cosignée par Emmanuelle Anthoine, Julien Aubert, Thibault Bazin, Valérie Beauvais, Philippe Benassaya, Sandra Boëlle, Émilie Bonnivard, Jean-Claude Bouchet, Jean-Luc Bourgeaux, Fabrice Brun, Jacques Cattin, Josiane Corneloup, Marie-Christine Dalloz, Fabien Di Filippo, Jean-Pierre Door, Pierre-Henri Dumont, Nicolas Forissier, Annie Genevard, Yves Hemedinger, Michel Herbillon, Mansour Kamardine, Charles de la Verpillière, Geneviève Levy, Véronique Louwagie, Emmanuel Maquet, Gérard Menuel, Frédérique Meunier, Éric Pauget, Guillaume Peltier, Bernard Perrut, Nathalie Porte, Didier Quentin, Alain Ramadier, Julien Ravier, Robin Reda, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Bernard Reynès, Jean-Marie Sermier, Nathalie Serre, Robert Therry, Isabelle Valentin, Arnaud Viala & Michel Vialay
Mesdames, Messieurs, « L’écriture inclusive » désigne les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à substituer à l’emploi du masculin, lorsqu’il est utilisé dans un sens générique, une graphie faisant ressortir l’existence d’une forme féminine, qui tend à se diffuser largement.
L’objectif annoncé de cette nouvelle forme d’écriture est de rétablir l’égalité homme‑femme par l’orthographe et la grammaire.
L’égalité entre les femmes et les hommes est un objectif qui doit être défendu de manière forte, mais l’usage accru du féminin dans la langue française, faisant fi des règles en vigueur et créant une confusion importante, ne permettra en rien d’atteindre l’objectif voulu, bien au contraire.
Les inventeurs de ce système plaident les meilleures intentions du monde : la défense et l’illustration de la femme.
Celle‑ci serait mal‑aimée et oubliée de la grammaire.
Ils rappellent que par le biais de la grammaire, les...
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