Publié le 12 mars 2021 par : Mme Buffet, Mme Faucillon, M. Brotherson, M. Bruneel, M. Chassaigne, M. Dufrègne, M. Dharréville, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Serville, M. Wulfranc.
L’article L. 841-1 du code de l’éducation est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Ces activités sportives font l’objet de créneaux horaires réservés, communs à l’ensemble des étudiantes et étudiants. »
La pratique du sport dans l’enseignement supérieur est un enjeu important, vis-à-vis duquel notre pays à des difficultés à répondre. La pratique du sport à l’Université n’est pas optimale pour diverses raisons : manque d’équipements, manque de temps pour le pratiquer, plages horaires des cours trop importantes etc.
Les jeudi après-midi sont normalement banalisés à l’Université pour pouvoir pratiquer des activités sportives. Dans les faits, c’est assez rarement le cas, les établissements n’étant pas en capacité de les assurer. Aussi, il convient de généraliser le fait de libérer un après-midi pour permettre la pratique du sport par les étudiantes et étudiants au sein de l’Université. En toute logique, ce créneau doit être commun à l’ensemble des étudiantes et étudiants.
En s’appuyant sur les SUAPS, il y aurait pourtant matière à développer la présence du sport dans l’Enseignement supérieur, qui au delà des bienfaits pour le corps, est aussi un facteur d’épanouissement, de concentration dans les études. La période actuelle nous montre combien les
étudiantes et étudiants de notre pays souffrent de la précarité, de l’isolement, de l’anomie sociale.
Remettre le bien-être des étudiantes et étudiants au centre des politiques relatives à l’Enseignement supérieur est un impératif.
Si il s’avérait qu’il n’était pas possible d’inscrire cette demie-journée dans la loi par faute de moyens dans l’enseignement supérieur pour respecter cette obligation, alors il conviendrait de remédier à la sous dotation de l’Université, dénoncée depuis des années par le monde universitaire.
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