cosignée par Jean-Félix Acquaviva, Jean-Michel Clément, Paul-André Colombani, Charles de Courson, Jeanine Dubié, Frédérique Dumas, M'jid El Guerrab, Olivier Falorni, Yannick Favennec-Bécot, Sacha Houlié, Sandrine Josso, François-Michel Lambert, Paul Molac, Matthieu Orphelin, Bertrand Pancher, Sylvia Pinel, François Pupponi, Bruno Questel & Philippe Vigier
Mesdames, Messieurs, Le 5 mai 1992, la Corse s’apprête à accueillir une grande fête dans le cadre de la demi‑finale de la Coupe de France de football 1991‑1992. Le « Petit Poucet » de la compétition, le Sporting Club de Bastia, alors pensionnaire de deuxième division, reçoit la plus grande équipe française de football de l’époque, l’Olympique de Marseille.
Pour cette rencontre très attendue par toute la Corse, une tribune provisoire de dix mille places supplémentaires est installée dans le stade Armand‑Cesari de Furiani, faisant plus que doubler sa capacité. Le tout en huit jours, au mépris des règles de sécurité comme le révèlera l’enquête.
Vers 20 h 15, le speaker du stade invite les supporters de la tribune Nord « à ne pas taper des pieds surtout sur les parties métalliques ». À 20 heures 20, à quelques minutes du coup d’envoi, une partie des gradins s’effondre.
Le chaos remplace vite la fête.
Ce qui devait être un rassemb...
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