Publié le 19 mars 2018 par : Mme Mirallès, M. Chalumeau, M. André, M. Anglade, M. Ardouin, M. Bachelier, M. Baichère, M. Batut, M. Blanchet, Mme Bono-Vandorme, Mme Bureau-Bonnard, Mme Françoise Dumas, M. Fiévet, M. Folliot, Mme Fontenel-Personne, M. Gassilloud, Mme Gipson, M. Gouffier-Cha, M. Gouttefarde, Mme Guerel, M. Jacques, M. Kervran, Mme Khedher, Mme Lardet, M. Larsonneur, M. Le Gac, M. Lejeune, M. Marilossian, Mme Mauborgne, Mme Pouzyreff, M. Rouillard, M. Solère, Mme Thillaye, Mme Trisse, M. Trompille, Mme Valetta Ardisson, M. Ferrand, les membres du groupe La République en Marche.
À la quatrième phrase de l'alinéa 218, après le mot :
« blessés »,
insérer les mots :
« psychiques autant que physiques ».
La prise en charge des blessés psychiques a été améliorée ces dernières années mais encore trop de militaires, victimes de syndromes post-traumatiques, quittent les armées sans avoir fait l'objet d'un diagnostic faute d'avoir osé en parler à un médecin ou faute de moyens suffisants au service de santé des armées. Ces traumatismes cachés sont d'ailleurs la cause d'un certain nombre de départs de nos forces armées.
La prise en charge des militaires blessés psychiques, qu'ils soient encore dans l'institution ou qu'ils en soient partis, est un devoir moral ainsi qu'un enjeu de reconnaissance et donc d'attractivité et de fidélisation.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.