Publié le 5 mars 2021 par : Mme Buffet, Mme Faucillon, M. Brotherson, M. Bruneel, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Serville, M. Wulfranc.
Dans l’année suivant la promulgation de la loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’accès aux activités physiques et sportives en détention. Ce rapport s’attache à faire un état des lieux des dispositifs et partenariats existants, des freins à la pratique sportive en milieu fermé et établit des recommandations afin d’améliorer l’accès aux activités sportives pour les personnes détenues.
Les cosignataires constatent l’importance de la pratique sportive dans les lieux de détentions et les leviers que celui-ci peut activer en termes d’amélioration des conditions de détention, d’équilibre physique et émotionnel, de réinsertion, de prévention de la récidive.
Plusieurs travaux de sociologues se sont attachés à présenter les enjeux autour de la pratique en prison, dans ce qu’elle permet, dans la relation au corps en détention, sur le contrôle de celui-ci etc.
De nombreuses pratiques existent, à travers des conventions entre le mouvement sportif et l’administration pénitentiaire pour la pratique dans les murs et, plus rarement mais tout aussi importante, hors les murs. Il peut être et doit être un outil d’émancipation et de bien-être en détention.
Il y a manifestement une absence de travaux récents sur ce qui pourrait encore améliorer l’accès au sport pour les personnes détenues ou de généralisation de bonnes pratiques. Le sport n’est pas l’alpha et l’omega des politiques de réinsertion, mais il peut aussi y participer. Un rapport serait utile pour donner les axes d’amélioration en la matière et démocratiser l’accès au sport pour un public qui s’en trouve éloigné.
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