Publié le 2 décembre 2021 par : M. Nilor, Mme Kéclard-Mondésir, M. Brotherson, M. Bruneel, Mme Buffet, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, Mme Faucillon, M. Jumel, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Wulfranc.
Dans les six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport présentant un état des lieux de l’accès au numérique et l’état des réseaux de communication mobile dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution.
Cet amendement vise à établir un état des lieux de l’accessibilité à internet et aux réseaux de communication mobile dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution.
Il existe encore, dans ces territoires, de nombreuses zones blanches. L’accessibilité à l’internet ou aux réseaux de communication mobile souvent promise est loin d’être achevée.
Paradoxalement, nous payons plus cher (+32 %) des prestations moindres. Le prix semblant être chez nous inversement proportionnel au débit.
Si en France hexagonale et en Corse un accord « historique » engage quatre opérateurs de téléphonie mobile à « généraliser une couverture mobile de qualité pour l’ensemble des Français », il n’en est rien pour les outremers.
Au motif que les opérateurs n’y sont pas identiques, qu’ils utilisent des fréquences différentes, les populations subissent des tarifs spéciaux et des calendriers de mise en œuvre plus longs.
Le présent amendement offre l’opportunité de placer tous les citoyens sur le même plan d’égalité relatif à l’ambition de suppression de la fracture numérique.
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