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Questions au gouvernement


Les interventions de David Habib


Les amendements de David Habib pour ce dossier

58 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, vous annonciez vendredi ne pas confiner, en appelant à la responsabilité des Français. Sur ce dernier point, il n'y a pas débat : les Français ont fait preuve d'un courage et d'un civisme exceptionnels. C'est de votre côté qu'il y a eu défaillance. Or pour qu'il y ait confiance, il faut non seulement de l'efficacit...

Monsieur le ministre, que les choses soient claires : nous, socialistes, souhaitons la réussite de l'État français dans la campagne de vaccination.

Nous avons d'ailleurs été les premiers à déposer des propositions dans le cadre d'un projet de résolution vaccinal. Je dis bien les premiers ! Dès le mois de juin, nous sommes intervenus sur ces questions ! Mais que constate-t-on ? À chaque fois que vous vous exprimez publiquement, les faits vous démentent ! Ainsi, vous avez dit qu'il y aura q...

Monsieur le Premier ministre, la semaine dernière, notre collègue Alain David vous a interpellé sur l'évolution de la pandémie, l'augmentation des cas positifs et des hospitalisations. Votre réponse ? Déconcentration et territoires. Au pire, c'est de l'esquive ; au mieux, un hors-sujet. Se défausser sur le local n'est pas de mise.

Que m'a-t-on demandé ces derniers jours ? « Je suis cas contact, mais je n'ai pas été appelé par l'assurance maladie : ai-je droit à un arrêt de travail ? » ; « La classe de mon enfant ferme, je ne peux pas télétravailler : quelles solutions ? » ; « Étudiant dans un amphithéâtre bondé : comment respecter les gestes barrières ? ».

Votre communication incertaine et les délais de traitement dissuadent les Français de se faire tester et surtout de s'isoler. L'heure est grave, monsieur le Premier ministre. Vous devez répondre aux Français. Chaque jour, il y a des milliers de cas déclarés. Vous êtes en train de perdre nos concitoyens, plus particulièrement les plus jeunes, p...

Lors de la campagne présidentielle, monsieur le Premier ministre, vous considériez dans Libération qu'Emmanuel Macron était un jeune homme « qui n'assume rien, mais promet tout ».

À la lecture de l'avis du Conseil d'État sur votre réforme des retraites, on peut dire qu'à votre tour, vous avez tout promis et que vous n'assumez rien !

Jamais, en effet, un avis n'avait été aussi définitif et accusateur que celui qui a été rendu public vendredi dernier. Vous aviez promis un régime universel, mais le Conseil d'État vous contredit : il y aura cinq régimes assortis de multiples règles dérogatoires. Vous aviez promis de ne pas toucher à l'âge de départ à la retraite : il sera por...

Tout d'abord, en ayant systématiquement recours à des procédures d'urgence, on renonce à la réflexion et au débat public pour aboutir à un texte bâclé dont la sécurité juridique n'est pas assurée.

Le Conseil d'État souligne également l'amateurisme de vos projections financières, jugées « lacunaires » et « en deçà de ce qu'elles devraient être ». Enfin, monsieur le Premier ministre, il vous rappelle le rôle et l'importance du législateur dans notre démocratie.

Il est absurde de présenter un texte au Parlement en février alors que la conférence de financement rendra ses conclusions en avril.

Sur ce texte, les Français nous demandent d'agir en faisant preuve de responsabilité. Tiendrez-vous compte des sérieux avertissements du Conseil d'État ? Tiendrez-vous compte de ce qui vient de se produire au Sénat, les sénateurs vous ayant demandé à la quasi-unanimité de revoir votre copie ?

Je précise, monsieur le Premier ministre, que je n'ai pas parlé de « détail ». D'autre part, je vous concède que vous ne vous dérobez pas, mais permettez-moi de dire que vous vous entêtez beaucoup !

Vous venez de rendre hommage, monsieur le président, à nos treize compatriotes décédés hier au Mali. Avec la même solennité et la même émotion que vous-même, M. Lachaud et M. le Premier ministre, le groupe Socialistes et apparentés s'incline devant le sacrifice de nos soldats et la douleur de leurs familles.

Engagés dans une action contre les mouvements djihadistes, comme le sont chaque jour les membres de la force Barkhane, ils étaient issus du 4e régiment de chasseurs de Gap, du 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces, du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol et, pour sept d'entre eux, du 5e régiment d'hélicoptères de combat de ...

J'aimerais, monsieur le Premier ministre, que vous nous rappeliez les circonstances de ce drame, et nous précisiez, si vous le pouvez, les objectifs de cette opération militaire. Nous souhaiterions aussi que vous preniez une initiative pour éclairer les responsables politiques du pays, ici même ou à Matignon, sur les enjeux de l'intervention fr...

Monsieur le Premier ministre, s'il y a un département de France qui a toujours pratiqué le vivre ensemble, qui a toujours refusé les discours xénophobes, et préservé la pluralité des pensées et des cultes, c'est bien mon département des Pyrénées-Atlantiques.

Hier, nous sommes restés sans voix, quand nous avons appris qu'un criminel avait tiré sur deux fidèles devant la mosquée de Bayonne. Nous leur souhaitons de se rétablir totalement. Je le répète : cela, ce n'est pas nous, ce n'est pas le Sud-Ouest, le Béarn, le Pays basque ni le département des Pyrénées-Atlantiques. Bayonne, c'est la ville de R...

solidaires des migrants. Le Béarn et le Pays basque ont toujours respecté l'autre ; ils ont toujours considéré qu'il était leur frère, jamais leur ennemi. Aussi, nous avons du mal à comprendre. Il s'agit de l'oeuvre d'un fou. Sûrement ! Mais ça ne peut pas être que cela. C'est aussi la marque d'un pays qui est malade. Le pire serait de faire d...