par les établissements au regard des ratios d’encadrements en personnel se révélant insuffisants. Dans un double objectif d’amélioration de la qualité de prise en charge et des conditions de travail du personnel, notamment dans le médico-social, il semble primordial d’envisager une adaptation des ratios d’encadrements en fonction des réalités de terrain. En effet, en lien avec la situation démographique, ces territoires connaissent une prévalence de maladies chroniques et comorbidités dont la maladie d’Alzheimer, venant largement alourdir la prise en charge.

Répondre aux enjeux de l’attractivité des métiers de la santé sur ces territoires passe donc par le développement de compétences locales au travers de la formation par la création d’une étude de médecine de plein exercice aux Antilles, d’un hôpital universitaire en Guyane et le développement d’une école dédiée aux formations paramédicales.

Si les deux premiers projets font actuellement l’objet d’études, ce n’est pas le cas du développement d’une école dédiée aux formations paramédicales, objet de cet amendement.

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