Publié le 26 février 2021 par : M. Vatin, M. Vialay, M. Bouley, Mme Audibert, Mme Corneloup, M. Ramadier, M. Jean-Pierre Vigier, M. Pierre-Henri Dumont, M. Quentin, Mme Meunier, M. Bourgeaux, M. Hemedinger, M. Perrut, M. Menuel, M. Grelier, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Bazin-Malgras, Mme Anthoine, M. Dive, M. Bony, Mme Boëlle, Mme Trastour-Isnart, M. Sermier, Mme Bouchet Bellecourt.
Après le 5° de l’article L. 112‑1 du code forestier, il est inséré un 6° ainsi rédigé :
« 6° Le reboisement d’essences d’arbres variées afin d’éviter l’enrésinement. »
De nos jours, les changements climatiques que nous connaissons ont un fort impact sur nos forêts. Celles-ci résistent moins bien au réchauffement des sols et sont plus exposées aux risques d’incendie.
Depuis la deuxième moitié du XX ème siècle, la France opère de vastes travaux de reboisement des forêts, qui ont connu une incroyable expansion, atteignant plus de 16 millions d'hectares sur notre territoire. Pour autant, sur les 30 millions de plants plantés par an aujourd’hui, 20 millions sont des résineux. Cette essence d’arbres connue pour sa capacité à pousser très vite a des effets nocifs sur l’écosystème des forêts. Alors qu’il est plus que nécessaire de reboiser des essences capables de s’adapter aux changements climatiques, les résineux ont une capacité d'absorption du dioxyde de carbone très faible qui rend les forêts de plus en plus vulnérables.
Ainsi, cet amendement vise à intégrer dans le nouveau code forestier cette nécessité de reboiser nos forêts de manière variée, afin de les adapter au mieux aux bouleversements climatiques.
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