Publié le 24 mars 2021 par : M. François-Michel Lambert, M. Nadot, M. Pancher.
Le Gouvernement remet au plus tard le 31 décembre 2022 un rapport sur la mise en place d’un ou plusieurs critères de mesures de la performance routière d’un pneumatique pour véhicules thermiques, particuliers et professionnels. Ces critères devront faire ressortir les gaz à effet de serre générés par le frottement, à vitesse constante, pour les pneumatiques à 0 km et à 10 000 km de roulage. Le rapport fera des recommandations de seuils d’interdiction fondés sur le ou les critères retenus.
La performance énergétique d’un véhicule routier est liée à sa conception, sa conduite, son entretien et la qualité de ses pneumatiques. Pour les véhicules thermiques ils peuvent générer jusqu’à 1 litre de carburant de plus au 100 km entre deux pneumatiques de qualité différente, soit jusqu’à 15% de gaz à effet de serre supplémentaire, notamment lors de l’usure du pneumatique, soit sur une année moyenne d’usage de véhicule particulier 150 litres d’essence soit 358 kg de CO2 !
Ainsi des pneumatiques importés autre Europe, peu coûteux à l’acquisition et présentant une bonne tenue aux premiers roulages, se dégradent très rapidement et par là même la performance du véhicule engendrant surcoût d’usage et plus de gaz à effet de serre, pouvant même annihiler les efforts technologiques des constructeurs en termes de maîtrise de la consommation et ceux du conducteur en termes d’écoconduite.
Il est donc proposé de poser les bases d’une règlementation à venir face à ces pneumatiques pour améliorer l’offre et par là même le pouvoir d’achat des Français et baisser les gaz à effet de serre.
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