Publié le 2 décembre 2021 par : M. Wulfranc, M. Brotherson, M. Bruneel, Mme Buffet, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, Mme Faucillon, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel.
Supprimer cet article.
Selon le rapport Philizot sur l’avenir des lignes de desserte fine des territoires publié en 2020, le réseau des petites lignes, fortement dégradé, paye le prix d’un important retard d’investissements depuis les années 1980. Il présente un besoin de financement considérable de l’ordre de 7,6 milliards d’euros d’ici 2028. Le maintien des petites lignes ferroviaires représente donc des enjeux financiers considérables. Le transfert de leur gestion aux régions représente en conséquence un risque majeur d’accentuer les inégalités territoriales. Par ailleurs, selon le ministère de la transition écologique, 4 000 kilomètres de lignes, soit 40 % du réseau, sont aujourd’hui menacés par un risque de fermeture. De telles fermetures porteraient préjudice à un aménagement harmonieux du territoire et à la lutte contre le changement climatique qui exige un surcroit d’investissement dans le transport ferroviaire de voyageurs. Pour tous ces motifs, les auteurs de l’amendement sont opposés à cet article de clarification des conditions et du périmètre du transfert des petites lignes aux régions.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.