Publié le 15 octobre 2021 par : M. Viry, Mme Levy, M. Gosselin, M. Jean-Pierre Vigier, M. Sermier, M. Grelier, Mme Kuster, M. Forissier, Mme Corneloup, Mme Boëlle, Mme Bouchet Bellecourt.
Après le deuxième alinéa de l’article L. 162‑21‑3 du code de la sécurité sociale, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Ce protocole prévoit notamment l’évolution pluriannuelle des charges des établissements de santé publics et privés afférentes aux mesures nationales de revalorisation des rémunérations des personnels soignants et intègre leur financement sur une base équitable entre les catégories d’établissements. »
Les accords historiques du Ségur de la Santé signés en juillet 2020 comportent diverses mesures de revalorisation des personnels des établissements de santé publics et privés. Ces mesures ne sont pas de montant ni d’application équitables pour les soignants en fonction de leur catégorie d’établissement.
Cet écart de rémunération, par des mesures salariales nationales décidées par le Gouvernement, est accentué dans ce projet de loi de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 par 7 nouvelles mesures qui, au-delà des accords du Ségur et pour un montant de 560 M€, ne concernent que le secteur public : revalorisation des catégories C, revalorisation des aides-soignants, réforme du statut de praticien contractuel unique, valorisation des responsabilités managériales des personnels médicaux, revalorisation de la prime d’encadrement pour les cadres de santé et pour les cadres supérieurs de santé, personnels sages-femmes chargés des fonctions d’encadrement, revalorisation des sages-femmes hospitalières, revalorisation des carrières hospitalo-universitaires.
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