cosignée par Jean-Félix Acquaviva, Clémentine Autain, Delphine Bagarry, Marie-Noëlle Battistel, Yves Blein, Sandra Boëlle, Pierre-Yves Bournazel, Pascale Boyer, Moetai Brotherson, Vincent Bru, Michel Castellani, Fabienne Colboc, François Cormier-Bouligeon, Jean-Pierre Cubertafon, Marguerite Deprez-Audebert, Nicolas Dupont-Aignan, Bruno Fuchs, Meyer Habib, Brahim Hammouche, Cyrille Isaac-Sibille, Bruno Joncour, Hubert Julien-Laferrière, Brigitte Kuster, Jean-Luc Lagleize, François-Michel Lambert, Mohamed Laqhila, Marc Le Fur, Constance Le Grip, Richard Lioger, Nicolas Meizonnet, Bruno Millienne, Paul Molac, Pierre Morel-À-L'Huissier, Adrien Morenas, Patrice Perrot, Anne-Laurence Petel, Maud Petit, Christine Pires Beaune, Bérengère Poletti, Richard Ramos, Laurianne Rossi, Cédric Roussel, Guy Teissier, Jennifer De Temmerman, Agnès Thill, Alice Thourot, Frédérique Tuffnell & Nicolas Turquois
Mesdames, Messieurs, Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan a unilatéralement rompu le cessez‑le‑feu qui prévalait depuis 1994 par une large offensive contre le Haut‑Karabagh.
Appuyé logistiquement, matériellement et militairement par la Turquie, les forces azerbaïdjanaises ont largement progressé à travers la zone de contact entourant le territoire du Haut‑Karabagh mais également au Haut‑Karabagh proprement dit.
Aux termes d’une déclaration sur le cessez‑le‑feu complet et la cessation de toutes les hostilités, signée par les dirigeants de l’Arménie, de la Russie et de l’Azerbaïdjan le 9 novembre 2020 (« Déclaration trilatérale »)([1]), les forces azerbaïdjanaises ont conservé les territoires qu’elles venaient de conquérir dans la zone de contact et au Haut‑Karabagh.
Les 11, 12 et 15 décembre 2020, soit à peine un mois après le cessez‑le‑feu, les forces armées azerbaïdjanaises, en violation de la déclaration trilatéral...
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