Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier

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Je souhaite revenir sur les propos qui ont été tenus par l'une de nos collègues. S'adressant aux députés Les Républicains qui avaient le malheur de ne pas partager son analyse, elle a conclu son intervention par les mots : « Vous me faites vomir. » Apprenez donc, madame, qui avez récemment intégré cette assemblée, qu'elle est le lieu du débat d...

Je joins ma voix à celles de mes collègues sur la question tant débattue et si polémique de l'interdiction, ou non, du burkini. Le législateur est appelé à clarifier les choses, afin que cette question ne continue pas à être débattue, et, surtout, à être source de troubles possibles à l'ordre public. Rappelons à cet égard que le Collectif cont...

Après ce vote indigne – je m'adresse en particulier à nos collègues femmes –, tout ce que vous pourrez nous dire sur l'égalité réelle entre les hommes et les femmes ne sera que tartufferie. Cet amendement vise à interdire le port de signes ou de tenues que les parents de mineurs imposent à leurs enfants et par lesquels ils manifestent ostensib...

Il faut savoir pondérer les avantages et les inconvénients. Dans ce cas précis, le législateur a le devoir de se prononcer contre le fait de voiler les fillettes. Pour ne pas être discriminant, l'amendement vise par conséquent à interdire le port ostensible de tout signe religieux par les enfants.

Vous savez l'estime que je vous porte, madame la rapporteure, mais j'ai trouvé votre explication des plus laborieuses. Le rapporteur général nous a épargné l'argument du voile de la mariée, du voile de la communiante, mais M. Corbière, lui, ne nous aura pas fait grâce de l'aube de l'enfant de chœur – je regrette qu'il ne vous en soit pas resté ...

Un dernier mot, parce que, de toute façon, nous ne serons pas d'accord. Je passe, monsieur Boudié, sur vos provocations, vos accusations de racisme. C'est insupportable, ce n'est pas à la hauteur du débat.

Je rappelle que le Conseil d'État lui-même vous a reproché de ne pas contextualiser cette loi, et vous avez dû réintroduire dans l'exposé des motifs la référence à l'islam radical. Ce n'est pas nous qui le disons, c'est le Conseil d'État. Vous avez été obligés de vous exécuter.

Vous aviez tellement peur de votre ombre que vous n'avez même pas eu le courage de nommer dans l'exposé des motifs ce dont il était question. Ce dont il est question, ce n'est pas d'une remise en cause de l'enseignement religieux. Une société s'honore de la tolérance religieuse, nous le savons bien depuis le dix-huitième siècle, siècle des Lum...

Ce n'est pas ce qui est en cause, et je ne laisserai personne nous accuser ici de remettre en cause la tolérance religieuse à l'égard de l'islam. Ce dont nous parlons, c'est de l'islam radical, de l'islam politique, de l'islam qui voile les fillettes, impose le burkini et défend aux femmes d'exercer leur liberté, de fréquenter l'espace public, ...

C'est ça qui est en jeu et c'est ça dont nous discutons. Je ne vous laisserai pas dire, monsieur Boudié, que c'est par stigmatisation de l'islam que nous intervenons. C'est insupportable et malhonnête.

Il vise à compléter l'article 1er de la loi de 1905, en ajoutant après le mot « exercice », les mots « et la libre pratique », afin qu'il soit ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice et la libre pratique des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre pu...

Je rappelle que lors de l'élaboration de la loi 1905, la question des processions avait été évoquée, car celles-ci constituaient précisément une exception à l'application de la loi.

Comme vous avez circonscrit l'application du principe de neutralité religieuse aux agents du service public, cet amendement d'appel vise à faire émerger dans le texte la notion d'espace de service public, afin d'y interdire les comportements, propos, signes ou tenues par lesquels les usagers manifestent ostensiblement une appartenance religieus...

En guise de préambule, chers collègues, je vous ferai observer qu'il n'y aurait rien d'illégitime à ce que les ministres des cultes restent identifiables comme tels. D'autres professions, si j'ose dire, appellent le port d'un uniforme : cela ne choque personne. Par ailleurs, ainsi que Guillaume Larrivé l'a excellemment démontré, la loi interdi...

…je vous invite à lire le numéro spécial publié le 10 juin par Le Point : « Ces femmes qui défient les islamistes ». Bochra Belhaj Hmida en Tunisie, Malak Alawiye au Liban, en Iran Shaparak Shajarizadeh et Nasrin Sotoudeh, condamnée à trente-huit ans de prison et 148 coups de fouet pour avoir défendu des femmes dévoilées : toutes, pour c...

Le voile islamique n'est pas un simple vêtement et le combat que nous menons contre lui n'est pas un combat de droite ! Ce n'est pas moi qui le dis, mais la journaliste Caroline Fourest : elle s'est élevée contre cette gauche identitaire que vous représentez. On parle du voile parce que,…

…dans l'espace public, il se répand de façon exponentielle. Parlons-en donc ! Vous ne pouvez pas, alors que vous fustigez les idées du Rassemblement national, vous abstenir d'agir sur ce qui les nourrit ! Il y a là une incohérence, doublée d'une frilosité inacceptable. Soit vous engagez ce débat, courageusement,…

…soit vous le refusez, confirmant ainsi que votre future loi ne sera qu'une loi d'affichage. Les dispositions que nous réclamons adresseraient un signal puissant aux adeptes de l'islam radical : vous le savez et vous en avez peur, si bien que vous vous retranchez derrière des arguties, ou derrière des arguments politiciens qui ne tiennent pas l...

Il y a un point sur lequel nous sommes d'accord avec nos collègues du groupe Socialistes et apparentés, ce sont les inquiétudes exprimées par le monde associatif – nous avons tous été destinataires de ses messages. Je voudrais vous en livrer un, émanant d'un mouvement associatif soutenu par le CCFD-Terre solidaire – Comité catholique contre la ...

Elle a en effet toléré trop longtemps les dérives du séparatisme en étant au mieux complaisante, au pire, hélas, parfois complice.