Publié le 26 janvier 2021 par : M. Gosselin, M. Reiss, M. Viry, Mme Louwagie, M. Reda, M. Schellenberger, M. Menuel, M. de la Verpillière, M. Bony, M. Bourgeaux, M. Cordier, M. Cinieri, M. Cattin, M. Dive, Mme Corneloup, Mme Audibert, M. Bazin, M. Kamardine, Mme Blin, Mme Kuster, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, Mme Meunier, Mme Boëlle, Mme Duby-Muller, M. Emmanuel Maquet, M. Aubert, Mme Genevard, M. Ciotti, Mme Trastour-Isnart.
Dans un délai de six mois à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur ce qui peut être qualifié de dérives idéologiques dans les établissements d’enseignement supérieur.
Le sujet est tabou !
Évidemment, il ne s’agit pas d’établir une police de la pensée, ni de méconnaître la liberté d’expression, de recherche... qui existent, historiquement, et à juste titre, dans les campus et les établissements d’enseignement supérieur. La liberté d’expression est, bien sûr, un droit fondamental qui est à valeur constitutionnelle, comme est reconnue l’indépendance des professeurs du supérieur par la jurisprudence constitutionnelle (Décision du 20 janvier 1984).
Des dérives idéologiques inquiètent cependant de nombreux étudiants et enseignants. Plusieurs établissements universitaires ou de grandes écoles connaissent, ces derniers temps, une montée, visible et semble-t-il, croissante des pensées radicalistes, décolonialistes et indigénistes, une percée de courants mettant en avant l’intersectionnalité raciale Sans compter des courants islamo-gauchistes puissants plus « traditionnels », hélas, déjà.
Certes il ne s’agit pas de généraliser, de globaliser ! Mais faire respecter les principes républicains, c’est, aussi, s’assurer que les valeurs de la république restent partagées a minima. Or, les mouvements, par exemple, de « cancel culture », « woke », importés des États-Unis, et jusqu’à il y a peu très anglo-saxons, semblent bien s’européaniser, et avoir pour vocation de détruire l’université, l’enseignement supérieur et partant, de détruire le système et le modèle républicain.
Des témoignages d’étudiants ou d’enseignants sont de moins en moins rares. Loin de la tradition d’ouverture universitaire, des conférences sont perturbées pour être annulées, d’autres sont déprogrammées ou auto-censurées, des intervenants potentiels mis à l’index, comme le seraient aussi certains livres, par exemple. Il y aurait, ainsi, une montée de phénomènes communautaristes, des mouvements liés au néo-féminisme, et le développement d’une galaxie d’associations qui se revendiquent de la mouvance intersectionnelle et décoloniale.
Il importe donc, avant toute mesure législative ou réglementaire éventuelles, de faire un état des lieux, précis, documenté, aussi bien quantitatif que qualitatif. C’est l’objet du présent amendement qui demande au Gouvernement, la remise d’un rapport d’information au Parlement, dans un délai de six mois après la promulgation de la loi.
Des dérives idéologiques inquiètent cependant de nombreux étudiants et enseignants. Plusieurs établissements universitaires ou de grandes écoles connaissent, ces derniers temps, une montée, visible et semble-t-il, croissante des pensées radicalistes, décolonialistes et indigénistes, une percée de courants mettant en avant l’intersectionnalité raciale Sans compter des courants islamo-gauchistes puissants plus « traditionnels », hélas, déjà.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.