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Questions au gouvernement


Les interventions de David Habib


Les amendements de David Habib pour ce dossier

58 interventions trouvées.

Je veux comprendre, parce que j'aime passionnément ce département qui m'a choisi quatre fois de suite, alors que moi aussi j'y ai été accueilli. Je veux comprendre. Vous connaissez la théorie du chiffon rouge ! Aussi, je vous demande, monsieur le Premier ministre de nous dire quelle est notre part de responsabilité collective, quelle est votre...

Permettez-moi avant tout, monsieur le président, de dire à M. Griveaux qu'on peut être un jeune ministre, n'avoir jamais été maire et utiliser de vieilles ficelles.

Quelle est la durée de vie d'une promesse d'Emmanuel Macron ? Je vous pose la question à vous, monsieur le Premier ministre, parce que, dans le tandem institutionnel, vous avez la délicate responsabilité de réparer – de réparer les erreurs, les déclarations hâtives et les promesses non tenues.

En 2017, le Président de la République ne disait-il pas aux maires, la main sur le coeur, que sa responsabilité était de venir, chaque année, rendre compte devant eux des engagements pris ?

C'est donc vous, monsieur le Premier ministre qui irez expliquer que la péréquation entre collectivités riches et pauvres n'est plus une priorité ; que l'autonomie fiscale des collectivités, c'est le passé ; que la baisse de la DGF en 2018 pour 47 % des communes est un accident, alors que vous aviez promis la stabilité.

Jeudi, vous tenterez de justifier la baisse massive des contrats aidés ou la toute récente suppression du Fonds d'intervention pour la sauvegarde de l'artisanat et du commerce, le FISAC. Jeudi, toujours, vous ne pourrez pas répondre aux maires comme vous l'avez fait hier à notre collègue Philippe Vigier sur le même thème, en dressant un bilan n...

Vous avez évoqué la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, la loi NOTRe ; mais Olivier Dussopt, votre ministre et mon ami, n'était-il pas le brillant rapporteur de ce texte ?

Monsieur le Premier ministre, les maires qui ont eu le sentiment d'être bafoués avec la triste initiative « #balancetonmaire », ne veulent pas d'un gouvernement « rétroviseur », qui parle injustement du passé mais d'un gouvernement qui trace des perspectives, qui s'engage, qui propose un contrat pour les territoires, en somme qui préserve l'esp...

Monsieur le député ! C'est dommage, mais il n'est plus possible d'être à la fois maire et député.

Monsieur le Président, je souhaite évoquer les inondations qui ont touché le département de l'Aude. Avant de vous interroger à ce sujet, monsieur le Premier ministre, et avant de saluer votre déplacement d'hier dans ce département, je veux, avec l'ensemble des députés socialistes, m'associer au deuil des Audoises et des Audois, et souhaiter à ...

On évoquera – et c'est légitime – les dérèglements climatiques ou même l'imperméabilisation des sols : je souhaite, pour ma part, faire d'autres constats. Premièrement, en France, les services de secours fonctionnent remarquablement : saluons leur courage et leurs compétences.

Deuxièmement, la coordination, sous l'autorité des préfets, répond bien à l'urgence de ces situations. Troisièmement, ce qui pose problème est d'abord l'anticipation et la prévision à court terme, mais aussi l'alerte. Nous avons, en matière climatique comme en matière de risques technologiques, un devoir de modernisation et de professionnalisa...

Cinquièmement, la procédure de classement en catastrophe naturelle n'est plus adaptée. Je prends l'exemple de mon département : en Béarn, la commune de Gan a été inondée le 16 juillet 2018. La commission interministérielle a donné un avis favorable le 11 septembre. Or, trois mois après les faits, l'arrêté n'a toujours pas été publié au Journal...

Je souhaite interroger M. le Premier ministre sur les aides sociales. Je débutterai mon propos par une citation : « Ce que je vois chaque jour ne ressemble en rien à ce que décrivent les nouveaux pourfendeurs de la supposée générosité de notre modèle social. » Ainsi s'exprimait le vice-président du conseil général de Saône-et-Loire chargé de la...

En 2018, le même Benjamin Griveaux, devenu ministre évoquant l'État providence dans la presse parisienne stigmatise « l'aumône républicaine ».

Les propos de M. Griveaux s'ajoutent aux pas de danse de M. Darmanin et M. Le Maire sur la même question, et au rapport de Bercy qui entend réduire les aides sociales. Monsieur le Premier ministre, il est temps que vous vous exprimiez car, pour les cadeaux aux plus riches, les Français ont compris : instauration de la flat tax, suppression de ...

Même François Bayrou, jamais avare de conseils, s'inquiète, dans Sud-Ouest, qu'Emmanuel Macron ne soit perçu comme le président des riches. Pour les Français aux revenus moyens ou modestes, vous êtes plus confus. Certes, ils savent que vous avez augmenté la CSG – la contribution sociale généralisée – , réduit l'APL – l'aide personnalisée au log...