Publié le 6 juillet 2018 par : M. Jumel, M. Chassaigne, Mme Bello, M. Brotherson, M. Bruneel, Mme Buffet, M. Dharréville, M. Dufrègne, Mme Faucillon, Mme Kéclard-Mondésir, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Serville, M. Wulfranc.
Rédiger ainsi cet article :
« Le troisième alinéa de l’article 48 de la Constitution est complété par une phrase ainsi rédigée : « Toute proposition de loi adoptée par l’une des assemblées est inscrite à l’ordre du jour de l’autre assemblée dans un délai de trois mois suivant sa transmission ». »
Les propositions que nous portons dans le cadre de la réforme constitutionnelle visent à renforcer les pouvoirs du Parlement et de l’opposition face à l’hypertrophie du pouvoir exécutif. Mettre fin à ce déséquilibre des pouvoirs est indispensable pour corriger le déficit démocratique du régime. Dans cet esprit, nous proposons également de renforcer les droits de participation démocratique. Enfin, une réforme de la Constitution ne peut se concevoir sans y inscrire des principes essentiels aujourd’hui absents de notre Loi fondamentale.
Dans ce cadre, cet amendement impose le respect de l’initiative législative des parlementaires. Ainsi lorsque une proposition de loi est adoptée par l’une des deux assemblée, celle-ci doit impérativement être inscrite à l’ordre du jour de l’autre assemblée dans un délai de trois mois suivant sa transmission. Ainsi l’initiative parlementaire ne pourra plus être entravée par l’obstruction gouvernementale.
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