Publié le 17 novembre 2020 par : Mme Buffet, M. Peu, M. Brotherson, M. Bruneel, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, Mme Faucillon, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Nilor, M. Fabien Roussel, M. Serville, M. Wulfranc.
Supprimer cet article.
Les cosignataires de cet amendement partagent la nécessité de mieux encadrer et règlementer la profession d’agent de sécurité de privé. Toutefois, ils s’opposent à un élargissement de leurs missions telles que l’habilitation à relever l’identité et l’adresse des auteurs présumés d’une infraction lors d’un contrôle.
Les cosignataires de cet amendement s’opposent également à la rétention contre son gré par les agents de la sécurité « pendant le temps nécessaire » à l’arrivée d’un agent de police judiciaire. Aucune mention de durée maximum n’est précisée, il est à craindre que cette disposition puisse entrainer certains abus.
D’autre part, cet article introduit un nouveau délit, la violation de l’obligation de demeurer à la disposition de l’agent du Conseil national des activités privées de sécurité. Le non respect de la sanction est punie de deux mois d’emprisonnement est de 7 500 euros d’amende. Les cosignataires s’inquiètent de l’effacement progressif des missions particulières de la police nationale au profit des agents de sécurité privée. C’est pourquoi ils souhaitent supprimer cet article.
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